Merci monsieur Pitrel pour ce podcast. Vous avez mentionné Jean Marc Jancovici et le shift project au cours de l'entretien. Je fais moi-même partie du groupe local des shifters de Toulon et nous cherchons un peu de…
Merci ! Tout est clair !
En aucun cas ! C'est l'angle « sectoriel » de l'article qui veut cela, en parlant du secteur de l'éducation et non de l'éducation au sens large.
Merci de la réponse ! Nul doute que le sujet soit complexe et compliqué ! Cela me surprend tout de même de constater que le rôle des parents se voit désormais défini en rapport à une technologie…

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Si je devais fixer deux objectifs, je dirais que le premier est de toujours donner le meilleur de soi et d’y prendre du plaisir. Le second serait d’aider les autres à continuellement progresser et de procurer du plaisir.

L’habitude dévore les objets, les vêtements, les meubles, votre femme et la peur de la guerre… L’art existe pour nous aider à recouvrer la sensation de la vie.

Une fois un mot dit, il peut seulement être pardonné, jamais oublié.

Ce que je tiens pour certain, c’est que sur toute chose connue, la transmission devrait précéder l’expérimentation et qu’une seule voie pour apprendre sera toujours moins performante que plusieurs voies cumulées intelligemment.

Je ne critique pas la technologie qu’on nous offre parce qu’elle serait inerte ou stupide, non responsive ou robotisante. Je la critique parce qu’elle nous dévitalise en nous donnant l’illusion de faire plus de choses… qu’on fait pourtant moins bien. Je la critique parce que j’ai la conviction que ce qui a forgé la noblesse de notre humanité a tenu à cette confrontation constante (que nous n’avions jamais esquivée jusqu’à peu) avec l’altérité : l’altérité du minéral et des formes de vie, si multiples, celle de l’étranger qu’on apprivoise et du phénomène inconnu qu’on va finir par décrypter, l’altérité radicale de la mort, du dehors, et de l’incompréhensible.

Pour Sapiens, l’espace fertile n’est ni l’intérieur, ni l’extérieur : il est cette lisière tremblée où l’on s’élève en se confrontant à ce qui n’est pas nous et que j’aime à appeler : l’altérieur. L’altérieur est la ligne de touche de la science-friction. Il est l’hétérotopie native, le lieu où, si l’on écrit de l’imaginaire, il faut aller porter ses personnages pour les mettre au monde ; le lieu où, si l’on prétend vivre une vie qui mérite d’être vécue, alros il s’agit d’oser bivouaquer. Aux antipodes, notre modernité technique est l’empire de l’identique. Home est son biotope. Elle a fermé la porte et allumé les lumières. Elle a mis sous nos fesses des sofas et sous nos narines, à sniffer, la poudre blanche de la digitaline. Tout est contenu et appli, tout somme réplique et copie, du pareil au mime, et puis du mime au même, et puis du même au mème.

Pour être un révolutionnaire, il faut commencer par faire la révolution.

19 août 1960, La Havane

Sans feedback régulier, nous créons les conditions pour que les bonne pratiques s’oublient et que les mauvaises pratiquent se répètent. Si nous ne partageons pas de feedback en continu, nous devenons co-responsables des erreurs des autres.

Je ne pouvais pas courir le risque que quelqu’un me connaisse, parce que je ne pouvais pas courir le risque de me connaître moi-même. Cela, je le compris alors, aussi parfaitement que jamais je ne compris autre chose. Je ne savais pas pourquoi il en était ainsi pour moi. Je savais seulement que c’était comme ça. Je savais seulement que je m’enfuirais et que je continuerais toujours à m’enfuir parce qu’à ce moment-là j’avais appris qu’il était bien plus facile de partir si on n’était jamais arrivé pour de bon.

 

Livre blanc

Je ne critique pas la technologie qu’on nous offre parce qu’elle serait inerte ou stupide, non responsive ou robotisante. Je la critique parce qu’elle nous dévitalise en nous donnant l’illusion de faire plus de choses… qu’on fait pourtant moins bien. Je la critique parce que j’ai la conviction que ce qui a forgé la noblesse de notre humanité a tenu à cette confrontation constante (que nous n’avions jamais esquivée jusqu’à peu) avec l’altérité : l’altérité du minéral et des formes de vie, si multiples, celle de l’étranger qu’on apprivoise et du phénomène inconnu qu’on va finir par décrypter, l’altérité radicale de la mort, du dehors, et de l’incompréhensible.

Pour Sapiens, l’espace fertile n’est ni l’intérieur, ni l’extérieur : il est cette lisière tremblée où l’on s’élève en se confrontant à ce qui n’est pas nous et que j’aime à appeler : l’altérieur. L’altérieur est la ligne de touche de la science-friction. Il est l’hétérotopie native, le lieu où, si l’on écrit de l’imaginaire, il faut aller porter ses personnages pour les mettre au monde ; le lieu où, si l’on prétend vivre une vie qui mérite d’être vécue, alros il s’agit d’oser bivouaquer. Aux antipodes, notre modernité technique est l’empire de l’identique. Home est son biotope. Elle a fermé la porte et allumé les lumières. Elle a mis sous nos fesses des sofas et sous nos narines, à sniffer, la poudre blanche de la digitaline. Tout est contenu et appli, tout somme réplique et copie, du pareil au mime, et puis du mime au même, et puis du même au mème.

Nous sommes une communauté de
pratiques de la prospective.

Notre force, c’est la diversité !