141 extraits inspirants pour nourrir votre vision et guider votre action !
Il devient de plus en plus difficile de gérer directement les situations et de régler les problèmes, car il es impossible de remonter la ligne de causalité. La cause de B n’est pas juste A, mais aussi D, E et peut-être F et parfois G. H joue également un rôle, mais nous ne le savons pas. Et cela évolue dans le temps. Le temps que nous le déterminions, il sera trop tard.
[…] la seule morale que l’on peut tirer de cette histoire, ou de n’importe quelle autre, est que, dans la vie réelle, et à la différence de la fiction, rien n’est ce qu’il paraît être.
Face à l’incertain et au brouillard de l’action, c’est moins de puissance cérébrale que de sagesse dont on a besoin, et la sagesse ne peut s’acquérir que sur le terrain à partir d’une posture d’humilité malheureusement peu commune chez les esprits supérieurs.
Nous devions encore apprendre que le Diable a créé la jeunesse pour que nous commettions des erreurs et que Dieu a instauré l’âge mûr et la vieillesse pour que nous puissions payer pour celles-ci.
Ah ! s’écria Cyrus Smith, te voilà donc redevenu homme, puisque tu pleures !
Les pensées d’un stratège devraient être dégagées des détails d’une opération et saisir les phénomènes les plus importants se produisant à domicile et dans la profondeur lointaine de l’ennemi ; ce n’est qu’en saisissant la nature de l’évolution de la vie des Etats hostiles dans son ensemble que le stratège peut être capable de lever au moins partiellement le voile du futur et assigner aux Fronts et aux armées leurs tâches avec une relative confiance.
Télègue, voiture russe à quatre roues, quand elle part, et à deux roues, quand elle arrive.
Il est illusoire de pouvoir décrire et comprendre un système à partir des données quantitatives. Il est encore plus illusoire de penser qu’on peut en prédire l’évolution.
- Mais qui a allumé le feu ? demanda Pencroff.
- Le soleil ! La réponse de Gédéon Spilett était exacte. C’était le soleil qui avait fourni cette chaleur dont s’émerveillait Pencroff.
Le marin ne voulait pas en croire ses yeux, et il était tellement ébahi, qu’il ne pensait pas à interroger l’ingénieur. - Vous aviez donc une lentille, monsieur ? demanda Harbert à Cyrus Smith.
- Non, mon enfant, répondit celui-ci, mais j’en ai fait une. Et il montra l’appareil qui lui avait servi de lentille. C’étaient tout simplement les deux verres qu’il avait enlevés à la montre du reporter et à la sienne.
En Ukraine […] Aux Européens de s’occuper de leurs problèmes. C’est rappeler à ceux-ci que l’engagement américain sur leur continent ne repose pas sur une solidarité occidentale fondée sur des valeurs communes comme ils s’en gargarisent mais, de manière plus solide, sur la nécessité pour Washington de s’assurer qu’aucune menace ne puisse y apparaître.
La fonction principale de notre cerveau, observait Laborit (1976), n’est pas de penser mais d’agir et de rechercher la stabilité interne de son organisation. Le paradoxe du cerveau concernant l’apprentissage, compris comme une transformation structurelle, c’est qu’il recherche cette stabilité alors même qu’il est la condition de l’émergence du nouveau grâce à sa plasticité (Varela). Il s’agit bien, pour a-prendre, de résister à la fixité…, d’accepter de perdre, de réviser ses croyances, ses routines. Cet équilibre entre la stabilité et l’instabilité est bien la marque de l’apprenance. C’est la posture de l’équilibre instable, qui est la condition de l’engagement dans le développement de soi.
Si la consommation du fer est assurée jusqu’à la fin du siècle, celle de la houille ne l’est pas. Loin de là. Les gens avisés, qui se préoccupent de l’avenir, même quand il se chiffre par plusieurs centaines d’années, doivent donc rechercher les charbonnages partout où la prévoyante nature les a formés aux époques géologiques.
