Définir la théorie des affaires
Déjà on peut détecter par notre expérience en travaillant dans une organisation et aussi à titre de client d’autres, que la théorie des affaires prédominantes protège les façons de faire, les avancés et marchés acquis à tout prix.
La structure est hiérarchique et inflexible, elle parait forte mais en fait elle est fragile, elle s’impose plutôt que de s’adapter et le changement en est un de dernier ressort.
Cette définition n’est pas exhaustive mais plutôt indicative. Je compte sur vous pour la compléter afin qu’elle décrive bien le paradigme qui la caractérise et à partir duquel vous définissez votre propre expérience de ce paradigme.
Les parties de la théorie des affaires
Peter Drucker dans The Theory of the Business, (HBR 1994) soulève qu’une théorie des affaires comporte 3 parties.
1. Les hypothèses sur l’environnement de l’organisation
La société et sa structure, le marché, le client et la technologie. Ces hypothèses définissent ce pour quoi une organisation est payée.
2. Les hypothèses sur la mission spécifique de l’organisation
Ces hypothèses définissent ce qu’une organisation considère comme des résultats significatifs; en d’autres termes, ils indiquent comment il envisage de faire une différence dans l’économie et dans la société en général.
3. Les hypothèses sur les compétences de base nécessaires pour accomplir la mission de l’organisation.
Ces hypothèses sur les compétences de base définissent où une organisation doit exceller afin de maintenir son leadership.
Peut-on en ajouter une quatrième ?
À ces trois hypothèses, je suggère des hypothèses ontologiques de l’organisation
Ces hypothèses définissent la manière d’être d’une organisation, sa philosophie, ses valeurs, ses perceptions ou modèles mentaux.