Si la nature constante de l’eau est de tendre vers le bas, elle n’a pas de forme constante, puisque c’est en fonction du terrain qu’elle la détermine ; de même, si la logique constante, à la guerre, est d’attaquer les points faibles, le potentiel y est constamment changeant, puisqu’il dépend de l’ennemi auquel on répond et que ces points faibles ne cessent de varier en fonction de la situation. C’est pourquoi on ne peut modéliser la guerre, c’est-à-dire en construire une forme (eidos) qui sot valable en dépit de la différence des cas : « L’attaque et la défense sont infiniment subtiles, on ne peut leur donner forme au niveau de l’énoncé ». Car à vouloir ranger la forme dans l’énoncé, la dresser en paradigme, on en perdrait tout le potentiel.