Je ne prône aucun amoralisme, aucun cynisme mais il est nécessaire de distinguer l’analyse de l’opinion ou plus exactement d’oublier la seconde lorsqu’on procède à la première. Analyser froidement ne signifie pas refuser de juger mais séparer clairement les deux étapes pour s’assurer que l’opinion que nous exprimerons ou la proposition que nous ferons s’ancre dans la réalité.
Les options technologiques ne sont pas matière à débat public, dans aucun cadre. Les innovations sont à la fois aléatoires dans leur surgissement et contraignantes dans leurs implications. Sans raison et sans pitié, contingentes et inexorables. Elles envahissent les sociétés en court-circuitant les Etats, et donc en les déligitimisant.
Sans doute ces derniers s’efforcent-ils d’encourager, de répartir les crédits, de surveiller les débordements. Mais, de plus en plus, ce qui est techniquement optimal prend le pas sur ce qui est socialement légitime.
Le domaine de l’obligatoire relève de moins en moins de le loi ou du règlement, de la directive, fut-elle européenne, ou de l’autorisation, et de plus en plus des normes, protocoles et standards imposées de facto par des acteurs privés, sans visage, sans adresse précise, un sigle en guise de nom. – résultats d’alliances entre groupes ou d’hégémonies industrielles.
Dans l’existence il y a deux choses que tu ne peux pas choisir, Ben. La première, ce sont tes ennemis. La seconde, c’est ta famille. Parfois, la différence ebntre les uns et l’autre est difficile à mesurer, mais le temps finit par nous enseigner que nos carte auraient toujours pu être pires. La vie, mon fils, est commee la première partie d’échecs. Au moment où tu commences à comprendre comment on déplace les pièces, tu as déjà perdu.
Répétons-le : une âme forte n’est pas une âme simplement susceptible de puissants élans, mais une âme capable de garder son équilibre dans les élans les plus puissants. Si bien que, malgré les tempêtes qui se déchaînent dans sa poitrine, son discernement et ses convictions conservent toute leur finesse pour jouer leur rôle, comme l’aiguille du compas sur le navire en pleine tourmente.
Nous mourrons, mais nos actes ne meurent pas. Ils se perpétuent dans leurs conséquences infinies.
Passants d’un jour, nos pas laissent dans le sable de la route des traces éternelles.
Rien n’arrive qui n’ait été déterminé par ce qui l’a précédé et l’avenir est fait des prolongements inconnus du passé.
Votre geste nous parut tout d’un coup si noble, si grand, qu’il n’y aurait pas eu un homme dans le public qui n’eût donné sa vie pour sauver la vôtre.
Les histoires ont une fonction cognitive fondamentale : elles sont le moyen par lequel le cerveau émotionnel donne du sens aux informations recueillies par le cerveau rationnel. […] Nous avons besoin de rêver, d’imaginer quelles maisons nous pourrions habiter, dans quelles villes nous pourrions évoluer, quels moyens nous utiliserions pour nous déplacer, comment nous produirions notre nourriture, de quelle façon nous pourrions vivre ensemble, décider ensemble, partager notre planète avec tous les êtres vivants.
Petit à petit, ces récits d’un genre nouveau pourraient mâtiner nos représentations, contaminer positivement les esprits et, s’ils sont largement partagés, se traduire structurellement dans des entreprises, des lois, des paysages…
[…] la superposition quantique des états laisse ouverte la possibilité de faire un choix différent de celui que l’on avait initialement envisagé de faire, au moment même où l’on décide de le mettre en oeuvre: passer de l’acte (choisir) a modifié la préférence initiale !
Dans mes romans, j’appuie mes prétendues inventions sur une base de faits réels. J’utilise pour leur mise en œuvre des méthodes et des matériaux qui n’outrepassent pas les limites du savoir-faire et des connaissances contemporaines.
« Par le commencement », avait dit Cyrus Smith. Or, ce commencement dont parlait l’ingénieur, c’était la construction d’un appareil qui pût servir à transformer les substances naturelles. On sait le rôle que joue la chaleur dans ces transformations. Or, le combustible, bois ou charbon de terre, était immédiatement utilisable. Il s’agissait donc de bâtir un four pour l’utiliser.
– À quoi servira ce four ? demanda Pencroff.
