Q097 | Est-il nécessaire d’utiliser une classification dans un dispositif de prospective technologique ?

21 octobre 2020
1 min de lecture

En travaillant sur les tendances en général et celles technologiques en particulier, vous allez sûrement ressentir le besoin de classifier celles-ci. Vous allez certainement entendre parler de termes comme classification ou taxonomie. Si l’on ne considère pas la nature sémantique des mots, la finalité visée est identique: on souhaite structurer l’information pour avoir un vocabulaire commun lorsque l’on parle d’un thème ou d’un autre.

En fonction du contexte dans lequel le dispositif de prospective doit évoluer, il est possible qu’une taxonomie ait déjà été définie. Vous trouverez ici un exemple de la taxonomie adoptée par l’Agence de Défense Européenne et ci-après un représentation graphique de celle de l’OTAN par rapport aux fonctions C3 (Consultation, Command and Control)

L’effort nécessaire pour réaliser une classification complète est conséquente (exemple: la classification internationale des brevets) et n’est peut-être pas le but final du dispositif de prospective.

Nous conseillons donc soit d’adopter une classification existante, soit d’en créer une la plus simple possible et permettant d’organiser et de représenter votre écosystème. En cas de besoin il devrait être aisé de passer d’une taxonomie à une autre. Des tables d’équivalence existent bien entendu en fonction de l’importance des classifications.

Dans le cadre du programme deftech, nous avons divisé simplement les domaines technologiques en 10 catégories que nous complétons en fonction des contextes de discussion. Nous utilisons par contre les taxonomies mentionnées précédemment afin d’obtenir une meilleure compréhension des thèmes et une structure pour les traiter, ainsi que de pouvoir interagir dans une langue commune à toute la communauté.

Pour chaque domaine thématique que nous traitons, nous constituons également une classification spécifique (par exemple pour la chaîne logistique). La rigueur scientifique n’est certainement pas optimale, mais le dispositif se concentre sur la signification des technologies pour des applications plus que sur l’organisation de celles-ci.

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