Pour Illich, un outil convivial devait répondre à trois exigences :

il doit être générateur d’efficience sans dégrader l’autonomie personnelle. Il ne doit pas m’enlever ma capacité à faire les choses par moi-même ;
il ne doit susciter ni esclave ni maître ;
il doit élargir notre rayon d’action personnelle.

Seul l’outil convivial s’avère « conducteur de sens, traducteur d’intentionnalité ».

Le souci est qu’Illich s’en tient (c’est aussi la marque d’un époque) à la dialectique du dominant et du dominé. Pour lui,  » l’homme a besoin d’un outil avec lequel travailler, non d’un outillage qui travaille à sa place. Or il est manifeste aujourd’hui que c’est l’outil que de l’homme fait son esclave « . Ou encore :  » Conviviale est la société où l’homme contrôle l’outil. «