– À fabriquer la poterie dont nous avons besoin, répondit Cyrus Smith.
– Et avec quoi ferons-nous le four ?
– Avec des briques.
– Et les briques ?
– Avec de l’argile.
En route, mes amis. Pour éviter les transports, nous établirons notre atelier au lieu même de production. Nab apportera des provisions, et le feu ne manquera pas pour la cuisson des aliments.
Votre père était un artiste. Ce mot dit tout. J’aime à penser que vous n’avez pas hérité de ses malheureux instincts. Cependant, j’ai découvert en vous des germes qu’il importe de détruire. Vous nagez volontiers dans les sables de l’idéal et, jusqu’ici, le résultat le plus clair de vos efforts a été ce prix de vers latins, que vous avez honteusement remporté hier.
Quant à moi, dit le marin, que je perde mon nom si je boude à la besogne, et si vous le voulez bien, monsieur Smith, nous ferons de cette île une petite Amérique ! Nous y bâtirons des villes, nous y établirons des chemins de fer, nous y installerons des télégraphes, et un beau jour, quand elle sera bien transformée, bien aménagée, bien civilisée, nous irons l’offrir au gouvernement de l’Union ! Seulement, je demande une chose.
— Laquelle ? répondit le reporter.
— C’est de ne plus nous considérer comme des naufragés, mais bien comme des colons qui sont venus ici pour coloniser !
En bref, la technologie est en train de militariser les démocraties, à notre insu, sans que l’on soit capable de mesurer l’amplitude de la déflagration. Chaque citoyen devient la cible d’une menace multiforme, soldat passif, malgré lui, sans comprendre réellement en quoi il devient un maillon faible, le point de contact de l’ennemi, sa courroie de transmission intra-étatique. […]
Si les cerveaux sont les ultimes champs de bataille, si la démocratie, bastion des libertés, est désormais militarisées, si le vrai et le faux ne sont plus identifiables, indifféremment solubles dans la post-truth politics, si nous partons du principe, comme Hannah Arendt, que la démocratie ne peut fonctionner que si elle est construite sur une perception commune de la réalité, de faits vérifiables et discutables (au sens du débat démocratique), alors comment fait-on pour éviter la fragmentation du corps social en bulles alternatives, comme éviter l’écourlement civilisationnel des démocraties […] ?
[…] la superposition quantique des états laisse ouverte la possibilité de faire un choix différent de celui que l’on avait initialement envisagé de faire, au moment même où l’on décide de le mettre en oeuvre: passer de l’acte (choisir) a modifié la préférence initiale !
[…] la superposition quantique des états laisse ouverte la possibilité de faire un choix différent de celui que l’on avait initialement envisagé de faire, au moment même où l’on décide de le mettre en oeuvre: passer de l’acte (choisir) a modifié la préférence initiale !
L’objectif des opérations cybercognitives est bien d’attaquer sans répit le premier circuit cognitif dit heuristique, celui des biais, de l’intuition, des émotions, de l’immédiateté de la perception, pour mieux inhiber le second, celui du raisonnement, de la logique, du discernement, celui de l’effort et de l’engagement de la pensée complexe.
L’objectif des opérations cybercognitives est bien d’attaquer sans répit le premier circuit cognitif dit heuristique, celui des biais, de l’intuition, des émotions, de l’immédiateté de la perception, pour mieux inhiber le second, celui du raisonnement, de la logique, du discernement, celui de l’effort et de l’engagement de la pensée complexe.
Au fond, les seules révolutions qui échappent au sens astronomique du mot, ce ne sont pas les politiques, mais les révolutions techniques parce qu’elles seules sont sans retour. On ne revient pas à la bougie après l’électricité, ni à la marine à voile après la machine à vapeur, comme on revient à la religion orthodoxe après la révolution d’Octobre et à Confucius après la Longue Marche. Internet et les containers ont changé la face du monde bien plus sérieusement que Marx, Lénine ou Mao
Au fond, les seules révolutions qui échappent au sens astronomique du mot, ce ne sont pas les politiques, mais les révolutions techniques parce qu’elles seules sont sans retour. On ne revient pas à la bougie après l’électricité, ni à la marine à voile après la machine à vapeur, comme on revient à la religion orthodoxe après la révolution d’Octobre et à Confucius après la Longue Marche. Internet et les containers ont changé la face du monde bien plus sérieusement que Marx, Lénine ou Mao
En enchevêtrant le ludique et le coercitif, le contrôle politique et la séduction égotique, le public et le privé, en invisibilisant et en hybridant les techniques de contrôle social et de surveillance, l’économie de la donnée permet de maintenir sous contrôle la majorité silencieuse, sans besoin d’actions directes lourdes sur le terrain.
