
Q267 | La fiction, un outil puissant de prospective ?
L’Humain à l’ombre des techno-conflits montre que raconter le futur peut être une démarche créative, sensible et stratégique. En croisant prospective, sciences humaines et narration

Q284 | Pratiquer la polyphonie de visions pour nuancer et enrichir un futur
Parce qu’un futur n’est jamais univoque, le principe de « polyphonie de visions » aider à mettre en lumière les tensions et contradictions qui façonnent

Q008 | Peut-on connaître le(s) futur(s) ?
Construire un jeu de scénarios peut être compris comme une démarche visant à générer et à acquérir de nouvelles connaissances au sujet de plusieurs futurs

Q165 | Que se cache-t-il derrière l’expression Horizon Scanning ?
Il y a des expressions anglaises tellement représentatives dans leur langue originale que la traduction dans une autre se révèle un vrai défi. Cela est
Si je devais fixer deux objectifs, je dirais que le premier est de toujours donner le meilleur de soi et d’y prendre du plaisir. Le second serait d’aider les autres à continuellement progresser et de procurer du plaisir.
L’habitude dévore les objets, les vêtements, les meubles, votre femme et la peur de la guerre… L’art existe pour nous aider à recouvrer la sensation de la vie.
Une fois un mot dit, il peut seulement être pardonné, jamais oublié.
Ce que je tiens pour certain, c’est que sur toute chose connue, la transmission devrait précéder l’expérimentation et qu’une seule voie pour apprendre sera toujours moins performante que plusieurs voies cumulées intelligemment.
Je ne critique pas la technologie qu’on nous offre parce qu’elle serait inerte ou stupide, non responsive ou robotisante. Je la critique parce qu’elle nous dévitalise en nous donnant l’illusion de faire plus de choses… qu’on fait pourtant moins bien. Je la critique parce que j’ai la conviction que ce qui a forgé la noblesse de notre humanité a tenu à cette confrontation constante (que nous n’avions jamais esquivée jusqu’à peu) avec l’altérité : l’altérité du minéral et des formes de vie, si multiples, celle de l’étranger qu’on apprivoise et du phénomène inconnu qu’on va finir par décrypter, l’altérité radicale de la mort, du dehors, et de l’incompréhensible.
Pour Sapiens, l’espace fertile n’est ni l’intérieur, ni l’extérieur : il est cette lisière tremblée où l’on s’élève en se confrontant à ce qui n’est pas nous et que j’aime à appeler : l’altérieur. L’altérieur est la ligne de touche de la science-friction. Il est l’hétérotopie native, le lieu où, si l’on écrit de l’imaginaire, il faut aller porter ses personnages pour les mettre au monde ; le lieu où, si l’on prétend vivre une vie qui mérite d’être vécue, alros il s’agit d’oser bivouaquer. Aux antipodes, notre modernité technique est l’empire de l’identique. Home est son biotope. Elle a fermé la porte et allumé les lumières. Elle a mis sous nos fesses des sofas et sous nos narines, à sniffer, la poudre blanche de la digitaline. Tout est contenu et appli, tout somme réplique et copie, du pareil au mime, et puis du mime au même, et puis du même au mème.

Q225 | Quelles ambitions pour les organisations qui se projettent dans le(s) futur(s) ?
L’ambition correspond aux attentes que l’organisation va placer dans la mise en œuvre d’une démarche d’anticipation. À la lumière de notre étude, nous pouvons déjà

Q224 | Pourquoi certaines organisations se projettent-elles plus que d’autres ?
Entamons notre exploration du “pourquoi” de l’anticipation en investiguant ce qui incite les organisations à se projeter, ce que nous avons appelé la “propension à
Pour être un révolutionnaire, il faut commencer par faire la révolution.
Sans feedback régulier, nous créons les conditions pour que les bonne pratiques s’oublient et que les mauvaises pratiquent se répètent. Si nous ne partageons pas de feedback en continu, nous devenons co-responsables des erreurs des autres.
Je ne pouvais pas courir le risque que quelqu’un me connaisse, parce que je ne pouvais pas courir le risque de me connaître moi-même. Cela, je le compris alors, aussi parfaitement que jamais je ne compris autre chose. Je ne savais pas pourquoi il en était ainsi pour moi. Je savais seulement que c’était comme ça. Je savais seulement que je m’enfuirais et que je continuerais toujours à m’enfuir parce qu’à ce moment-là j’avais appris qu’il était bien plus facile de partir si on n’était jamais arrivé pour de bon.
Je ne critique pas la technologie qu’on nous offre parce qu’elle serait inerte ou stupide, non responsive ou robotisante. Je la critique parce qu’elle nous dévitalise en nous donnant l’illusion de faire plus de choses… qu’on fait pourtant moins bien. Je la critique parce que j’ai la conviction que ce qui a forgé la noblesse de notre humanité a tenu à cette confrontation constante (que nous n’avions jamais esquivée jusqu’à peu) avec l’altérité : l’altérité du minéral et des formes de vie, si multiples, celle de l’étranger qu’on apprivoise et du phénomène inconnu qu’on va finir par décrypter, l’altérité radicale de la mort, du dehors, et de l’incompréhensible.
Pour Sapiens, l’espace fertile n’est ni l’intérieur, ni l’extérieur : il est cette lisière tremblée où l’on s’élève en se confrontant à ce qui n’est pas nous et que j’aime à appeler : l’altérieur. L’altérieur est la ligne de touche de la science-friction. Il est l’hétérotopie native, le lieu où, si l’on écrit de l’imaginaire, il faut aller porter ses personnages pour les mettre au monde ; le lieu où, si l’on prétend vivre une vie qui mérite d’être vécue, alros il s’agit d’oser bivouaquer. Aux antipodes, notre modernité technique est l’empire de l’identique. Home est son biotope. Elle a fermé la porte et allumé les lumières. Elle a mis sous nos fesses des sofas et sous nos narines, à sniffer, la poudre blanche de la digitaline. Tout est contenu et appli, tout somme réplique et copie, du pareil au mime, et puis du mime au même, et puis du même au mème.