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La vague artificielle #2
Et si la première fonction des vagues était simplement de rendre heureux ? Ce n’est pas Vincent Duvignac qui nous dira le contraire. Surfeur professionnel

Q274 · DéponcifIAGe: détourner l’IA pour s’éloigner des futurs attendus
Et si l’intelligence artificielle générative n’était pas l’outil d’innovation qu’on imagine, mais plutôt un miroir de nos imaginaires dominants ?
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Q206 · Que nous apprend la fenêtre d’Overton en prospective ?
Si le contexte n’est pas nécessairement politique, le concept d’une fenêtre qui change de taille et se déplace s’adapte extrêmement bien aux idées prospectives que

#16 Xavier Pavie · S’exercer à questionner
Xavier Pavie est philosophe, Professeur à l’ESSEC Business School.
Auteur d’une thèse sur la réception des exercices spirituels dans la philosophie contemporaine, il continue de

#54 Hélène Le Teno · Guider par l’intelligence du coeur
Hélène Le Teno est présidente de la Heart Leadership University, une association d’intérêt général qui œuvre pour développer un leadership guidé par l’intelligence du cœur,

#36 Mélanie Marcel · Réconcilier science et conscience
Mélanie Marcel est ingénieur, diplômée de l’École Supérieure de Physique et Chimie Industrielles de Paris. À la fois passionnée de sciences et entrepreneure dans l’âme,

#19 Gaya Herrington · Limiting Growth
Gaya Herrington is Vice-President of ESG Research at Schneider Electric and she also serves as Advisor to the Club of Rome.

CrétinIAsation
La crétinIAsation s’effectue par la délégation aux IA des actions quotidiennes.

Phonositose
État pathologique caractérisé par une relation parasitaire instaurée par le téléphone portable. L’appareil numérique adopte le comportement d’un parasite vivant aux dépens d’une autre espèce.

Solastagie
Le terme de solastalgie a été forgé en 2003 par le philosophe australien Glenn Albrecht pour désigner un sentiment de mal-être spécifique ressenti par les

Deepcratie
La deepcratie existe lorsque les fondations des systèmes démocratiques sont fragilisées par la multiplication de contenus politiques fabriqués par les intelligences artificielles.

Les kilos de la colère
La France est à l’arrêt. Partout dans le pays, des millions de personnes déferlent dans les rues, exigeant la démission du Président et la dissolution

Des pissenlits pour nos racines
Par une lettre adressée à sa fille victime des pesticides présents dans les fleurs, une fleuriste raconte la disparition des fleurs de notre quotidien et

Faux et usages de faux
Des fakes détruisant la crédibilité d’un influenceur provoquent une crise de confiance généralisée. Elle révèle la fragilité d’une société saturée d’informations invérifiables et fait craindre

Un virus décime le machisme
Le virus MistY décime la population masculine. Un homme raconte comment ce virus a créé une brèche dans son machisme et lui a permis d’avoir
L’avenir n’existe pas. Il n’existe absolument pas.
Cette représentation mentale du temps comme une flèche est un piège intellectuel ;[…] Seuls existent le présent, et le passé qui se condense en lui. Le “non-encore être” est encore du non-être ; et même le possible doit être créé.
En réalité, notre avenir ne sera rien d’autre que le résultat de nos choix.
Les deux opérations sont à pratiquer alternativement, parce qu’elles se complètent : soit, , en lui témoignant son assentiment, on conduit l’autre à « s’ouvrir » et, sortant de sa réserve, à exprimer complètement son sentiment ; soit, au contraire, on lui fait délibérément barrage pour que, face à ce « blocage », il laisse apparaître soudain son vrai sentiment – et quon puisse « conclure » sur la véracité de ce qu’il disait.
La première manoeuvre est exploratoire, l’autre de contrôle ; la première favorisant son expansion, fait apparaître ce que l’autre veut, la seconde, suscitant sa réaction, laisse transparaître ce qu’il prétendait cacher ; combinées ensemble, elles servent à « sonder » l’autre et à « jauger » : soit on va dans sons sens, pour que lui-même se laisse aller ; soit on va en sens contraire, pour que, se rebiffant, il donne à mesurer sa résistance. Car sa réticence et son silence aussi sont révélateurs. Dans un cas comme dans l’autre, qu’il « ouvre » ou « ferme » la bouche, qu’il se libère ou qu’on le réprime, l’autre est perçu, ou plutôt manié, comme un pur dispositif (à l’instar, est-il dit, des deux facteurs opposés et complémentaires, yin et yang, qui constituent tout réalité).
L’amour est une contrée vierge. Chaque pas qui nous en rapproche nous transforme. Nous grandit. Change la géographie de qui nous sommes. Et si on est assez courageux pour y pénétrer seul et y trouver sa place, on ne connaîtra plus jamais la solitude parce qu’on est arrivé à vivre dans tout ce que l’amour touche.

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Q308 · Apprendre sans écouter
La personnalisation était censée rendre la technologie plus humaine, anticiper nos besoins, simplifier nos choix et nous faire gagner du temps. Mais en réalité, la

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Le technoviste regarde la technologie comme un phénomène vivant. Il en suit les frémissements, les hésitations, les bifurcations. Il observe ce qui naît, ce qui
En politique, seuls les vaincus ont tort et l’Histoire, en poursuivant son cours, les foule de son pas d’airain.
Il ne s’agit pas de choisir entre prévision et prospective, mais de les associer. Chacune exige l’autre. Il faut, à la fois, savoir dans quelle direction l’on marche et s’assurer de l’endroit où l’on va poser le pied pour le prochain pas.
Tout le monde me connaît mais personne ne peut me raconter. Personne ne me connaît même si tout le monde a entendu mon nom. Si tout le monde parle ensemble, cela donne quelque chose qui me ressemble mais n’est pas moi. Toutes les actions de tout le monde me construisent. Je suis le sang dans les rues, la catastrophe impossible à oublier. Je suis la marée à l’oeuvre sous les fondations du monde, que personne ne voit ni ne sent. Je me déroule au présent mais ne suis contée que dans le futur, où l’on pense alors parler du passé sauf que l’on ne parle, encore et toujours, que du présent. Je n’existe pas mais je suis tout.
Voilà, vous me reconnaissez. Je suis l’Histoire. Faites-moi belle.
Le conquérant est toujours pacifique (comme Bonaparte l’a constamment affirmé) : il envahirait volontiers notre Etat sans combat. Mais pour l’en empêcher, il nous faut vouloir la guerre et donc aussi la préparer. En d’autres termes : ce sont précisément les faibles, ceux qui sont contraints à se défendre, qui doivent toujours être armés pour ne pas se laisser surprendre. Ainsi le veut l’art de la guerre.