En enchevêtrant le ludique et le coercitif, le contrôle politique et la séduction égotique, le public et le privé, en invisibilisant et en hybridant les techniques de contrôle social et de surveillance, l’économie de la donnée permet de maintenir sous contrôle la majorité silencieuse, sans besoin d’actions directes lourdes sur le terrain.
On ne mesure le vide du temps passé que le jour où l’on existe véritablement. La vie, non les jours qui passent, se résume parfois à un instant, une journée, une semaine ou un mois. On sait qu’on vit parce qu’on souffre, parce que soudain tout compte et parce que ce moment se terminant, le reste de l’existence devient un souvenir qu’on essaie vainement de revivre jusqu’au dernier souffle.
On ne mesure le vide du temps passé que le jour où l’on existe véritablement. La vie, non les jours qui passent, se résume parfois à un instant, une journée, une semaine ou un mois. On sait qu’on vit parce qu’on souffre, parce que soudain tout compte et parce que ce moment se terminant, le reste de l’existence devient un souvenir qu’on essaie vainement de revivre jusqu’au dernier souffle.
– Un poète, mon ami ! et je te demande un peu ce qu’il est venu faire en ce monde, où le premier devoir de l’homme est de gagner de l’argent !
– On dit maintenant : qu’est-ce que cela rapporte ? Eh bien, le jour où une guerre rapportera quelque chose, comme une affaire industrielle, la guerre se fera.
– Un poète, mon ami ! et je te demande un peu ce qu’il est venu faire en ce monde, où le premier devoir de l’homme est de gagner de l’argent !
– On dit maintenant : qu’est-ce que cela rapporte ? Eh bien, le jour où une guerre rapportera quelque chose, comme une affaire industrielle, la guerre se fera.
– N’y a-t-il donc aucun remède à cela, demanda Michel.
– Aucun, tant que régneront la finance et la machine ! Et encore, j’en veux surtout à la machine !
– Pourquoi cela !
– Parce que la finance a cela de bon qu’elle peut au moins payer les chefs-d’œuvre, et il faut bien manger, même quand on a du génie !
– N’y a-t-il donc aucun remède à cela, demanda Michel.
– Aucun, tant que régneront la finance et la machine ! Et encore, j’en veux surtout à la machine !
– Pourquoi cela !
– Parce que la finance a cela de bon qu’elle peut au moins payer les chefs-d’œuvre, et il faut bien manger, même quand on a du génie !
Le progrès n’est point aux aérostats, citoyens ballonistes, il est aux appareils volants. L’oiseau vole, et ce n’est point un ballon, c’est une mécanique !
Le progrès n’est point aux aérostats, citoyens ballonistes, il est aux appareils volants. L’oiseau vole, et ce n’est point un ballon, c’est une mécanique !
Le design fiction se déploie dans l’espace entre l’arrogance de la science factuelle et l’imaginaire sérieusement ludique de la science-fiction, faisant des choses qui sont à la fois vraies et fausses, tout en étant conscient de l’ironie de la confusion – et la revendiquant même comme un avantage. C’est une pratique de design, tout d’abord, parce qu’elle ne fait pas autorité, elle n’a aucun intérêt à définir une vérité canonique. Elle peut travailler confortablement avec le vernaculaire et le pragmatique et parce qu’elle a dans son vocabulaire le mot “personne” – et non “utilisateurs” – avec tout ce que cela implique. Finalement, parce qu’elle peut fonctionner avec esprit, embrasser les situations paradoxales et adopter une position critique. Elle ne présume rien sur l’avenir, si ce n’est qu’il peut y avoir des avenirs simultanés et multiples et même une fin à tout.
