Malgré toutes les ressemblances toute situation de vie a, comme un nouveau né, un visage unique, qui n’a jamais existé auparavant et que l’on ne retrouvera jamais plus. Elle appelle une réaction qui ne peut être préméditée. Elle ne demande rien qui appartienne au passé. Elle appelle une présence, une responsabilité. Elle appelle l’être tout entier. Ne te contente pas d’agir – sois là.

Le monde de la réalité a ses limites ; le monde de l’imagination est sans frontières.

Une surprise, c’est la réalité qui fait «Coucou!» en nous disant que nos modèles mentaux ne lui correspondent plus.

La maladie frappe les hommes quand ils sont exposés au changement.

Il est plus facile d’obtenir le pardon que d’être assuré d’une permission.

Si vous ne faites pas attention à la périphérie, celle-ci change et devient le centre.

Il s’agit de trouver un équilibre entre le virtuel et le réel, entre l’acquisition de connaissances et le développement personnel. Pour connaître le monde, il faut se connaître soi-même. Et parfois, cela signifie de se déconnecter pour se reconnecter à soi-même.

Seul celui qui accomplit beaucoup avec peu de moyens atteint vraiment son but.

Dès qu’on pose la sculpture quelque part, ça interroge. Les gens viennent voir. Ça provoque curiosité et discussions, sur le réchauffement climatique, le tourisme de masse, le problème des déchets, très présent au Groenland…

Les Américains ont besoin du téléphone, mais pas nous. Nous avons beaucoup de garçons de courses.

La réalisation d’une machine volante plus lourde que l’air est impossible.

L’oiseau est un instrument qui fonctionne selon les lois mathématiques et l’Homme n’a qu’à mettre au point une machine susceptible de reproduire chacun de ses mouvements.

Si j’avais demandé aux gens ce qu’ils voulaient, ils m’auraient répondu des chevaux plus rapides.

L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire.

Les obstacles sont inventés pour être vaincus.

Partout où la propriété est un droit individuel, où toutes les choses se mesurent par l’argent, on ne pourra ­jamais organiser la justice et la prospérité sociale. À moins que vous considériez comme juste la société où ce qu’il y a de meilleur est le partage des plus méchants. Ou que vous estimiez heureux l’État où la fortune publique se trouve la proie d’une poignée d’individus insatiables de jouissances, tandis que la masse est dévorée par la misère.

Si l’on sait exactement ce qu’on va faire, à quoi bon le faire ?

L’attente est la rouille de l’âme.

C’est une évidence qu’il faut plus de fantaisie pour comprendre comment le monde est fait que pour l’inventer.

Toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement.

Votre clarté d’esprit souligne si bien ces temps obscurs que l’on en vient parfois, vous lisant, à croire à la possibilité d’en sortir et à l’existence d’un chemin

Le médiologue entend «désidéologiser» les idéologies pour comprendre leur action, c’est-à-dire passer de l’histoire des idées à celle de leurs relais et supports.

Communiquer consiste à transporter une information dans l’espace, à l’intérieur d’une même sphère spatio-temporelle, et transmettre : à transporter une information dans le temps, entre sphères spatio-temporelles différentes.

Le futur arrive toujours trop vite, et pas dans le bon ordre.

Le monde ne craint pas les idées nouvelles. Il peut catégoriser n’importe quelle idée mais pas une nouvelle expérience.