
Q153 | Quelles interactions entre fictions audiovisuelles, prospective et innovation ?
Les histoires de science-fiction ont en commun l’insertion de technologies imaginaires, ou d’un élément scientifique spéculatif au sein de l’intrigue. Cette caractéristique fait de ces

Q275 | Être parent aujourd’hui, devenir parent demain
Parfois très présents, parfois à distance, souvent en mouvement, nous faisons ce que nous pouvons et c’est déjà beaucoup.
Il n’y a pas une

Q049 | Comment créer une passerelle entre opérationnels et prospectivistes pour se projeter dans un futur complexe ?
L’actualité récente nous force à expérimenter l’incertitude, d’abord générée par une pandémie, maintenant par des opérations militaires. Les opérationnels de l’armée ont besoin, pour s’y

Q285 | Personnes, modèles, possibilités : La prospective sociétale en action
À une époque de transformation rapide, où les percées technologiques, les crises écologiques et les changements géopolitiques redéfinissent notre monde, le besoin d’une approche prospective

Entretien avec Johann Rudolf Bircher
Johann Rudolf Bircher est responsable des activités de recherche au sein d’armasuisse. Cette fonction comprend l’élaboration de concepts de recherche stratégiques ainsi que la direction
Le vaincu doit accepter sa défaite mais le vainqueur doit également dominer sa victoire.
Je répondrai en style minijupe, c’est-à-dire suffisamment long pour couvrir l’argument et suffisamment court pour le rendre intéressant.
Apprendre est le seul acte intellectuel authentique.
Je ne peux pas dire que je suis particulièrement emballé par la science. En vérité, je ne l’ai jamais été : c’est-à-dire que je n’ai jamais suivi d’études scientifiques ni même fait d’expériences. Mais, quand j’étais jeune, j’adorais observer le fonctionnement des machines.
Les options technologiques ne sont pas matière à débat public, dans aucun cadre. Les innovations sont à la fois aléatoires dans leur surgissement et contraignantes dans leurs implications. Sans raison et sans pitié, contingentes et inexorables. Elles envahissent les sociétés en court-circuitant les Etats, et donc en les déligitimisant.
Sans doute ces derniers s’efforcent-ils d’encourager, de répartir les crédits, de surveiller les débordements. Mais, de plus en plus, ce qui est techniquement optimal prend le pas sur ce qui est socialement légitime.
Le domaine de l’obligatoire relève de moins en moins de le loi ou du règlement, de la directive, fut-elle européenne, ou de l’autorisation, et de plus en plus des normes, protocoles et standards imposées de facto par des acteurs privés, sans visage, sans adresse précise, un sigle en guise de nom. – résultats d’alliances entre groupes ou d’hégémonies industrielles.

Q220 | Transformer des billets prospectifs en une communauté de pratiques prospectives
Il y a définitivement un avant et un après 9 octobre 2024 pour ce qui concerne l’Atelier des futurs. Cette journée avait pour but, après

Q237 | L’équation de transition : façonner l’avenir au-delà des données
Nous devons accorder plus d’attention à un élément vital : les images du futur qui existent déjà dans nos esprits aujourd’hui. Ces modèles mentaux, ces
Nous ne voyons que la face des problèmes que nous savons éclairer intellectuellement. Les autres faces sont invisibles.
Si, par le passé, le jeu politique consistait à mettre au point un message qui unissait, aujourd’hui il s’agit de désunir de la manière la plus éclatante possible.
Pour conquérir une majorité, il ne faut plus converger vers le centre mais additionner les extrêmes.
Eh bien ! citoyens, dans l’obscurité qui nous environne, dans l’incertitude profonde où nous sommes de ce que sera demain, je ne veux prononcer aucune parole téméraire, j’espère encore malgré tout qu’en raison même de l’énormité du désastre dont nous sommes menacés, à la dernière minute, les gouvernements se ressaisiront et que nous n’aurons pas à frémir d’horreur à la pensée du cataclysme qu’entraînerait aujourd’hui pour les hommes une guerre européenne.
Les dirigeants politiques passent en général par trois étapes. Dans un premier temps, lorsqu’ils prennent le pouvoir, ils sont à l’écoute, ils savent qu’ils ne savent pas, ils essaient de comprendre comment interpréter leur rôle. Au bout d’un certain temps, ils se convainquent qu’ils ont accumulé suffisamment d’expérience, ils en savent assez pour s’imaginer qu’ils ont tout compris. C’est la phase la plus risquée, celle de l’hubris : « Vous n’avez pus envie d’couter les autres, écrit Blair, vous êtes le patron, qui en sait plus que vous ? » Seuls quelques-uns atteignent la dernière étape, celle de la maturité, où l’on se rend compte que son expérience ne constitue pas la somme totale de la connaissance politique et où l’on recommence à écouter les autres. La plupart des leaders, écrit Blair, n’y parviennent jamais.
