
Q297 | Créer des liens entre différents futurs grâce à une expérience immersive
Les futurs se conjuguant nécessairement au pluriel, comment partager de façon vive et directe une diversité de récits, de visions, de questionnements ? Multiplier les

Datadindisme
Le dindinisme consiste à avoir une vision du futur qui soit la continuation

Q081 | Pourquoi fictionnaliser les futurs ?
Ce billet est une adaptation de l’article original « S’il te plaît, dessine-moi des futurs » publié dans le cadre du débat d’été du journal Le Temps organisé

Q028 | Pourquoi les futurs ne sont pas toujours bienvenus, et que faire pour y remédier ?
Lors d’un échange avec une classe MBA de emlyon, une question a été posée sur les possibles difficultés rencontrées dans la vie de tous les

Q054 | Qui sont les « personnes remarquables », acteurs incontournables de toute démarche de prospective ?
Dès les premiers jours de la planification par scénarios à la Royal Dutch Shell, Pierre Wack et ses collègues ont saisi l’importance de faire intervenir

#41 Maxime Blondeau | Se représenter le monde pour pouvoir mieux l’habiter
Maxime Blondeau est enseignant, conférencier et entrepreneur. Depuis plusieurs années, il s’intéresse aux représentations du monde. Son terrain de jeu : la cosmographie. Sur les

#24 Fabrice Bonnifet | Connecter les entreprises aux limites planétaires
Fabrice Bonnifet a pour mission d’animer et de coordonner la démarche développement durable du Groupe Bouygues. Pour cela, il participe à l’évolution des modèles économiques

#30 Medard Gabel | World Game
Medard Gabel est entrepreneur, auteur et activiste. Aux côtés de Buckminster Fuller, il est à l’origine du World Game, un projet imaginé dans les années

#36 Mélanie Marcel | Réconcilier science et conscience
Mélanie Marcel est ingénieur, diplômée de l’École Supérieure de Physique et Chimie Industrielles de Paris. À la fois passionnée de sciences et entrepreneure dans l’âme,
Le plus grand danger, dans les moments de turbulence, n’est pas la turbulence; c’est d’agir avec la logique d’hier.
On ne peut correctement anticiper l’action d’un adversaire qu’on ne comprend pas.
Ce qui est techniquement optimal prend le pas sur ce qui est socialement légitime.
Lentement, je fus pris de la certitude absurde que tout était possible, et il me sembla que même ces rues désertes et ce vent hostile respiraient l’espoir. En arrivant place de Catalogne, je vis qu’une volée de pigeons s’était rassemblée en son centre. Ils recouvraient la place comme un manteau d’ailes blanches ondulant en silence. Je m’apprêtai à les contourner, mais je m’aperçus que l’attroupement m’ouvrait un chemin sans s’envoler. J’avançai avec hésitation, en voyant les pigeons s’écarter sur mon passage, puis resserrer les rangs derrière moi. Parvenu au milieu de la place, j’entendis les cloches de la cathédrale sonner minuit. Je m’arrêtai un instant, échoué dans un océan d’oiseaux argentés, et je pensai que ce jour avait été le plus extraordinaire et le plus merveilleux de ma vie.
L’opposition du rond et du carré :
tant que rien n’a pris forme de façon visible, et cela d’abord de la part de l’interlocuteur, c’est dans la « rondeur » qu’on conduit le cours des choses ; puis, une fois que des signes sont apparus, c’est de façon « carrée » qu’on gère la situation. Autrement dit, il convient d’être « rond » avant que la situation ne s’actualise, et « carré » une fois qu’elle s’est actualisée.
« Rond » signifie qu’on reste mobile, ouvert aux différents possibles, sans se raidir dans aucune position, sans offrir d’arête ou d’angle ; « carré » signifie que, une fois qu’on s’est fixé une règle (une direction), on sait faire preuve de détermination et que, calé dans sa position, on ne se lasse plus ébranler. D’abord (en amont), on « cherche à s’accorder » à la conjoncture, puis, quand la situation prend forme, on la gère par des « mesures » ; d’abord, on « évolue » avec diplomatie, puis la décision est « arrêtée ». Au stade initial, quand rien n’est encore déterminé, con « connaît » par la rondeur, grâce à sa parfaite disponibilité à l’égard de tout ce qui peut s’amorcer ; puis, quand le processus est engagé, on « suit » de façon carrée, sans perdre de sa stabilité.

Q286 | Mobiliser les imaginaires dans un scénario de design fiction
Nous avons mené pour l’Agence Régionale Énergie Climat d’Île-de-France (AREC) une étude entre sociologie et spéculation pour questionner les imaginaires qui façonnent notre vision collective

Q285 | Personnes, modèles, possibilités : La prospective sociétale en action
À une époque de transformation rapide, où les percées technologiques, les crises écologiques et les changements géopolitiques redéfinissent notre monde, le besoin d’une approche prospective

Smartouille
La smartouille est un geste devenu naturel. En quinze ans, il a colonisé nos corps. Chaque jour, nos doigts effleurent, tapotent, glissent sur nos écrans

Datadindisme
Le dindinisme consiste à avoir une vision du futur qui soit la continuation du passé. Ayant une confiance dans la stabilité des tendances, on néglige
C’est une évidence qu’il faut plus de fantaisie pour comprendre comment le monde est fait que pour l’inventer.
Ce qui est important, c’est d’être capable à tout moment de sacrifier ce qu’on est à ce qu’on pourrait devenir.
Il s’approcha du piano, pressa un bouton, et fit jaillir, c’est le mot, une table munie de bancs, à laquelle trois convives pouvaient tenir à l’aise.
- Mais qui a allumé le feu ? demanda Pencroff.
- Le soleil ! La réponse de Gédéon Spilett était exacte. C’était le soleil qui avait fourni cette chaleur dont s’émerveillait Pencroff.
Le marin ne voulait pas en croire ses yeux, et il était tellement ébahi, qu’il ne pensait pas à interroger l’ingénieur. - Vous aviez donc une lentille, monsieur ? demanda Harbert à Cyrus Smith.
- Non, mon enfant, répondit celui-ci, mais j’en ai fait une. Et il montra l’appareil qui lui avait servi de lentille. C’étaient tout simplement les deux verres qu’il avait enlevés à la montre du reporter et à la sienne.

