Merci monsieur Pitrel pour ce podcast. Vous avez mentionné Jean Marc Jancovici et le shift project au cours de l'entretien. Je fais moi-même partie du groupe local des shifters de Toulon et nous cherchons un peu de…
En aucun cas ! C'est l'angle « sectoriel » de l'article qui veut cela, en parlant du secteur de l'éducation et non de l'éducation au sens large.
Merci de la réponse ! Nul doute que le sujet soit complexe et compliqué ! Cela me surprend tout de même de constater que le rôle des parents se voit désormais défini en rapport à une technologie…

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Naviguer dans l’incertitude : Outils pratiques pour façonner le futur2050, comment dépasser le modèle de l’entreprise prédatrice de la Nature ?AnticipaTechSuisse+Anticip’Action!Qui nous défendra demain ?

Il faut faire des recherches pour le plaisir de chercher, pour ce que la science offre de beau, en gardant à l’esprit qu’une découverte scientifique peut, comme le radium, servir l’humanité.

On ne changera pas le monde avec de l’eau tiède, mais avec de l’audace.

Une fois un mot dit, il peut seulement être pardonné, jamais oublié.

Le savoir est un bien non-excluable, non rival, et cumulatif. Non-excluable signifie qu’il est difficile de le rendre exclusif et de le protéger éternellement. Exclure un tiers de son usage est coûteux et temporaire. Non rival veut dire qu’il ne se détruit pas à l’usage. Nous pouvons utiliser une connaissance des milliers de fois sans qu’il n’en coûte, et des milliers de personnes peuvent l’utiliser sans que personne n’en soit privé. Cumulatif, enfin, envoie à l’idée que toute connaissance peut produire de nouvelles connaissances, elles-mêmes non rivales et non-excluables. Le savoir est un bien de production et non un bien de consommation. L’économie de la connaissance est au service de l’économie de la vie.

Rappelez-vous que les stratégies d’apprentissage qui ont un risque élevé d’être inefficaces sont généralement celles qui sont préférées. Là où la technologie allège votre cerveau, elle crée un nouveau besoin d’effort. Il s’appelle le progrès et c’est à chacun de nous de l’inventer.

Soyez réalistes, exigez l’impossible.

Dans une guerre, le temps joue pour la masse, pas la technologie.

Puisque nous sommes soldats, il ne faut pas nous envoyer à la bataille en imaginant que nous pourrions ne pas avoir à combattre. Ou que nous pourrions ne combattre que modérément, avec la retenue qui sied à nos pudeurs de démocrates. Un soldat ne peut pas se lancer dans la terrible mêlée sans être happé par cette exigence, puissante, du déchaînement de la violence.
Il s’y confrontera avec toute son énergie, toute son intelligence, tout son courage. Avec tous les moyens disponibles également. Et qui doivent être rassemblés en qualité et en quantité suffisantes pour vaincre. À la guerre, la ratiocination et les calculs de rentabilité exposent au risque de l’impuissance et de la perte de tout crédit.
Quelles que soient la taille et la force de l’ennemi, le combat est un engagement extrême, individuel et collectif, auquel il ne faut se résoudre que si l’on est prêt à en assumer le coût.

Malheureusement, l’homme perçoit les événements en fonction de son temps égoïste. Il ne voit que rarement les choses à une échelle plus altruiste. C’est aussi un héritage de l’autorité par soumission. Nous préférons ce qui est bon pour l’individu dans l’instant certain que ce qui est utile pour l’humanité dans l’avenir incertain. Chacun scrute difficilement au-delà de l’horizon de son univers : sa famille, son métier, son quartier. Or, s’il y a un endroit où il faut clairement se placer, c’est dans l’univers tout entier. Même si c’est avec le plus petit des grains de sable, en qui est-ce que je sers l’avenir de l’humanité ?

Nous sommes une communauté de
pratiques de la prospective.

Notre force, c’est la diversité !