
Q298 · Les métaphores : points de pivot entre présent(s) et futur(s) ?
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Écophobie
Écophobie caractérise l’attitude de ceux qui nient ou minimisent les enjeux écologiques. Face

Q103 · Comment mesurer le retour sur investissement d’un dispositif de prospective ?
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Q307 · Des algorithmes pour instruire, mais qui pour éduquer?
Il y a deux verbes pour dire l’acte de transmettre : instruire et éduquer. Instruire, du latin instruere, c’est « munir, outiller ». Éduquer, du

Q308 · Apprendre sans écouter
La personnalisation était censée rendre la technologie plus humaine, anticiper nos besoins, simplifier nos choix et nous faire gagner du temps. Mais en réalité, la

#3 Isabelle Autissier · Cultiver une relation apaisée avec les écosystèmes
Isabelle Autissier est une navigatrice française, première femme à avoir accompli un tour du monde lors d’une compétition, en 1991. Installée à La Rochelle, elle
#12 Elena Scappaticci · Chroniquer la société qui vient
Elena Scappaticci est rédactrice en chef web d’Usbek & Rica, le média qui “explore le futur”.

#19 Gaya Herrington · Limiting Growth
Gaya Herrington is Vice-President of ESG Research at Schneider Electric and she also serves as Advisor to the Club of Rome.

#11 Agathe Cagé · Réconcilier la société
Agathe Cagé est politiste, cofondatrice et présidente du cabinet de conseil Compass label.
La continuité historique avec le passé n’est pas un devoir, simplement une nécessité.
L’homme, à toutes les époques et dans tous les siècles, se ressemble, il a les mêmes passions, il raisonne et se comporte de la même manière dans les mêmes cas.
Tant que l’on n’a pas bien compris la liaison de toutes choses et l’enchaînement des causes et des effets, on est accablé par l’avenir.
Répétons-le : une âme forte n’est pas une âme simplement susceptible de puissants élans, mais une âme capable de garder son équilibre dans les élans les plus puissants. Si bien que, malgré les tempêtes qui se déchaînent dans sa poitrine, son discernement et ses convictions conservent toute leur finesse pour jouer leur rôle, comme l’aiguille du compas sur le navire en pleine tourmente.
L’idée qu’on peut assurer une transmission (culturelle) avec des moyens (techniques) de communication constitue d’une des illusions les plus typiques de la « société de communication », propre à une modernité de mieux en nmieux armée pour la conquête de l’espace, et qui l’est de moins en moins pour la maîtrise du temps (restant à savoir si une époque peut à la fois domestiquer l’un et l’autre, ou si toutes les cultures ne sont pas vouées à préférer l’un ou l’autre).

Q287 · Prospective inversée : et si le futur se lisait dans ce qui résiste au changement ?
La prospective est souvent présentée comme une discipline tournée vers le changement : elle guette les tendances, détecte les signaux faibles, explore les ruptures. Elle

Q286 · Mobiliser les imaginaires dans un scénario de design fiction
Nous avons mené pour l’Agence Régionale Énergie Climat d’Île-de-France (AREC) une étude entre sociologie et spéculation pour questionner les imaginaires qui façonnent notre vision collective

Écophobie
Écophobie caractérise l’attitude de ceux qui nient ou minimisent les enjeux écologiques. Face à des informations anxiogènes sur l’état de la planète, l’individu détourne le

Smartouille
La smartouille est un geste devenu naturel. En quinze ans, il a colonisé nos corps. Chaque jour, nos doigts effleurent, tapotent, glissent sur nos écrans
Je ne sais pas où je vais à partir de là, mais je vous promets que ça ne sera pas ennuyeux.
L’habitude est ce qu’elle est et aucun homme ne la jettera par la fenêtre. Il faut l’embobiner pas à pas pour qu’elle sorte
Imaginons maintenant que le pouvoir n’ait plus besoin de la collaboration humaine. Que sa sécurité – et sa force – soit garantie par des instruments qui n’ont pas la possibilité de se révolter contre lui. Une armée de capteurs, de drones, de robots capables de frapper à n’importe quel moment, sans la moindre hésitation. Ce serait, finalement, le pouvoir dans sa forme absolue.
Tant qu’il se fondait sur la collaboration d’hommes en chair et en os, tout pouvoir, aussi dur fût-il, devait compter sur leur consentement. Mais quand il sera fondé sur des machines qui maintiennent l’ordre et la discipline, il n’y aura plus aucun frein.
Le problème des machines n’est pas qu’elles se rebelleront contre l’homme, c’est qu’elles suivront les ordres à la lettre.
Nous suivons notre instinct, notre curiosité, nos élans, nos amours et, dans l’ensemble, nos vies sont plutôt désordonnées.
Si bien que nous passons la moitié de notre temps à avoir le coeur brisé, une autre à être perdus, une autre à nous demander pourquoi nous avons pris tel chemin, une autre encore à chantonner, tout excités d’explorer une nouvelle voie, et je sais que ce temps mis bout à bout dépasse largement les cent pour cent, ce qui constitue d’ailleurs une partie de notre problème.

