
Q267 | La fiction, un outil puissant de prospective ?
L’Humain à l’ombre des techno-conflits montre que raconter le futur peut être une démarche créative, sensible et stratégique. En croisant prospective, sciences humaines et narration

Q175 | Pour mieux anticiper, faut-il refonder la prospective et chevaucher le centaure ?
Anticiper revient comme une antienne : serait-ce un aveu de faiblesse ? Le désir d’anticipation sonne souvent comme un vœu pieux, consistant en des exercices

Q238 | Pourquoi la prospective devient incontournable ?
Pour une organisation, prendre une décision importante, telle qu’un investissement, nécessite de se forger une opinion sur l’avenir. La prévision est le cœur de métier

Q042 | Les anthropologues peuvent-ils prédire le futur ?
Je me prête à l’exercice sans comprendre réellement ce que je suis en train de vivre. C’est le principe même de l’ethnographie. Il s’agit de
C’est la raison qui rend fou, pas l’imagination. Les mathématiciens et les joueurs d’échecs sombrent dans la folie, le danger est dans la logique.
La différence entre l’homme qui met son humour dans la vie et celui qui fait de l’humour est la même qu’entre un aventurier et un homme qui a le goût de l’aventure.
Pression environnementale et sociale à laquelle s’ajouter la pression de générer des profits, dans un monde à la croissance limitée par les matières premières et les ressources… Voilà le défi principal.
Il n’est pas aisé d’admettre pour soi-même, et encore moins de faire admettre que le point d’origine se pose après coup (c’est le christianisme qui a fait le Christ, non l’inverse) ; que la technique a inventé l’homme, et non l’inverse ; que le dehors est aussi au-dedans et que le centre se déduit d’une périphérie, et non l’inverse ; que le transport d’une idée la transforme ; que ce sont les corps qui pensent (s’il n’est d’esprit que «de corps») ; et que nos panoplies décident de nos finalités, non l’inverse.
Le pouvoir de l’IA n’a rien de démocratique, ni de transparent. Plus qu’artificielle, l’IA est une forme d’intelligence autoritaire, qui centralise les données et les transforme en pouvoir. Le tout dans l’opacité la plus totale, sous le contrôle d’une poignée d’entrepreneurs et de scientifiques qui chevauchent le tigre en espérant ne pas se faire dévorer.

Q225 | Quelles ambitions pour les organisations qui se projettent dans le(s) futur(s) ?
L’ambition correspond aux attentes que l’organisation va placer dans la mise en œuvre d’une démarche d’anticipation. À la lumière de notre étude, nous pouvons déjà

Q224 | Pourquoi certaines organisations se projettent-elles plus que d’autres ?
Entamons notre exploration du “pourquoi” de l’anticipation en investiguant ce qui incite les organisations à se projeter, ce que nous avons appelé la “propension à
Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez.
Netflix, je n’y crois pas. La vidéo à la demande par abonnement, ça ne marchera jamais, il n’y a pas de marché en France
La Technologie Totale se fonde techniquement sur la personnalisation de masse qui engendre à son tour une atomisation encore plus fine du tissu social, du lien, du « commun ». La Technologie Totale n’est pas une idéologie problématique parce qu’elle est technologie, celle-ci peut aussi être mise au service de l’invention, de la connaissance et du progrès et, pour ma part, je ne crois pas que le problème soit la technologie en tant que telle. C’est plutôt sons « totalisme » massifiant, son « implicite » idéologique dont l’un des carburants est la dislocation de l’intime qui pose problème. […]
Le contrôle de l’individu ne passe plus exclusivement par la coercition mais par la « séduction » standardisée et ultra-consumériste qui flatte et exploite des egos affaiblis. La société de masse composée d’individus psychiquement perdus, fragiles, sans repères solides se transforme en « société de survie » avec une aspiration forte pour un Etat paternaliste, substitut de la figure, castrée, du père. La société de survie, celle qui précisément caractérise la société de masse, la nôtre, est une société par nature égoïste, violente, brutale. Car, c’est assez simple : trop occupés à survivre seuls matériellement ou psychiquement, comment, avec qui, contre qui, se battre ?
— Des malades ! Est-ce que nous avons des malades depuis que les coutumes chinoises ont été adoptées en France ! C’est ici comme si vous étiez en Chine.
— En Chine ! Cela ne m’étonne pas !
— Oui ! Nos clients ne nous paient d’honoraires que pendant qu’ils sont bien portants ! Ne le sont-ils plus, la caisse est fermée ! Aussi, n’avons-nous pas d’intérêt à ce qu’ils tombent jamais malades ! Donc, plus d’épidémies, ou presque pas ! Partout des santés florissantes que nous entretenons avec un soin pieux, comme un fermier qui tient sa ferme en bon état !