
Q274 | DéponcifIAGe: détourner l’IA pour s’éloigner des futurs attendus
Et si l’intelligence artificielle générative n’était pas l’outil d’innovation qu’on imagine, mais plutôt un miroir de nos imaginaires dominants ?
Depuis leur démocratisation, on

La vague artificielle #1
Avec les Nouvelles Technologies, le XXIème siècle devient l’ébauche d’un avenir étonnant. Le flot incessant d’informations ne cesse d’interroger notre représentation du monde. Notre mental

Q051 | Comment l’ethnographie prospective stimule-t-elle l’innovation ?
Par définition, l’ethnographie est “l’étude descriptive des activités d’un groupe humain déterminé”. L’ethnographie prospective serait alors “l’étude descriptive des activités d’un groupe humain déterminé”, suivie

Q135 | Pourquoi varier le fond et la forme des thématiques d’un dispositif de prospective ?
Le lancement des différentes activités décrites dans le chapitre précédent prendra nécessairement un certain temps. Ce que vous découvrirez cependant, avec un peu de chance
Votre clarté d’esprit souligne si bien ces temps obscurs que l’on en vient parfois, vous lisant, à croire à la possibilité d’en sortir et à l’existence d’un chemin
Chi sa ridere è padrone del mondo
Le lien causal entre une technique et une culture n’est ni automatique ni unilatéral. […]
Des innovations techniques rendent possibles ou conditionnent l’apparition de telle ou telle forme culturelle (pas de science moderne sans imprimerie, pas d’ordinateurs personnels sans microprocesseurs) mais elles ne les déterminent pas nécessairement.
Si vous dites directement à quelqu’un sont fait, c’est dit, c’est fini et vous n’avez plus rien à dire : votre parole n’a plus d’ « au-delà » où se déployer et qui la maintienne alerte, elle est morte, inerte, parce qu’achevée, sa charge est déminée ; et l’autre sait à quoi s’en tenir et peut vous réfuter. Mais, si vous lui laissez entendre que vous pourriez penser que…, vous l’entraînez dans un déroulement de la parole faisant oeuvrer l’implicite qui le tient en suspens, l’inquiète et le désempare : » Ce n’est qu’au bout d’un certain temps de réflexion qu’il se rend compte progressivement que cette parole n’était pas bien intentionnée, de sorte que son visage, qui était d’abord souriant, vitre du blanc au rouge, puis du rouge au violet, enfin du violet au gris. »

Q240 | Comment créer une collaboration durable entre monde civil et monde militaire pour l’anticipation des menaces de demain ?
Face aux menaces qui, par nature, transcendent les clivages entre civil et militaire, il est impératif de reconnaître que nous poursuivons tous un objectif commun

Q239 | 5 ans d’Atelier des Futurs : quel bilan et quel cap pour l’avenir ?
C’est le 1er janvier 2020 que paraissait sur le site laprospective.ch le premier billet ainsi que les pages des catégories principales (Pourquoi, Quoi, Comment). Depuis
On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème.
Le conquérant est toujours pacifique (comme Bonaparte l’a constamment affirmé) : il envahirait volontiers notre Etat sans combat. Mais pour l’en empêcher, il nous faut vouloir la guerre et donc aussi la préparer. En d’autres termes : ce sont précisément les faibles, ceux qui sont contraints à se défendre, qui doivent toujours être armés pour ne pas se laisser surprendre. Ainsi le veut l’art de la guerre.
Force est de reconnaître que, dans la panoplie des formes logiques qui régissent le monde de l’action (mais copiées sur celles qui régissent le monde de la connaissance), la plus rigoureuse d’entre elles, celle de « loi », se trouve inapplicable à la conduite de la guerre, en raison du changement et de la variété des phénomènes rencontrés : c’est seulement à de la « méthode » qu’on aurait affaire, au sens, non pas logique, mais d’une « probabilité moyenne des cas analogues », d’où résulte une façon de procéder « normalement » adaptée et qui, progressivement assimilée, « devient habitude », se transforme en « routine », et peut donc être utilisée, dans l’urgence de l’action, de façon « presque inconsciente » (d’ou vient le « métier » qui facilite la marche de la machine militaire); elle permet ainsi d’agir le « moins mal » tout en ignorant une part de la détermination particulière à la situation.
Reste qu’une telle « méthode », dont l’application constante et uniforme vient à engendrer « une sorte d’aptitude mécanique », est de moins en moins adaptée à mesure qu’on s’élève dans la hiérarchie des responsabilités et qu’on quitte le plan tactique pour celui de la stratégie : plus on gère l’action dans son ensemble, plus aussi c’est à la capacité de « jugement », sachant apprécier la particularité des situations, et donc au talent personnel, qu’on fait appel.
À ce niveau, face au caractère toujours singulier et donc inédit que prend l’action militaire dans sont ampleur, toute formalisation, impliquant la répétition, constitue le pire danger ; et c’est sur cette impossibilité du modèle que revient inéluctablement achopper la théorie.