Le design fiction se déploie dans l’espace entre l’arrogance de la science factuelle et l’imaginaire sérieusement ludique de la science-fiction, faisant des choses qui sont à la fois vraies et fausses, tout en étant conscient de l’ironie de la confusion – et la revendiquant même comme un avantage. C’est une pratique de design, tout d’abord, parce qu’elle ne fait pas autorité, elle n’a aucun intérêt à définir une vérité canonique. Elle peut travailler confortablement avec le vernaculaire et le pragmatique et parce qu’elle a dans son vocabulaire le mot “personne” – et non “utilisateurs” – avec tout ce que cela implique. Finalement, parce qu’elle peut fonctionner avec esprit, embrasser les situations paradoxales et adopter une position critique. Elle ne présume rien sur l’avenir, si ce n’est qu’il peut y avoir des avenirs simultanés et multiples et même une fin à tout.
Il devient de plus en plus difficile de gérer directement les situations et de régler les problèmes, car il es impossible de remonter la ligne de causalité. La cause de B n’est pas juste A, mais aussi D, E et peut-être F et parfois G. H joue également un rôle, mais nous ne le savons pas. Et cela évolue dans le temps. Le temps que nous le déterminions, il sera trop tard.
Il devient de plus en plus difficile de gérer directement les situations et de régler les problèmes, car il es impossible de remonter la ligne de causalité. La cause de B n’est pas juste A, mais aussi D, E et peut-être F et parfois G. H joue également un rôle, mais nous ne le savons pas. Et cela évolue dans le temps. Le temps que nous le déterminions, il sera trop tard.
Le modèle « pour faire grand, il faut viser grand d’entrée de jeu », si efficace dans des environnements stables, ne fonctionne plus et représente un risque énorme pour l’organisation: en se trompant, viser grand signifie échouer en grand!
Le modèle « pour faire grand, il faut viser grand d’entrée de jeu », si efficace dans des environnements stables, ne fonctionne plus et représente un risque énorme pour l’organisation: en se trompant, viser grand signifie échouer en grand!
Mon père fit construire ce palais pour moi, le saviez-vous ? Il disait qu’il me protègerait du monde. Mais qui nous protège de nous-mêmes ?
Mon père fit construire ce palais pour moi, le saviez-vous ? Il disait qu’il me protègerait du monde. Mais qui nous protège de nous-mêmes ?
Nous mourrons, mais nos actes ne meurent pas. Ils se perpétuent dans leurs conséquences infinies.
Passants d’un jour, nos pas laissent dans le sable de la route des traces éternelles.
Rien n’arrive qui n’ait été déterminé par ce qui l’a précédé et l’avenir est fait des prolongements inconnus du passé.
Nous mourrons, mais nos actes ne meurent pas. Ils se perpétuent dans leurs conséquences infinies.
Passants d’un jour, nos pas laissent dans le sable de la route des traces éternelles.
Rien n’arrive qui n’ait été déterminé par ce qui l’a précédé et l’avenir est fait des prolongements inconnus du passé.
Ce déplacement de vingt-trois degrés vingt-huit minutes suffira pour que notre immeuble polaire reçoive une quantité de chaleur suffisant à fondre les glaces accumulées depuis des milliers de siècles !
Ce déplacement de vingt-trois degrés vingt-huit minutes suffira pour que notre immeuble polaire reçoive une quantité de chaleur suffisant à fondre les glaces accumulées depuis des milliers de siècles !
L’apprenance est en définitive la condition de l’engagement dans un processus d’individuation visant une liberté positive. lI s’agit bien de se confronter à l’inconnu et de prendre le risque de cheminer avec l’altérité ! .. On trouvera ainsi, sur le fronton du temple de Delphes, les clés de l’apprenance qui nous conduisent vers la sagesse: « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux. »
L’apprenance est en définitive la condition de l’engagement dans un processus d’individuation visant une liberté positive. lI s’agit bien de se confronter à l’inconnu et de prendre le risque de cheminer avec l’altérité ! .. On trouvera ainsi, sur le fronton du temple de Delphes, les clés de l’apprenance qui nous conduisent vers la sagesse: « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux. »
En Ukraine […] Aux Européens de s’occuper de leurs problèmes. C’est rappeler à ceux-ci que l’engagement américain sur leur continent ne repose pas sur une solidarité occidentale fondée sur des valeurs communes comme ils s’en gargarisent mais, de manière plus solide, sur la nécessité pour Washington de s’assurer qu’aucune menace ne puisse y apparaître.
