
Q309 · Faire place aux enfants du climat
La novlangue climatique adore les générations futures. Depuis 1987, le développement durable cherche ainsi, sans grand succès, à « répondre aux besoins du présent sans

Technoviste
Le technoviste regarde la technologie comme un phénomène vivant. Il en suit les

Ludibellisme
Le ludibellisme désigne la transformation d’un conflit armé en spectacle chiffré. Des drones

Q071 · Pourquoi utiliser la science-fiction en prospective ?
Il est parfois reproché aux scénarios prospectifs de se contenter de prolonger, voire, au mieux, d’accélérer et d’accentuer une ou plusieurs tendances bien connues et

Q140 · L’importance de visualiser les futurs émergents
Notre concept de « futur » prend de nombreuses formes, selon les personnes que vous interrogez. Une caractéristique fréquente des efforts collectifs visant à donner

Q111 · Des mots pour inventer le futur ?
On ne peut pas penser sans mots. « Il n’existe pas de pensée sans langage. C’est le mot qui donne à la pensée son existence

#16 Xavier Pavie · S’exercer à questionner
Xavier Pavie est philosophe, Professeur à l’ESSEC Business School.
Auteur d’une thèse sur la réception des exercices spirituels dans la philosophie contemporaine, il continue de

L’anticipation Technologique et l’Impact des Changements: Une Discussion avec Quentin Ladetto
Quentin Ladetto, responsable du dispositif de prospective technologique pour le département de la Défense Suisse (DDPS) auprès d’armasuisse Sciences et Technologies, partage son expérience sur

Défendre notre intégrité cognitive
Ceci est l’épisode 6 de la série « La menace cognitive » du Deftech Podcast. Ecrite et présentée par Bruno Giussani, elle décrypte les défis

#28 Laurence Monnoyer-Smith · Repenser l’espace et le temps
Laurence Monnoyer-Smith a occupé les fonctions de Commissaire générale au développement durable et Vice-présidente de la Commission nationale du débat public.

DatIAcide
Le datIAcide, résulte de la consommation d’électricité des IA, de l’eau utilisée pour le refroidissement des serveurs et la production d’électricité ; de l’épuisement de

Zérophorie
La zérophorie consiste à se priver délibérément de toute source de gratification immédiate : réseaux sociaux, fast-food, achats compulsifs, divertissements en streaming… L’objectif de ce

Pharmakonage
Le terme pharmakon (φάρμακον) est un mot grec qui désigne à la fois le remède et le poison. Le pharmakon a été développée par le

Futuricide
Le concept de futuricide nous invite à sortir du « présentisme » dominant et à intégrer la prise en compte du long terme dans toutes

Ségrégation technologique
Ils devaient être nos assistants. Ils sont devenus les maîtres. Les cognibots (ou assistants personnels) ont créé une ségrégation technologique. La Suisse se divise entre

La dictature de l’excellence
Geneva, l’IA superintelligente a exaucé nos rêves en résolvant les problèmes majeurs de notre société. Cette perfection a un prix. Elle se traduit par la

L’ArBRe cache la forêt
Alors que la Suisse suffoque sous des températures records, un nouveau parti politique bouleverse tous les codes. L’ArBRe séduit par ses propositions innovantes et ses

Q252 · L’éthique éducative à l’aune du changement
Dans l’univers délicat de la petite enfance, chaque décision éducative, chaque interaction, chaque silence porte un poids qui dépasse l’instant. Les structures d’accueil des jeunes
Notre responsabilité morale n’est pas d’arrêter le futur mais de le façonner… acheminer notre destin dans une direction humaine et atténuer le trauma de la transition.
Les collaborateurs doivent embarquer dans un train qui va les faire voyager dans le temps. Le temps d’avant : d’où ils venons-nous? quelle est l’histoire de notre entreprise ? ; le temps d’après : où allons nous ? dans quel but ? comment notre travail permet-il de rendre la planète plus habitable ? que dois-je dire à mes enfants sur ce que papa ou maman font au travail et sur l’importance de mon rôle, de mon équipe, de mon entreprise ?
Puisque nous sommes soldats, il ne faut pas nous envoyer à la bataille en imaginant que nous pourrions ne pas avoir à combattre. Ou que nous pourrions ne combattre que modérément, avec la retenue qui sied à nos pudeurs de démocrates. Un soldat ne peut pas se lancer dans la terrible mêlée sans être happé par cette exigence, puissante, du déchaînement de la violence.
Il s’y confrontera avec toute son énergie, toute son intelligence, tout son courage. Avec tous les moyens disponibles également. Et qui doivent être rassemblés en qualité et en quantité suffisantes pour vaincre. À la guerre, la ratiocination et les calculs de rentabilité exposent au risque de l’impuissance et de la perte de tout crédit.
Quelles que soient la taille et la force de l’ennemi, le combat est un engagement extrême, individuel et collectif, auquel il ne faut se résoudre que si l’on est prêt à en assumer le coût.

Q309 · Faire place aux enfants du climat
La novlangue climatique adore les générations futures. Depuis 1987, le développement durable cherche ainsi, sans grand succès, à « répondre aux besoins du présent sans

Q308 · Apprendre sans écouter
La personnalisation était censée rendre la technologie plus humaine, anticiper nos besoins, simplifier nos choix et nous faire gagner du temps. Mais en réalité, la

Technoviste
Le technoviste regarde la technologie comme un phénomène vivant. Il en suit les frémissements, les hésitations, les bifurcations. Il observe ce qui naît, ce qui

Ludibellisme
Le ludibellisme désigne la transformation d’un conflit armé en spectacle chiffré. Des drones abattent des cibles. Des systèmes d’armes comptabilisent les objectifs atteints. Des tableaux
L’homme échappe à la chronologie par ses oeuvres, il y replonge par ses machines.
Aucune opération ne peut se planifier avec certitude au-delà de la première confrontation avec le gros des forces de l’ennemi.
La captation de la bienveillance ne se fait pas au cours du discours, comme y travaille l’éloquence, mais précédemment ; non pas au grand jour, das la salle du conseil, mais nuitamment ; non pas dans l’instant (l’événement de la parole), mais de façon progressive et à tout moment : grâce au rapport de confiance auquel l’autre s’est laissé prendre, et donc à l’emprise qu’on acquiert sur lui, une « propension » s’instaure, à mesure, qui le porte à nous écouter.
Les fausses croyances sont bien plus dangereuses que l’ignorance. J’ai toujours préféré m’entourer de gens curieux de tout et qui parlaient des autres, que de gens croyant savoir tout et qui ne parlaient que d’eux.
L’un des dangers de progrès est qu’il donne l’impression qu’il peut nous délivrer du fardeau d’apprendre. c’est un mirage : dans l’entreprise comme dans la vie, il n’y aura jamais à moins apprendre ; il y aura toujours à apprendre différemment.

