
Q308 | Apprendre sans écouter
La personnalisation était censée rendre la technologie plus humaine, anticiper nos besoins, simplifier nos choix et nous faire gagner du temps. Mais en réalité, la

Ludibellisme
Le ludibellisme désigne la transformation d’un conflit armé en spectacle chiffré. Des drones

Empathocène
L’empathocène nomme une ère où l’humanité vit dans un flux continu de souffrances

Q145 | Pourquoi faut-il enseigner et démocratiser la prospective ?
Il est légitime de se poser la question si la différence entre métier et compétences est d’intérêt et l’on peut très facilement imaginer un débat

Q187 | Pourquoi changement et transition font partie intégrante d’une réflexion prospective ?
Faire de la prospective, c’est bien souvent apporter le changement. Tout changement, pour être mené à bien, s’accompagne d’une phase de transition entre l’état présent

Q127 | Pourquoi prendre le temps d’analyser le contexte et les métadonnées d’un projet de prospective ?
Réaliser un projet de prospective n’est souvent pas une activité banale, mais s’accompagne de passion, d’enthousiasme et de créativité.
Si beaucoup d’efforts sont mis

#35 Guillaume Desmurs | Changer d’histoire, changer l’histoire
Guillaume Desmurs est écrivain, journaliste, éditeur et conférencier. Il vit et travaille en montagne parce qu’il aime la pente. Il a crée le laboratoire d’idées

#13 Didier Roux | Chercher et s’émerveiller
Didier Roux est un physico-chimiste, membre de l’Académie des sciences et vice-président de La main à la pâte, une fondation lancée à l’initiative de Georges

#29 François Pitrel | Ouvrir les yeux
François Pitrel est journaliste environnement et climat sur la chaîne d’information en continu BFMTV.
L’année dernière, il a co-écrit un docu-fiction intitulé “2050 : ouvrons

#28 Laurence Monnoyer-Smith | Repenser l’espace et le temps
Laurence Monnoyer-Smith a occupé les fonctions de Commissaire générale au développement durable et Vice-présidente de la Commission nationale du débat public.

Machinoïde
Le machinoïde est l’antithèse de l’humanoïde. L’humanoïde est une machine (un robot) conçue pour rassembler et se comporter comme un être humain. Le machinoïde est

Dermascope
Le dermascope est un tatouage constitué d’encres intelligentes et de nanocapteurs qui surveille les paramètres biologiques : glycémie, hydratation, rythme cardiaque, taux d’oxygène… Relié à

CrétinIAsation
La crétinIAsation s’effectue par la délégation aux IA des actions quotidiennes.

Sénophobie
La sénophobie se manifeste par des attitudes, des comportements ou des politiques qui marginalisent, excluent ou désavantagent les seniors.

L’ArBRe cache la forêt
Alors que la Suisse suffoque sous des températures records, un nouveau parti politique bouleverse tous les codes. L’ArBRe séduit par ses propositions innovantes et ses

Le grand sevrage
Une panne des assistants IA révèle une dépendance alarmante aux intelligences artificielles. Un grand sevrage est instauré. Bouleversant le quotidien, il force chacun à réapprendre

Attaque du château d’eau
Depuis trois semaines, la Suisse est au centre d’une crise internationale sans précédent. Le pays est accusé de détournements massifs de ressources en eau. Les

Coup de boule
Bouleversé par la disparition des abeilles, Boule décide de mettre fin à ses jours. Son père part en quête d’espoir dans un monde sans pollinisateurs.
Les oeuvres ne sont jamais terminées. L’astuce, c’est de savoir où les laisser inachevées.
Mentalement, j’ai acquis la conviction que le moteur le plus puissant chez l’humain est cognitif et émotionnel. Il n’empêche évidemment pas la raison, mais la raison est au service du moteur, pas l’inverse.
Quand nous nous sentons des victimes, toutes nos actions et nos croyances deviennent légitimes, même les plus contestables. Ceux qui s’opposent à nous, ou qui, simplement, sont nos voisins, cessent d’être nos semblables et deviennent des ennemis. Nous ne sommes plus des agresseurs, nous sommes des défenseurs. L’envie, la jalousie ou le ressentiment qui nous motivent sont sanctifiés, car nous avons la certitude d’agir pour notre seule défense. Le mal, la menace sont toujours chez l’autre. La peur est le premier pas vers une foi passionnée. La peur de perdre notre identité, notre vie, notre condition ou nos croyances. La peur est la poudre et la haine est la mèche. Le dogme, en dernière instance, n’est que l’allumette qui y met le feu.
Rien n’est pire, on le sait, que de vouloir répéter ce qui a précédemment conduit au succès : puisque la situation est nouvelle, son potentiel l’est aussi et le précédent est révolu.

Q308 | Apprendre sans écouter
La personnalisation était censée rendre la technologie plus humaine, anticiper nos besoins, simplifier nos choix et nous faire gagner du temps. Mais en réalité, la

Q307 | Des algorithmes pour instruire, mais qui pour éduquer?
Il y a deux verbes pour dire l’acte de transmettre : instruire et éduquer. Instruire, du latin instruere, c’est « munir, outiller ». Éduquer, du

Ludibellisme
Le ludibellisme désigne la transformation d’un conflit armé en spectacle chiffré. Des drones abattent des cibles. Des systèmes d’armes comptabilisent les objectifs atteints. Des tableaux

Empathocène
L’empathocène nomme une ère où l’humanité vit dans un flux continu de souffrances médiatisées. Exposée en permanence aux tragédies globales, l’empathie devient une posture sociale
Nous pensons parfois : quitte à changer beaucoup de choses, autant tout changer. Cela n’a pourtant de sens que si « tout » est un ensemble interconnecté.
Nous, les mortels, nous ne parvenons jamais à connaître notre véritable destin, pour la plupart ; nous sommes simplement bousculés par lui, renversés. Quand nous relevons la tête et que nous le voyons s’éloigner sur la route, il est trop tard, et nous devons faire le reste du chemin dans le fossé de ce que les rêveurs appellent la maturité. L’espoir est simplement la foi dans le fait que ce moment n’est pas encore arrivé, que nous parviendront à discerner notre véritable destin quand il approchera et que nous pourrons sauter à bord avant de voir s’évanouir à jamais l’opportunité d’être nous-mêmes, nous condamnant à vivre du vide, avec la nostalgie de ce qui devait être et ne fut jamais.
« Quand l’effet advient, ne pas s’y fixer ». Le sage/stratège ne cherche pas à se l’attribuer, il ne s’en fait pas un mérite. Car, dès lors qu’on s’attribuerait l’effet, on entre dans une logique d’appropriation qui ne peut que le pénaliser, tout ce qu’on « occupe » étant destiné à être « quitté », et cette appropriation, rejaillissant sur l’effet, le faisant contester ; « occuper l’effet » implique que, l’occupant comme une position, on empiète du même coup sur celle des autres, et l’effet se trouve compromis par cette rivalité, sa durée n’est plus sûre. Il suffit, en revanche, de ne pas occuper l’effet pour qu’il « ne nous quitte pas » : au lieu de le précariser en le rivant à sa personne, on le laisse appartenir au monde qui l’a fait exister – on le rend à son immanence.

