Les affirmations telles que « le futur, c’est le véhicule autonome ou l’intelligence artificielle », ce sont des mantras qui vont bien sur un PowerPoint, mais qui sont très limités quand il s’agit de construire une stratégie.
Le but de l’argumentation ou de la discussion, ne devrait pas être la victoire, mais le progrès.
Ce qui est important, c’est d’être capable à tout moment de sacrifier ce qu’on est à ce qu’on pourrait devenir.
Il est plus facile d’obtenir le pardon que d’être assuré d’une permission.
Une pensée de la complexité est aussi, par force, une pratique de la simplicité.
Il est aujourd’hui du devoir de l’homme que la civilisation ne détruise pas la culture ni la technique ni l’être humain.
Nous sommes le seul animal capable de croire en des choses qui existent uniquement dans notre imagination, telles que des dieux, des États, de l’argent, des droits de l’homme, des entreprises et d’autres fictions.
Nous avons développé une capacité unique à utiliser ces histoires pour unifier et organiser des groupes et assurer notre coopération.
Un être humain devrait savoir changer une couche-culotte, planifier une invasion, égorger un cochon, manœuvrer un navire, concevoir un bâtiment, écrire un sonnet, faire un bilan comptable, monter un mur, réduire une fracture, soutenir un mourant, prendre des ordres, donner des ordres, coopérer, agir seul, résoudre des équations, analyser un nouveau problème, répandre de l’engrais, programmer un ordinateur, cuisiner un bon repas, se battre efficacement, et mourir bravement.
La spécialisation, c’est bon pour les insectes.
Si l’on veut goûter à quelque-chose de doux, il faut manger les bonbons, pas l’emballage. Pour conquérir la liberté, il faut en assimiler la substance, pas la forme.
La réalisation d’une machine volante plus lourde que l’air est impossible.
On ne découvre pas de nouvelles contrées sans consentir à perdre la terre de vue pendant un très long moment.
Le sabotage est une explication beaucoup plus convaincante que l’inefficacité.
À chaque moment de notre vie, nous ne sommes pas moins ce que nous allons être que ce que nous avons été.
Seul le provisoire perdure.
En incertitude, le monde est tellement complexe que plus personne n’a la totalité de l’équation. Chacun n’en a qu’une partie.
Je crois beaucoup dans le fait que le chaos crée toujours des réflexions merveilleuses.
Je considère le chaos comme un don.
C’est la raison qui rend fou, pas l’imagination. Les mathématiciens et les joueurs d’échecs sombrent dans la folie, le danger est dans la logique.