Quentin Ladetto @ Guerre cognitive
juillet 22, 2025 at 9:15 pm
En complément, voici quelques extraits que je ne peux que recommander : - Asma Mhalla - Xiangsui, Wang; Liang, Qiao - François Jullien
Thank you for your comment. I agree that the internet reflects the interests and values of segments of our society. Perhaps you can explain how you see that is connected to my comments on AI. My point…
Intéressant! Merci poseur cet article. L’IA est bien pour le quantitatif, sous entendu pas pour le qualitatif… je ne suis pas si sûre, le net étant, par endroit, aussi le reflet de notre société et de ses…
Chère Catherine, merci de votre retour enthousiaste, mais n'exagérons rien non plus 🙂 N'hésitez pas à compléter le cas échéant ou diffuser de que vous faite par un autre billet. C'est une évidence que le sujet est…

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Connaissez-vous la différence entre un amateur et un professionnel?

« L’amateur sait ce qu’il faut faire, tandis que le professionnel sait ce qu’il ne faut pas faire. »

Créer des mots, c’est déjà faire exister le futur.

La radio n’a aucune valeur commerciale. Personne ne va payer pour un message envoyé à personne en particulier.

1920
Méthode à Jules

Hayley veut que tu sois toi-même. C’est tout ce qu’elle veut.

Pour ça, le seul moyen est de suivre son instinct. Fais ce que tu aimes, toujours. C’est la meilleur façon de rester en sécurité.

Il faut apprendre à se protéger de l’information pour privilégier le comprendre au savoir.

Grâce à nos îles, nous pourrons créer des micronations et inventer des modes de gouvernance décentralisés.

cofondateur de la société Blue Frontiers
Méthode à Jules

Une voix libre, si morose qu’elle soit, est toujours libératrice. Les voix libératrices ne sont pas les voix apaisantes, les voix rassurantes. Elles ne se contentent pas de nous inviter à attendre l’avenir comme on attend le train. L’avenir est quelque chose qui se surmonte.
On ne subit pas l’avenir, on le fait.

Or il ne s’agit plus de déplorer, d’exorciser ou d’édifier. On ne maîtrisera pas le devenir technologique en lui tournant le dos. La responsabilité consiste à comprendre sa logique pour anticiper autant que possible ses effets. Un discours sur les fins et les valeurs qui ne s’appuie pas sur un état précis des arsenaux est un discours creux. Un discours sur l’innovation, en revanche qui ne la passe pas au crible d’une mémoire est un discours dangereux.

L’écologie nous a habitué à l’idée, insolite et même choquante en société industrielle, que l’homme, comme individu, était responsable de la nature, et des équilibres écosystémiques dont il dépend pour sa survie, comme espèce. N’est -il pas temps d’étendre le principe de précaution à la sphère des signes et des formes, et de persuader chaque citoyen qu’il est individuellement responsable de la culture de sa communauté ? Et qu’il serait folie d’abandonner sa mémoire et sa créativité (les deux étant fonction l’une de l’autre) au marché et aux machines, sacrifiant ainsi le long terme pour le court terme ?

Lentement, je fus pris de la certitude absurde que tout était possible, et il me sembla que même ces rues désertes et ce vent hostile respiraient l’espoir. En arrivant place de Catalogne, je vis qu’une volée de pigeons s’était rassemblée en son centre. Ils recouvraient la place comme un manteau d’ailes blanches ondulant en silence. Je m’apprêtai à les contourner, mais je m’aperçus que l’attroupement m’ouvrait un chemin sans s’envoler. J’avançai avec hésitation, en voyant les pigeons s’écarter sur mon passage, puis resserrer les rangs derrière moi. Parvenu au milieu de la place, j’entendis les cloches de la cathédrale sonner minuit. Je m’arrêtai un instant, échoué dans un océan d’oiseaux argentés, et je pensai que ce jour avait été le plus extraordinaire et le plus merveilleux de ma vie.