
Q297 | Créer des liens entre différents futurs grâce à une expérience immersive
Les futurs se conjuguant nécessairement au pluriel, comment partager de façon vive et directe une diversité de récits, de visions, de questionnements ? Multiplier les

Datadindisme
Le dindinisme consiste à avoir une vision du futur qui soit la continuation

Q081 | Pourquoi fictionnaliser les futurs ?
Ce billet est une adaptation de l’article original « S’il te plaît, dessine-moi des futurs » publié dans le cadre du débat d’été du journal Le Temps organisé

Q088 | Qu’est-ce que la simulation numérique peut apporter à la prospective ?
Si le jeu peut être considéré une branche spécifique du monde de la simulation, l’utilisation de modèles numériques représentant des phénomènes physiques est ce qui

Q059 | Questionner un dispositif de prospective par des étudiants peut-il le faire progresser ?
La mise en œuvre d’un dispositif de prospective a nécessairement une fin en soi. Ce qui intéresse généralement les différentes parties prenantes sont les activités

#34 Hubert Védrine | Comprendre et expliquer la marche du monde
Hubert Védrine est un homme politique, essayiste et consultant, spécialiste des questions géopolitiques. Il a été pendant de nombreuses années au coeur du pouvoir politique

#20 Geneviève Ferone Creuzet | Oser la post-croissance
Geneviève Ferone Creuzet est cofondatrice de Prophil, une entreprise à mission de recherche et de conseil en stratégie pour accélérer la contribution des entreprises au

#31 Anne-Sophie Novel | Enquêter pour renouer avec la nature
Anne-Sophie Novel est économiste de formation. Elle exerce en tant que journaliste, auteure et réalisatrice spécialisée dans la popularisation des enjeux liés au dérèglement climatique

#26 Pierre-Yves Gomez | Sociétaliser l’entreprise
Pierre-Yves Gomez est un économiste. Il enseigne la stratégie et étudie la place de l’entreprise dans la société et la responsabilité des dirigeants. Ses recherches
La prospective : agent de lucidité et de modernité.
Il faut faire des recherches pour le plaisir de chercher, pour ce que la science offre de beau, en gardant à l’esprit qu’une découverte scientifique peut, comme le radium, servir l’humanité.
Les collaborateurs doivent embarquer dans un train qui va les faire voyager dans le temps. Le temps d’avant : d’où ils venons-nous? quelle est l’histoire de notre entreprise ? ; le temps d’après : où allons nous ? dans quel but ? comment notre travail permet-il de rendre la planète plus habitable ? que dois-je dire à mes enfants sur ce que papa ou maman font au travail et sur l’importance de mon rôle, de mon équipe, de mon entreprise ?
L’innovation dans le capitalisme consiste 95 fois sur 100 à décalquer dans tous les champs d’activité possibles une poussée anthropologique de fond : passer de la puissance au pouvoir. Autrement dit : de la capacité humaine à faire, directement et sans interface, avec ses seules facultés cérébrales, physiologiques et créatives, à la possibilité de faire faire, qui est un définition primaire du pouvoir.

Q286 | Mobiliser les imaginaires dans un scénario de design fiction
Nous avons mené pour l’Agence Régionale Énergie Climat d’Île-de-France (AREC) une étude entre sociologie et spéculation pour questionner les imaginaires qui façonnent notre vision collective

Q285 | Personnes, modèles, possibilités : La prospective sociétale en action
À une époque de transformation rapide, où les percées technologiques, les crises écologiques et les changements géopolitiques redéfinissent notre monde, le besoin d’une approche prospective

Smartouille
La smartouille est un geste devenu naturel. En quinze ans, il a colonisé nos corps. Chaque jour, nos doigts effleurent, tapotent, glissent sur nos écrans

Datadindisme
Le dindinisme consiste à avoir une vision du futur qui soit la continuation du passé. Ayant une confiance dans la stabilité des tendances, on néglige
Grâce à nos îles, nous pourrons créer des micronations et inventer des modes de gouvernance décentralisés.
« dans le monde, il n’y a rien de plus souple et de plus faible que l’eau, mais pour attaquer ce qui est dut et fort, rien ne peut la surpasser » – ni non plus la « remplacer » ; ou encore c’est « ce qu’il y a de plus souple qui chevauche ce qu’il y a de plus dur ». Parce qu’elle est sans raideur, en effet, il n’est rien en quoi l’eau ne « s’insinue » pas – tandis qu’elle-même ne se « rompt » pas. Alors que qui veut « garder en soi la force n’est pas fort », « c’est en gardant en soi la souplesse qu’on est fort » ; ou encore c’est en n’offrant pas de résistance qu’on est le plus résistant.
En quoi l’eau d’oppose à la pierre : parce qu’elle est solide, la pierre s’use et se brise, fût-elle aussi brillante que le jade; par son immobilité et sa dureté, elle incarne ce qui est allé « jusqu’au bout de son actualisation », s’est figé dans sa configuration. La souplesse de l’eau, au contraire, rappelle celle du corps du nourrisson : quand l’homme naît, quand les plantes poussent, la tendreté et la flexibilité des membres, aussi bien que l’ondoyante gracilité des ramures, respirent allégrement la vie; tandis que, à la mort de l’homme ou de l’arbre, toujours le corps est dur et desséché. Et cela s’applique aussi en stratégie : quand les torupes sont « dures », « rigides », elles ne sauraient triompher.
Sur toute chose sérieuse, il faut commencer par honorer le passé. Si vous voulez vous élever, apprenez d’abord à monter sur les épaules de vos aînés. Ils ont assimilé, pensé, capitalisé. Ils on un héritage à vous léguer. Ne craignez pas d’imiter. Ensuite, et ensuite seulement, cherchez à inventer. L’histoire est aussi la somme des erreurs que vous pourrez éviter.

