Le monde de la réalité a ses limites ; le monde de l’imagination est sans frontières.
Un beau poème, une idée, une découverte – cela n’a pas de valeur certaine. S’ils se détruisent avant d’être connus, rien n’a eu lieu. S’ils agissent, s’ils se cramponnent à un homme, puis à un autre, leur protée devient incalculable; elle participe de ce qui adviendra de l’homme. Si l’homme périt sans autre effet, ils périront aussi de cette manière.
Le progrès, loin de consister dans le changement, dépend de la rémanence. Quand le changement est absolu, il ne reste rien à perfectionner et aucune direction n’est donnée vers une possible amélioration… Quand l’expérience n’est pas conservée, les balbutiements sont perpétuels.
Nous pensons parfois : quitte à changer beaucoup de choses, autant tout changer. Cela n’a pourtant de sens que si « tout » est un ensemble interconnecté.
Tout ce qu’un homme est capable d’imaginer, d’autres hommes seront capables de le réaliser.
Se qualifier, c’est se classifier. Se classifier c’est se perdre.
L’espoir est généralement un mauvais guide, même s’il est au passage d’excellente compagnie.
Les commencements impliquent de nouvelles situations. Les nouveaux départs impliquent de nouvelles compréhensions, valeurs, attitudes et par-dessus tout de nouvelles identités.
Ce qui est techniquement optimal prend le pas sur ce qui est socialement légitime.
Ne pas me souvenir de mes fautes ne suffit pas à m’absoudre de les avoir commises.
Avant même de nous intéresser aux enjeux éthiques liés aux technologies, il serait de bon ton de nous interroger sur nos propres modalités de réflexion.
Le plus grand danger, dans les moments de turbulence, n’est pas la turbulence; c’est d’agir avec la logique d’hier.
Se réunir est un début,
rester ensemble est un progrès,
travailler ensemble est la réussite.
C’est la roulette parfois russe plus que les échecs qui offre la meilleure métaphore des relations internationales.
Nous sommes expulsés des cycles de vie qui s’achèvent et ce bond est le plus difficile à faire : renoncer à sa foi, à son amour alors qu’on préfèrerait renouveler la croyance et recréer la passion.
Le plus grand danger, dans les moments de turbulence, n’est pas la turbulence; c’est d’agir avec la logique d’hier.
Le plus grand danger, dans les moments de turbulence, n’est pas la turbulence; c’est d’agir avec la logique d’hier.
Nous percevons le monde avant d’y réagir, et nous réagissons non pas à ce que nous percevons, mais toujours à ce que nous en déduisons.
Nous percevons le monde avant d’y réagir, et nous réagissons non pas à ce que nous percevons, mais toujours à ce que nous en déduisons.
Internet ? On s’en fout, ça ne marchera jamais
Internet ? On s’en fout, ça ne marchera jamais
Aucune opération ne peut se planifier avec certitude au-delà de la première confrontation avec le gros des forces de l’ennemi.
Aucune opération ne peut se planifier avec certitude au-delà de la première confrontation avec le gros des forces de l’ennemi.
Grâce à nos îles, nous pourrons créer des micronations et inventer des modes de gouvernance décentralisés.
Grâce à nos îles, nous pourrons créer des micronations et inventer des modes de gouvernance décentralisés.
Mais l’intelligence ne protège de rien, même pas de la stupidité.
Mais l’intelligence ne protège de rien, même pas de la stupidité.
Les civilisations meurent par suicide, non par meurtre.
Les civilisations meurent par suicide, non par meurtre.
Notre responsabilité morale n’est pas d’arrêter le futur mais de le façonner… acheminer notre destin dans une direction humaine et atténuer le trauma de la transition.
Notre responsabilité morale n’est pas d’arrêter le futur mais de le façonner… acheminer notre destin dans une direction humaine et atténuer le trauma de la transition.
La vraie morale, c’est la paix.
La vraie morale, c’est la paix.
Les erreurs sont toutes là, elles attendent d’être faites.
Les erreurs sont toutes là, elles attendent d’être faites.
Nous ne voyons que la face des problèmes que nous savons éclairer intellectuellement. Les autres faces sont invisibles.
Nous ne voyons que la face des problèmes que nous savons éclairer intellectuellement. Les autres faces sont invisibles.
Ce que nous appelons réalité n’est que l’intersection de nos mondes respectifs.
Ce que nous appelons réalité n’est que l’intersection de nos mondes respectifs.
Courage is what it takes to stand up and speak; courage is also what it takes to sit down and listen.
Courage is what it takes to stand up and speak; courage is also what it takes to sit down and listen.
La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes
La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes
Je trouve au vingtième siècle un défaut
Qui tient en peu de mots :
Il est par trop aventureux.
J’aspire à une douce et morne monotonie,
Si quelqu’un a ça sur lui.
Je trouve au vingtième siècle un défaut
Qui tient en peu de mots :
Il est par trop aventureux.
J’aspire à une douce et morne monotonie,
Si quelqu’un a ça sur lui.
L’unique joie en ce monde est le commencement.
L’unique joie en ce monde est le commencement.
En réalité il est plus facile de réagir que d’agir.
En réalité il est plus facile de réagir que d’agir.
En prenant possession d’un état, le conquérant doit réfléchir soigneusement aux mesures sévères qui pourraient être nécessaires puis les exécuter d’un seul coup. Les actes de cruauté devraient être commis tous en même temps.
En prenant possession d’un état, le conquérant doit réfléchir soigneusement aux mesures sévères qui pourraient être nécessaires puis les exécuter d’un seul coup. Les actes de cruauté devraient être commis tous en même temps.
Face à l’inédit, il n’y a pas d’hypothèse. Il n’y a peut-être même pas de problème identifié.
Face à l’inédit, il n’y a pas d’hypothèse. Il n’y a peut-être même pas de problème identifié.
C’est la conscience de l’estime qu’on nous porte qui nous pousse en avant. Le refus de décevoir cette estime nous permet de conserver notre dignité. De nous y efforcer du moins.
C’est la conscience de l’estime qu’on nous porte qui nous pousse en avant. Le refus de décevoir cette estime nous permet de conserver notre dignité. De nous y efforcer du moins.
Exister c’est changer, changer c’est mûrir, mûrir c’est se créer soi-même sans fin.
Exister c’est changer, changer c’est mûrir, mûrir c’est se créer soi-même sans fin.
Méfions-nous des alliances qui oublient les causes qui leur ont donné naissance.
Méfions-nous des alliances qui oublient les causes qui leur ont donné naissance.