
Q259 | Le design fiction pour combler un vide stratégique ?
Avec 3,5 millions de ressortissants établis hors de ses frontières, la France connaît aujourd’hui la plus grande dispersion de sa population à l’étranger de toute

Q057 | Mutualiser, rediriger, renoncer : que peut-il advenir des infrastructures ?
Ce billet est le quatrième d’une série consacrée à la question : comment peut-on modéliser une civilisation ? Pendant 7 semaines, un nouvel article sera

La vague artificielle #3
Terre-Primitive et Planète-Océan. Océans et Vie sont indissociables. Les Océans recouvrent la majeure partie de la surface de notre Terre. Sans eux, il n’y aurait

Il était une fois…
L’idée de ce partage est née très exactement le 2 septembre 2019 lors d’une réunion à Genève entre Vanessa Hanifa, alors adjointe scientifique à la

Q208 | Philanthropie et construction du futur : A qui appartient l’avenir?
Les récentes tables rondes et réunions philanthropique organisées en Europe (et en Suisse) ces derniers mois confirment une volonté croissante des fonds et fondations à
Les transitions commencent par une fin et finissent par un commencement.
Les ingénieurs de la Silicon Valley ont cessé depuis longtemps de programmer des ordinateurs, pour se transformer en programmateurs de comportements humains.
Ce n’est pas tant les changements que nous craignons ou les anciennes habitudes que nous aimons, c’est l’entre-deux qui nous effraie… C’est comme être entre deux trapèzes.
En bref, la technologie est en train de militariser les démocraties, à notre insu, sans que l’on soit capable de mesurer l’amplitude de la déflagration. Chaque citoyen devient la cible d’une menace multiforme, soldat passif, malgré lui, sans comprendre réellement en quoi il devient un maillon faible, le point de contact de l’ennemi, sa courroie de transmission intra-étatique. […]
Si les cerveaux sont les ultimes champs de bataille, si la démocratie, bastion des libertés, est désormais militarisées, si le vrai et le faux ne sont plus identifiables, indifféremment solubles dans la post-truth politics, si nous partons du principe, comme Hannah Arendt, que la démocratie ne peut fonctionner que si elle est construite sur une perception commune de la réalité, de faits vérifiables et discutables (au sens du débat démocratique), alors comment fait-on pour éviter la fragmentation du corps social en bulles alternatives, comme éviter l’écourlement civilisationnel des démocraties […] ?
Le progrès n’est point aux aérostats, citoyens ballonistes, il est aux appareils volants. L’oiseau vole, et ce n’est point un ballon, c’est une mécanique !

Q224 | Pourquoi certaines organisations se projettent-elles plus que d’autres ?
Entamons notre exploration du “pourquoi” de l’anticipation en investiguant ce qui incite les organisations à se projeter, ce que nous avons appelé la “propension à

Q223 | Ce que l’incertitude nous fait
Quel est le point de convergence entre un réacteur nucléaire et le COVID ? A priori aucun. Pourtant, la crise du COVID a illustré de
Le monde de la réalité a ses limites ; le monde de l’imagination est sans frontières.
La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes
Or il ne s’agit plus de déplorer, d’exorciser ou d’édifier. On ne maîtrisera pas le devenir technologique en lui tournant le dos. La responsabilité consiste à comprendre sa logique pour anticiper autant que possible ses effets. Un discours sur les fins et les valeurs qui ne s’appuie pas sur un état précis des arsenaux est un discours creux. Un discours sur l’innovation, en revanche qui ne la passe pas au crible d’une mémoire est un discours dangereux.
L’écologie nous a habitué à l’idée, insolite et même choquante en société industrielle, que l’homme, comme individu, était responsable de la nature, et des équilibres écosystémiques dont il dépend pour sa survie, comme espèce. N’est -il pas temps d’étendre le principe de précaution à la sphère des signes et des formes, et de persuader chaque citoyen qu’il est individuellement responsable de la culture de sa communauté ? Et qu’il serait folie d’abandonner sa mémoire et sa créativité (les deux étant fonction l’une de l’autre) au marché et aux machines, sacrifiant ainsi le long terme pour le court terme ?
Entre l’albatros qui donne à peine dix coups d’aile par minute, entre le pélican qui en donne soixante-dix…
– Soixante et onze ! dit une voix narquoise.
– Et l’abeille qui en donne cent quatre-vingt-douze par seconde…
– Cent quatre-vingt-treize !… s’écria-t-on par moquerie.
– Et la mouche commune qui en donne trois cent trente…
– Trois cent trente et demi !
– Et le moustique qui en donne des millions…