En Ukraine […] Aux Européens de s’occuper de leurs problèmes. C’est rappeler à ceux-ci que l’engagement américain sur leur continent ne repose pas sur une solidarité occidentale fondée sur des valeurs communes comme ils s’en gargarisent mais, de manière plus solide, sur la nécessité pour Washington de s’assurer qu’aucune menace ne puisse y apparaître.
Votre père était un artiste. Ce mot dit tout. J’aime à penser que vous n’avez pas hérité de ses malheureux instincts. Cependant, j’ai découvert en vous des germes qu’il importe de détruire. Vous nagez volontiers dans les sables de l’idéal et, jusqu’ici, le résultat le plus clair de vos efforts a été ce prix de vers latins, que vous avez honteusement remporté hier.
Votre père était un artiste. Ce mot dit tout. J’aime à penser que vous n’avez pas hérité de ses malheureux instincts. Cependant, j’ai découvert en vous des germes qu’il importe de détruire. Vous nagez volontiers dans les sables de l’idéal et, jusqu’ici, le résultat le plus clair de vos efforts a été ce prix de vers latins, que vous avez honteusement remporté hier.
Si la consommation du fer est assurée jusqu’à la fin du siècle, celle de la houille ne l’est pas. Loin de là. Les gens avisés, qui se préoccupent de l’avenir, même quand il se chiffre par plusieurs centaines d’années, doivent donc rechercher les charbonnages partout où la prévoyante nature les a formés aux époques géologiques.
Si la consommation du fer est assurée jusqu’à la fin du siècle, celle de la houille ne l’est pas. Loin de là. Les gens avisés, qui se préoccupent de l’avenir, même quand il se chiffre par plusieurs centaines d’années, doivent donc rechercher les charbonnages partout où la prévoyante nature les a formés aux époques géologiques.
Ce qui doit être clair, c’est que le nouveau concept d’armement est en train de donner naissance à des armes étroitement liées à la vie des populations civiles.
Si notre première remarque est que l’apparition des armements de conception nouvelle élèvera à coup sûr la guerre future à un niveau difficilement imaginable par les individus – et même par les militaires -, la seconde est que le nouveau concept d’armement provoquera un grand étonnement – chez les gens ordinaires comme chez les militaires -, causé par le fait que les choses banales, familières, peuvent aussi devenir des armes de guerre. Nous croyons qu’un beau matin les hommes découvriront avec surprise que des objets aimables et pacifiques ont acquis des propriétés offensives et meurtrières.
Ce qui doit être clair, c’est que le nouveau concept d’armement est en train de donner naissance à des armes étroitement liées à la vie des populations civiles.
Si notre première remarque est que l’apparition des armements de conception nouvelle élèvera à coup sûr la guerre future à un niveau difficilement imaginable par les individus – et même par les militaires -, la seconde est que le nouveau concept d’armement provoquera un grand étonnement – chez les gens ordinaires comme chez les militaires -, causé par le fait que les choses banales, familières, peuvent aussi devenir des armes de guerre. Nous croyons qu’un beau matin les hommes découvriront avec surprise que des objets aimables et pacifiques ont acquis des propriétés offensives et meurtrières.
Les êtres sauvages, commença-t-il. Ca m’a toujours paru un peu erroné de dire ça d’eux. Ils ne sont pas sauvages. En tout cas, pas comme la plupart des gens le conçoivent. Observez-les. voyez comment il sont les uns envers les autres. Ils sont plus dociles que nous. Je crois que c’est parce qu’ils savent d’emblée comment aimer et que nous, nous devons l’apprendre. Je vois cela en eux. Comme l’amour les rend dociles. Pas seulement entre eux. La nature. Son mystère. L’attraction de la lune. Le ciel. toute l’atmosphère qui s’en dégage. C’est ce qui m’attire. Cette grande ouverture qu’ils offrent. c’est ce que j’essaie de ressentir quand je suis avec eux. Ce que j’esaie de voir et de saisir, si j’ai de la chance. Cette authenticité.
