
Q267 | La fiction, un outil puissant de prospective ?
L’Humain à l’ombre des techno-conflits montre que raconter le futur peut être une démarche créative, sensible et stratégique. En croisant prospective, sciences humaines et narration

Q165 | Que se cache-t-il derrière l’expression Horizon Scanning ?
Il y a des expressions anglaises tellement représentatives dans leur langue originale que la traduction dans une autre se révèle un vrai défi. Cela est

Q073 | Pourquoi utiliser la bande dessinée dans un dispositif de prospective ?
a bande dessinée est une forme d’expression artistique dont l’origine est attribuée au genevois Rodolphe Töpffer. Synthétique, le dessin permet, en quelques traits, de donner

Q061 | Explorer des futurs, d’accord, mais lesquels ?
Se lancer dans une démarche de prospective, c’est se poser très rapidement la question suivante : explorer des futurs possibles, d’accord, mais lesquels ? Dit
Ce qui manque à notre temps, c’est un art de vivre avec les technologies.
La réalisation d’une machine volante plus lourde que l’air est impossible.
Chacun doit pouvoir comprendre l’importance de féconder le temps, « ce bien fugace, glissant », comme écrit Sénèque, car, c’est notre « unique possession ». Chacun mérite de pouvoir s’en saisir pour se donner l’effort d’y déployer le meilleur de soi. S’il veut mériter son nom, l’Etat de droit démocratique doit offrir à tous, les ressources de l’indépendance « immatérielle », de la même façon qu’il s’efforce de créer les conditions de l’accès de tous aux ressources matérielles. Chaque enfant doit pouvoir acquérir le moyen de devenir protagoniste de sa vie morale, autant que du destin collectif. Pour que tous, enfin, puissent habiter le temps, le loisir fécond doit apparaître aujourd’hui comme un bien commun, comme l’otium du peuple.
Jadis le duc Wu de Zheng désirait attaquer Hu. En conséquence, il commença par marier sa fille au prince de Hu « pour tourner la pensée de celui-ci vers les plaisirs ». Son grand officier, Guan Qisi, lui répondit : « Hu peut être attaqué. » Le duc Wu se mit en colère et le fit mettre à mort en disant : « Hu est un pays frère. Me conseiller de l’attaquer, y pensez-vous? » « En entendant parler, le prince de Hu crut que Zheng était bien intentionné à son égard. Aussi ne se prémunit-il pas. Les hommes de Zheng l’attaquèrent soudain et prirent la principauté. »

Q225 | Quelles ambitions pour les organisations qui se projettent dans le(s) futur(s) ?
L’ambition correspond aux attentes que l’organisation va placer dans la mise en œuvre d’une démarche d’anticipation. À la lumière de notre étude, nous pouvons déjà

Q224 | Pourquoi certaines organisations se projettent-elles plus que d’autres ?
Entamons notre exploration du “pourquoi” de l’anticipation en investiguant ce qui incite les organisations à se projeter, ce que nous avons appelé la “propension à
Un plan doit être flexible […]. En accomplissant un plan, nous devons être prêts à nous saisir de toutes les opportunités favorables qui se présentent à nous aussi bien que des erreurs que l’ennemi peut commettre à tout moment. […] Il n’y a pas de place dans l’art opératif pour des décisions rigides.
La chose la plus importante, c’est que personne ne sait rien. En politique, c’est ce que tu perçois comme vrai qui l’est, pas ce qui est vrai. Si je vous dis qe c’est un plaisir d’être ici, parce que j’ai quitté Boston où il neigeait et que maintenant je suis à Prague où le soleil brille, vous me croirez. Parce que vous savez qu’ici aujourd’hui est une belle journée.
Si, au contraire, je vous dis que je suis triste d’être ici parce que j’ai laissé Boston sous le soleil et qu’ici, à Prague, il neige, vous ne me croirez ni sur Prague, parce qu’il vous suffit de vérifier par la fenêtre, ni sur Boston parce que je vous ai menti sur Prague.
Voilà : un bon politique est un type qui vous dit un certain nombre de choses vraies avant de commencer à vous dire un certain nombre de choses fausses, parce que ainsi vous croirez à tout ce qu’il vous raconte, vérités et mensonges.
Les trains marchaient à l’aide de l’air comprimé, d’après un système William, préconisé par Jobard, célèbre ingénieur belge, qui florissait vers le milieu du dix-neuvième siècle.
Un tube vecteur, de vingt centimètres de diamètre et de deux millimètres d’épaisseur, régnait sur toute la longueur de la voie entre les deux rails ; il renfermait un disque en fer doux qui glissait à l’intérieur sous l’action de l’air comprimé à plusieurs atmosphères et débité par la Société des Catacombes de Paris. Ce disque, chassé avec une grande vitesse dans le tube, comme la balle dans la sarbacane, entraînait avec lui la première voiture du train.
Lorsqu’un convoi devait s’arrêter, un employé de la station tournait un robinet; l’air s’échappait, et le disque demeurait immobile. Le robinet refermé, l’air poussait, et le convoi reprenait sa marche immédiatement rapide.