
Fiction
Ceci est le 7ème épisode de la première saison du Deftech Podcast. Il s’agit d’un

Défendre notre intégrité cognitive
Ceci est l’épisode 6 de la série « La menace cognitive » du Deftech Podcast.

Remparts légaux
Ceci est l’épisode 5 de la série « La menace cognitive » du Deftech Podcast.

Guerre cognitive
Ceci est l’épisode 4 de la série « La menace cognitive » du Deftech Podcast.

Les machines qui lisent nos pensées
Ceci est l’épisode 3 de la série « La menace cognitive » du Deftech Podcast.

La fracturation de l’attention
Ceci est l’épisode 2 de la série « La menace cognitive » du Deftech Podcast.

Datagogie
La datagogie consiste à s’appuyer sur l’analyse de données numériques pour personnaliser, optimiser et piloter les apprentissages.

Déconastrose
La déconastrose vient du fait que nous déléguons la gestion d’objets à des serveurs distants. Quand la connexion se

Anthromimie
L’anthromimie désigne le phénomène par lequel les intelligences artificielles et les plateformes numériques imitent les comportements sociaux humains tout

Q042 | Les anthropologues peuvent-ils prédire le futur ?
Je me prête à l’exercice sans comprendre réellement ce que je suis en train de vivre. C’est le principe même de l’ethnographie. Il s’agit de

Q117 | Pourquoi l’esthétique et le design des livrables sont-ils primordiaux ?
Cette question ne fait sens bien entendu qu’en partant du principe que le contenu (le fond) du livrable est présent! Nous nous trouvons donc dans

Q264 | Imaginer les métiers publics de demain via la fiction
Dans une époque en constante transformation et incertitudes croissantes, Les enjeux des services publics sont nombreux et ne cessent de se multiplier. A titre d’exemple,

Q204 | La «conscience partagée» comme facteur décisif pour la «prévision et l’adaptation»
Capitaliser sur les enseignements tirés des projets antérieurs : L’objectif de cet article est de décrire un exemple concret afin de stimuler la réflexion du

Q084 | Qu’attendre d’un sondage d’opinion dans l’exploration des futurs ?
Le sujet de ce billet est né à la suite d’un échange avec Mme Aline Isoz lors de la parution du récit de design fiction

Fiction
Ceci est le 7ème épisode de la première saison du Deftech Podcast. Il s’agit d’un épisode bonus, expérimental, rattaché aux 6 parties originales de la

#16 Xavier Pavie | S’exercer à questionner
Xavier Pavie est philosophe, Professeur à l’ESSEC Business School.
Auteur d’une thèse sur la réception des exercices spirituels dans la philosophie contemporaine, il continue de

#45 Sophie Robert-Velut | Renoncer pour transformer
Sophie Robert-Velut est directrice générale des activités du groupe Expanscience, devenu entreprise à mission en 2021.
Dirigeante engagée, elle a suivi le parcours de la

#3 Isabelle Autissier | Cultiver une relation apaisée avec les écosystèmes
Isabelle Autissier est une navigatrice française, première femme à avoir accompli un tour du monde lors d’une compétition, en 1991. Installée à La Rochelle, elle

Déconastrose
La déconastrose vient du fait que nous déléguons la gestion d’objets à des serveurs distants. Quand la connexion se rompt, on constate qu’on a perdu

Écophobie
Écophobie caractérise l’attitude de ceux qui nient ou minimisent les enjeux écologiques. Face à des informations anxiogènes sur l’état de la planète, l’individu détourne le

Datagogie
La datagogie consiste à s’appuyer sur l’analyse de données numériques pour personnaliser, optimiser et piloter les apprentissages.

Néanticien
Evoluant sur les réseaux sociaux, le néanticien est spécialiste de la transformation : il transforme le rien en tout et votre compte en banque en
Le vaincu doit accepter sa défaite mais le vainqueur doit également dominer sa victoire.
Rappelons-nous que l’homme est un être de fiction : dans ce double sens qu’il raconte depuis toujours son univers au travers d’histoires et qu’il influence son propre univers en écoutant ses histoires.
Ce qui se manifeste comme vertu ou comme capacité ne se manifeste ainsi que pour réparer un manque, cette déficience appelant à être compensée par le mérite et la prouesse comme sursaut d’effort et surcroît d’effet : que tout ce qui se démarque et s’individue comme qualité n’est qu’une saillie momentanée qui, comme telle, n’est jamais complètement adaptée (sinon elle se confondrait avec le cours du monde et ne se verrait pas) ; en retour, cette qualité qui met en valeur le sujet fait obstruction à la régulation des processus qui seule assure le plein régime de l’efficacité (en tant qu’efficience) : les manifestations de vertu ou de capacité ne sont que des accès-excès, des poussées ou des éruptions, qui font d’autant plus sensation qu’elles s’intègrent moins à la réalité. Aussi le sage/stratège est-il un homme sans qualités.
Il devient de plus en plus difficile de gérer directement les situations et de régler les problèmes, car il es impossible de remonter la ligne de causalité. La cause de B n’est pas juste A, mais aussi D, E et peut-être F et parfois G. H joue également un rôle, mais nous ne le savons pas. Et cela évolue dans le temps. Le temps que nous le déterminions, il sera trop tard.