Les êtres sauvages, commença-t-il. Ca m’a toujours paru un peu erroné de dire ça d’eux. Ils ne sont pas sauvages. En tout cas, pas comme la plupart des gens le conçoivent. Observez-les. voyez comment il sont les uns envers les autres. Ils sont plus dociles que nous. Je crois que c’est parce qu’ils savent d’emblée comment aimer et que nous, nous devons l’apprendre. Je vois cela en eux. Comme l’amour les rend dociles. Pas seulement entre eux. La nature. Son mystère. L’attraction de la lune. Le ciel. toute l’atmosphère qui s’en dégage. C’est ce qui m’attire. Cette grande ouverture qu’ils offrent. c’est ce que j’essaie de ressentir quand je suis avec eux. Ce que j’esaie de voir et de saisir, si j’ai de la chance. Cette authenticité.
Les histoires ont une fonction cognitive fondamentale : elles sont le moyen par lequel le cerveau émotionnel donne du sens aux informations recueillies par le cerveau rationnel. […] Nous avons besoin de rêver, d’imaginer quelles maisons nous pourrions habiter, dans quelles villes nous pourrions évoluer, quels moyens nous utiliserions pour nous déplacer, comment nous produirions notre nourriture, de quelle façon nous pourrions vivre ensemble, décider ensemble, partager notre planète avec tous les êtres vivants.
Petit à petit, ces récits d’un genre nouveau pourraient mâtiner nos représentations, contaminer positivement les esprits et, s’ils sont largement partagés, se traduire structurellement dans des entreprises, des lois, des paysages…
Les histoires ont une fonction cognitive fondamentale : elles sont le moyen par lequel le cerveau émotionnel donne du sens aux informations recueillies par le cerveau rationnel. […] Nous avons besoin de rêver, d’imaginer quelles maisons nous pourrions habiter, dans quelles villes nous pourrions évoluer, quels moyens nous utiliserions pour nous déplacer, comment nous produirions notre nourriture, de quelle façon nous pourrions vivre ensemble, décider ensemble, partager notre planète avec tous les êtres vivants.
Petit à petit, ces récits d’un genre nouveau pourraient mâtiner nos représentations, contaminer positivement les esprits et, s’ils sont largement partagés, se traduire structurellement dans des entreprises, des lois, des paysages…
Notre environnement est composé de trois types de systèmes:
1. Ceux gouvernés par la prédiction
– la distribution d’événements est connue en théorie et a priori
– exemple: le lancer de dés
2. Ceux gouvernés par le risque
– la distribution d’événement est connue empiriquement donc a posteriori, en observant les tirages au cours du temps
– exemple: vol de voitures
3. Ceux gouvernés par l’incertitude
– la nature des événements n’est pas connue a priori et leur distribution ne peut donc pas l’être
– exemple: marché émergent, révolution, tout événement inédit
(expliquant la théorie de Frank Knight dans «Risk, Uncertainty and Profit» – 1921)
Notre environnement est composé de trois types de systèmes:
1. Ceux gouvernés par la prédiction
– la distribution d’événements est connue en théorie et a priori
– exemple: le lancer de dés
2. Ceux gouvernés par le risque
– la distribution d’événement est connue empiriquement donc a posteriori, en observant les tirages au cours du temps
– exemple: vol de voitures
3. Ceux gouvernés par l’incertitude
– la nature des événements n’est pas connue a priori et leur distribution ne peut donc pas l’être
– exemple: marché émergent, révolution, tout événement inédit
(expliquant la théorie de Frank Knight dans «Risk, Uncertainty and Profit» – 1921)
Les Américains ont un fort penchant inné pour les machines et les articles de luxe et ils ont tendance à rechercher l’excellence et la perfection de la technique, et même à transformer les machines, y compris les armes, en articles de luxe. Le général Patton, qui aimait arborer des pistolets à crosse d’ivoire, est typique de ce comportement. Cette inclination les conduit à manifester de manière rigide une passion confinant à la superstition à l’égard de la technique et des armes, et à toujours penser que c’est par ce moyen qu’ils trouveront le chemin de la victoire.
