
Q297 | Créer des liens entre différents futurs grâce à une expérience immersive
Les futurs se conjuguant nécessairement au pluriel, comment partager de façon vive et directe une diversité de récits, de visions, de questionnements ? Multiplier les

Datadindisme
Le dindinisme consiste à avoir une vision du futur qui soit la continuation

Q106 | La prospective est-elle utile pour toutes les entreprises ?
Ne pas se contenter du récit officiel du futur qui sous-tend la stratégie d’une organisation ; dépasser le simple recours aux probabilités pour penser demain ; explorer

Q086 | Combien de personnes dois-je interroger pour une étude qualitative ?
Rédigé par Matthieu Gioani, Romain Fenouil, Cédric Bodin et Fabien Chesné dans un état d’esprit en complète synergie avec l’atelier des futur, c’est avec grand

Q020 | Hors champ: pourquoi faut-il voir loin, voir large, voir ensemble ?
Les amatrices et les amateurs de photographie le savent : le hors champ, c’est “l’ensemble des éléments qui n’apparaissent pas dans le cadre d’une image”.

#55 Antoine Pellion | Gouverner, c’est planifier
Antoine Pellion est un Haut fonctionnaire français. De juillet 2022 à février 2025, il a été Secrétaire général à la planification écologique.
Dans l’entretien

#51 Martin Hirsch | S’engager pour transformer
Martin Hirsch est un haut fonctionnaire, à l’origine du revenu de solidarité active. Ancien directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, il est

#18 Stéphane Linou | Co-produire de la sécurité collective
Stéphane Linou décrit depuis de nombreuses années les multiples vulnérabilités de nos systèmes alimentaires.

Guerre cognitive
Ceci est l’épisode 4 de la série « La menace cognitive » du Deftech Podcast. Ecrite et présentée par Bruno Giussani, elle décrypte les défis
Il n’y a de guerre indispensable que défensive. Une bonne politique réaliste est une politique pacifique.
Chacun, suivant son tempérament, pourra choisir le climat invariable qui conviendra à ses rhumes ou à ses rhumatismes, sur un globe où l’on ne connaîtra plus les variations de chaleur actuellement si regrettables !
Un soldat combat toujours dans l’espoir de parvenir à la paix. Elle est son horizon ultime. Mais si le politique a décidé de l’engager dans l’atteinte d’un tel objectif, c’est pour qu’il s’y efforce en faisant son métier de « soldat de guerre ».

Q286 | Mobiliser les imaginaires dans un scénario de design fiction
Nous avons mené pour l’Agence Régionale Énergie Climat d’Île-de-France (AREC) une étude entre sociologie et spéculation pour questionner les imaginaires qui façonnent notre vision collective

Q285 | Personnes, modèles, possibilités : La prospective sociétale en action
À une époque de transformation rapide, où les percées technologiques, les crises écologiques et les changements géopolitiques redéfinissent notre monde, le besoin d’une approche prospective

Smartouille
La smartouille est un geste devenu naturel. En quinze ans, il a colonisé nos corps. Chaque jour, nos doigts effleurent, tapotent, glissent sur nos écrans

Datadindisme
Le dindinisme consiste à avoir une vision du futur qui soit la continuation du passé. Ayant une confiance dans la stabilité des tendances, on néglige
Puisque tout le monde essaie de tirer profit des pronostics, ils changent les comportements sur lesquels les prédictions étaient basées et celles-ci deviennent fausses.
« dans le monde, il n’y a rien de plus souple et de plus faible que l’eau, mais pour attaquer ce qui est dut et fort, rien ne peut la surpasser » – ni non plus la « remplacer » ; ou encore c’est « ce qu’il y a de plus souple qui chevauche ce qu’il y a de plus dur ». Parce qu’elle est sans raideur, en effet, il n’est rien en quoi l’eau ne « s’insinue » pas – tandis qu’elle-même ne se « rompt » pas. Alors que qui veut « garder en soi la force n’est pas fort », « c’est en gardant en soi la souplesse qu’on est fort » ; ou encore c’est en n’offrant pas de résistance qu’on est le plus résistant.
En quoi l’eau d’oppose à la pierre : parce qu’elle est solide, la pierre s’use et se brise, fût-elle aussi brillante que le jade; par son immobilité et sa dureté, elle incarne ce qui est allé « jusqu’au bout de son actualisation », s’est figé dans sa configuration. La souplesse de l’eau, au contraire, rappelle celle du corps du nourrisson : quand l’homme naît, quand les plantes poussent, la tendreté et la flexibilité des membres, aussi bien que l’ondoyante gracilité des ramures, respirent allégrement la vie; tandis que, à la mort de l’homme ou de l’arbre, toujours le corps est dur et desséché. Et cela s’applique aussi en stratégie : quand les torupes sont « dures », « rigides », elles ne sauraient triompher.
La frontière est l’autre nom de la peur. Sa matérialisation physique. Une frontière est faite de grillages barbelés à l’espoir d’une sécurité impossible.Un jour, on comprendra peut-être qu’il n’existe pas de formule sociopolitique pour être tranquille d’avance. Une société qui espère cette sérénité se suicide comme société libre.
Moi j’aime celles qui fabriquent des ponts – pas des murs. La formule est facile ? Elle pose bien la difficulté pourtant : faire un pont exige de l’art, une mise à niveau des berges, l’enjambement d’un fleuve, des piliers qu’on construit, des culées, des arcs et des câbles intelligemment tendus. Faire un mur demande juste | des briques.