Q303 | Comment la veille narrative peut aider à décoder les stratégies de demain ?
Derrière chaque transformation économique ou technologique se cache une bataille plus discrète : celle des récits.
Nos représentations collectives de la croissance, du progrès,

Q302 | Comment évaluer les besoins spécifiques de mon organisation en matière de prospective ?
« La prospective c’est fondamental, toutes les organisations sont concernées. » Cette remarque est tellement commune qu’elle en devient vraiment banale. Prêtons l’oreille, car souvent

Datagogie
La datagogie consiste à s’appuyer sur l’analyse de données numériques pour personnaliser, optimiser et piloter les apprentissages.

Déconastrose
La déconastrose vient du fait que nous déléguons la gestion d’objets à des serveurs distants. Quand la connexion se rompt, on constate qu’on a perdu
Avant de vouloir changer le monde, il faut vouloir changer son monde.
Toute la stratégie chinoise, on n’a cessé de le voir, consiste à faire suffisamment évoluer le rapport antagoniste – à titre préalable – de sorte que, finalement, le conflit soit déjà réglé avant même qu’on ait commencé à l’engager. Tout se joue dans ce déjà qu’on croirait initial, mais qui, en fait, est un résultat : apparaît aux autres comme une donnée de départ (au moment où débute l’affrontement) ce qui n’est en réalité que la conséquence d’un processus auquel on les a soumis antérieurement, mais qui leur a échappé (et dont le succès découle ensuite de lui-même, sans qu’on songe à louer les qualités de courage ou de sagacité de celui qui réussit aussi « facilement » à l’emporter).
Cet art discret de la transformation, opérant à titre de condition, est celui de la manipulation. Comme tel, il comporte deux aspects complémentaires : s’assurer progressivement l’initiative, au sein de la situation, de façon à la faire aboutir aux conditions désirées ; et, pour ce, réduire l’adversaire à la passivité en le dépossédant peu à peu de sa capacité de réagir. Au point que, à terme, on pourra l’emporter sans férir : puisque, quand enfin le combat débute, il se trouve déjà défait.
Sur le terrain des opérations, cette initiative se traduit d’abord par le fait que l’adversaire soit attiré ou l’on veut et quand on veut : ainsi pourra-t-on l’attendre de pied ferme tandis que lui, arrivant après et dans la précipitation, sera « harassé ». Pour cela – et l’antique traité militaire là-dessus est sans ambages -, il suffit de le « séduire » et l’ »appâter » : pour faire en sorte que l’adversaire « vienne de lui-même » où l’on veut, il faut lui « tendre un profit » ; de même que, pour faire en sorte qu’il ne puisse pas venir là où l’on ne veut pas qu’il vienne, il faut lui « tendre un danger ». Profit ou danger lui sont tendus, bien sûr, comme on tend un piège. Car tel est le principe même de la manipulation et ce qui la rend fascinante : manipuler l’autre, c’est faire en sorte qu’il désire faire « de lui-même » et en en ayant envie, ce que, en fait, je veux qu’il fasse et dont je prévois que cela lui nuit (mais que lui croit à son profit).
Lui pense se déterminer volontairement, alors que c’est moi qui indirectement l’y conduis. Parce que lui-même le désire et qu’il y tend, je n’ai pas à forcer, et donc à me dépenser, pour l’y conduire. en même temps, s’il désire comme étant dans son intérêt ce qui joue au contraire en ma faveur, ce n’est pas que ce que je lui tends comme profit ne lui soit pas momentanément profitable (par exemple, de lui laisser prendre un place, et c’est pourquoi il peut réellement en avoir envie) ; mais ce profit que je luis tends et qu’effectivement il prend, l’engage dans un processus au bout duquel c’est moi qu’il sert et non pas lui.
Puisque nous sommes soldats, il ne faut pas nous envoyer à la bataille en imaginant que nous pourrions ne pas avoir à combattre. Ou que nous pourrions ne combattre que modérément, avec la retenue qui sied à nos pudeurs de démocrates. Un soldat ne peut pas se lancer dans la terrible mêlée sans être happé par cette exigence, puissante, du déchaînement de la violence.
Il s’y confrontera avec toute son énergie, toute son intelligence, tout son courage. Avec tous les moyens disponibles également. Et qui doivent être rassemblés en qualité et en quantité suffisantes pour vaincre. À la guerre, la ratiocination et les calculs de rentabilité exposent au risque de l’impuissance et de la perte de tout crédit.
Quelles que soient la taille et la force de l’ennemi, le combat est un engagement extrême, individuel et collectif, auquel il ne faut se résoudre que si l’on est prêt à en assumer le coût.