Elle les conduit aussi à toujours redouter que leur position dominante en matière d’armements ne soit ébranlée, et ils s’emploient continuellement à réduire cette inquiétude en fabriquant toujours plus d’armes nouvelles et complexes. Le résultat, c’est que lorsque les systèmes d’armes qui deviennent chaque jour plus lourds et plus complexes entrent en conflit avec les principes simples du combat réel, les Américains privilégient toujours les armes. Ils préféreraient considérer la guerre comme un marathon que de l’envisager comme une épreuve d’esprit, de courage, de sagesse et de stratégie. Ils pensent que la voie de la victoire leur sera toujours ouverte. Pareille confiance en soi leur a fait oublier une réalité simple : la guerre n’est pas tant une course, où rivalisent des techniques et des armes, qu’un terrain de jeu où la balle change continuellement de camp en raison de nombreux facteurs indéterminés. Porter des survêtements Adidas et des chaussures Nike ne garantit pas la victoire.
Les Américains ont un fort penchant inné pour les machines et les articles de luxe et ils ont tendance à rechercher l’excellence et la perfection de la technique, et même à transformer les machines, y compris les armes, en articles de luxe. Le général Patton, qui aimait arborer des pistolets à crosse d’ivoire, est typique de ce comportement. Cette inclination les conduit à manifester de manière rigide une passion confinant à la superstition à l’égard de la technique et des armes, et à toujours penser que c’est par ce moyen qu’ils trouveront le chemin de la victoire.
Elle les conduit aussi à toujours redouter que leur position dominante en matière d’armements ne soit ébranlée, et ils s’emploient continuellement à réduire cette inquiétude en fabriquant toujours plus d’armes nouvelles et complexes. Le résultat, c’est que lorsque les systèmes d’armes qui deviennent chaque jour plus lourds et plus complexes entrent en conflit avec les principes simples du combat réel, les Américains privilégient toujours les armes. Ils préféreraient considérer la guerre comme un marathon que de l’envisager comme une épreuve d’esprit, de courage, de sagesse et de stratégie. Ils pensent que la voie de la victoire leur sera toujours ouverte. Pareille confiance en soi leur a fait oublier une réalité simple : la guerre n’est pas tant une course, où rivalisent des techniques et des armes, qu’un terrain de jeu où la balle change continuellement de camp en raison de nombreux facteurs indéterminés. Porter des survêtements Adidas et des chaussures Nike ne garantit pas la victoire.
Cet insuccès prouvait-il que l’opération était impossible à réaliser, que les forces dont disposent les hommes ne seront jamais suffisantes pour amener une modification dans le mouvement diurne de la Terre, que jamais les territoires du pôle arctique ne pourront être déplacés en latitude pour être reportés au point où les banquises et les glaces seraient naturellement fondues par les rayons solaires ?
Cet insuccès prouvait-il que l’opération était impossible à réaliser, que les forces dont disposent les hommes ne seront jamais suffisantes pour amener une modification dans le mouvement diurne de la Terre, que jamais les territoires du pôle arctique ne pourront être déplacés en latitude pour être reportés au point où les banquises et les glaces seraient naturellement fondues par les rayons solaires ?
La chute des justes vient toujours de la main de ceux qui leur doivent le plus. On ne trahit pas ceux qui veulent nous enfoncer mais ceux qui nous tendent la main, même si ce n’est que pour ne pas avoir à reconnaître la dette de gratitude que nous avons à leur égard.
La chute des justes vient toujours de la main de ceux qui leur doivent le plus. On ne trahit pas ceux qui veulent nous enfoncer mais ceux qui nous tendent la main, même si ce n’est que pour ne pas avoir à reconnaître la dette de gratitude que nous avons à leur égard.