580 citations pour s’inspirer, anticiper et agir !
Le stratège transforme le rapport de forces de façon à le faire basculer silencieusement à son profit, dans la durée : à peine engagera-t-il ensuite le combat que l’adversaire tombera de lui-même, ne pouvant plus résister, déjà défait.
Ne plus penser compétitivité, mais écosystème et ancrage territorial ; ne plus penser croissance volumique, mais croissance régénérative par la valeur et la réutilisation des déchets. Ne plus penser productivité, mais agilité, vitalité et systémie.
Au-delà de la transformation, le récit est essentiel, il donne du sens, mais à la fin il n’existe pas d’actes sans conséquences.
Le pire ennemi de la vision systémique se nomme « silos ».
Il n’y a que dans l’agriculture qu’un silo présente de l’intérêt, et encore faut-il, à sa sortie, trier le bon grain de l’ivraie.
Le leader est celui que l’on choisit pour aller là où on en pourrait aller seul.
Mentalement, j’ai acquis la conviction que le moteur le plus puissant chez l’humain est cognitif et émotionnel. Il n’empêche évidemment pas la raison, mais la raison est au service du moteur, pas l’inverse.
Il faut commencer à faire la preuve de capacités d’impact, puis, une fois les résultats obtenus, il est essentiel, dans le monde d’image dans lequel nous vivons, d’incarner l’impact.
Il y a dans la vie deux catégories d’individus : ceux qui regardent le monde tel qu’il est et se demandent : « Pourquoi ? » Et ceux qui imaginent le monde tel qu’il devrait être et se disent : « Pourquoi pas ? »
Quand l’indicateur remplace le projet, et que les seuls indicateurs de performance financiers tiennent lieu de vision, il n’est plus là question de projet commun, mais d’asservissement du plus grand nombre au service de quelques-uns.
Combien de temps encore acceptera-t-on d’évaluer les carnets de commandes à la seule lumière quantitative ? A six mois, à douze moins, l’industriel doit pouvoir demain se justifier des impacts de ses prévisions, et évaluer, de manière aussi précise que transparente, si le carnet de commandes est positif. Pas en volume, mais bien en ratio volume sur empreinte environnementale.
La croissance n’est pas un but, mais un outil au service des profits.
En faire un objectif ultime, c’est se tromper de combat, c’est accepter la primauté de l’indicateur sur le résultat.
Dans un monde de plus en plus complexe et où les risques prennent de plus en plus d’ampleur, il y aura dans les années à venir un lien étroit entre la maturité de la gestion intelligente des données d’une entreprise et sa performance financière ou extra-financière.
Ajouter des la complexité plus rapidement que les revenus réduira votre rentabilité, tandis qu’ajouter des revenus plus rapidement que la complexité augmentera votre rentabilité. Cette règle empirique est utile pour séparer la bonne complexité de la mauvaise.
Pression environnementale et sociale à laquelle s’ajouter la pression de générer des profits, dans un monde à la croissance limitée par les matières premières et les ressources… Voilà le défi principal.
tout imbécile intelligent peut rendre les choses plus grandes et plus complexes, il faut un touche de génie et beaucoup de courage pour aller dans la direction opposée.
On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème.
Nous savons tous que la somme des optimums locaux n’a jamais fait un optimum global ; bien au contraire, l’amélioration des indicateurs des uns engendre la détérioration des indicateurs des autres.
Le management lui-même se perd dans les injonctions et dans les nouveaux outils qui sont censés nous faire gagner du temps mais qui, en réalité, nous font perdre le bon sens.
A mesure que les améliorations technologiques augmentent l’efficacité avec laquelle une resource est employée, on observe que la consommation globale de cette ressource augmente.
La priorité et la parole doivent être données aux visionnaires, aux audacieux, ceux qui voient ou pensent le monde avec une vision à long terme et adaptée aux nouveaux risques.
Ceux qui perçoivent, dans cet épais brouillard, des territoires de réinvention pour un monde meilleur.
Les systèmes robustes ne rejettent pas la performance, mais constatent ses limites. Ils intègrent des marges de sécurité, de la diversité et de la modularité. Si elles peuvent sembler superflues à court terme, elles sont essentielles sur le long terme.