Petisophier

Penser, décider ou concevoir en se plaçant à hauteur d’enfant. Petisophier invite à un changement de perspective. On observe

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IApartheid

IApartheid est la fusion de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apartheid (système de ségrégation). On parle d’IApartheid pour les

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Merci ! Tout est clair !
En aucun cas ! C'est l'angle « sectoriel » de l'article qui veut cela, en parlant du secteur de l'éducation et non de l'éducation au sens large.
Merci de la réponse ! Nul doute que le sujet soit complexe et compliqué ! Cela me surprend tout de même de constater que le rôle des parents se voit désormais défini en rapport à une technologie…
Bonjour Quentin, merci pour votre commentaire ! Il faudrait un ouvrage entier pour aborder toutes les ramifications et incidences induites : infrastructures (la salle de classe fait-elle encore sens), rôle des parents (comme vous le soulignez justement),…
Impact
Thomas Gauthier

Q007 | Futur(s) : où en sommes-nous ?

L’économie de marché puise son énergie dans la capacité sans cesse renouvelée de l’Homme à innover, c’est-à-dire finalement à coloniser le futur avec l’idée que

L’intelligibilité d’un système doit être trouvée dans le système lui-même et dans sa relation au contexte dans lequel il évolue.

On devient ce à quoi on prête attention. Si vous ne choisissez pas vous-même les pensées et les images auxquelles vous exposez, quelqu’un d’autre le fera pour vous

La crise tient précisément dans le fait que l’ancien se meurt sans que le nouveau puisse naître. Dans cet interrègne, une grande variété de symptômes morbides apparaît.

Il devient de plus en plus difficile de gérer directement les situations et de régler les problèmes, car il es impossible de remonter la ligne de causalité. La cause de B n’est pas juste A, mais aussi D, E et peut-être F et parfois G. H joue également un rôle, mais nous ne le savons pas. Et cela évolue dans le temps. Le temps que nous le déterminions, il sera trop tard.

Stratégie Modèle Mental, 2020

Dans la gestion des affaires diplomatiques ou politiques, le degré le plus simple de ce non-agir, on l’a vu, est l’attente : « le sage, dans/par le non-agir, attend qu’il y ait de la capacité » .

La formule mérite qu’on la relise, car elle prend plus de relief sous cet éclairage taoïste : non seulement, quand plus rien n’est porteur dans la situation, il n’y a plus rien à faire que d’attendre, et c’est en « osant » ne pas agir qu’on saura se conserver (ce qui est essentiel pour la suite : pour qu’il y ait une suite ; cf. l’attention taoïste portée au seul fait – primordial – de se maintenir en vie) ; mais, surtout, c’est en ne faisant plus rien, quand plus rien n’est favorable, en se gardant d’intervenir, que, ne troublant pas par son activisme la régulation à l’œuvre, on pourra le mieux la faire advenir.

On en revient à cette leçon que le taoïsme a le mieux enseignée : il est inefficace d’affronter la situation pour la forcer. Cet agir peut être héroïque – il est en tout cas spectaculaire – mais il est vain : il sera défait.

C’est au contraire « après avoir distingué le facile et le difficile » que le conseiller de cour « conçoit sa stratégie »  : son agir se réduit d’autant qu’il suit la ligne de plus grande aisance et n’est pas entravé ; ou encore, poursuit le traité de diplomatie, c’est « en se conformant à la spontanéité des processus en cours », le tao naturel, qu’il rend sa stratégie « effective » : plus il sait épouser le cours du réel, mieux cet agir réussit à se fondre dans la réalité et, par là, s’impose avec elle.

Machinoïde

Le machinoïde est l’antithèse de l’humanoïde. L’humanoïde est une machine (un robot) conçue pour rassembler et se comporter comme un être humain. Le machinoïde est

Phonositose

État pathologique caractérisé par une relation parasitaire instaurée par le téléphone portable. L’appareil numérique adopte le comportement d’un parasite vivant aux dépens d’une autre espèce.

Nous existons tant que quelqu’un se souvient de nous.

Les Américains ont un fort penchant inné pour les machines et les articles de luxe et ils ont tendance à rechercher l’excellence et la perfection de la technique, et même à transformer les machines, y compris les armes, en articles de luxe.  Le général Patton, qui aimait arborer des pistolets à crosse d’ivoire, est typique de ce comportement. Cette inclination les conduit à manifester de manière rigide une passion confinant à la superstition à l’égard de la technique et des armes, et à toujours penser que c’est par ce moyen qu’ils trouveront le chemin de la victoire.
Elle les conduit aussi à toujours redouter que leur position dominante en matière d’armements ne soit ébranlée, et ils s’emploient continuellement à réduire cette inquiétude en fabriquant toujours plus d’armes nouvelles et complexes. Le résultat, c’est que lorsque les systèmes d’armes qui deviennent chaque jour plus lourds et plus complexes entrent en conflit avec les principes simples du combat réel, les Américains privilégient toujours les armes. Ils préféreraient considérer la guerre comme un marathon que de l’envisager comme une épreuve d’esprit, de courage, de sagesse et de stratégie. Ils pensent que la voie de la victoire leur sera toujours ouverte. Pareille confiance en soi leur a fait oublier une réalité simple : la guerre n’est pas tant une course, où rivalisent des techniques et des armes, qu’un terrain de jeu où la balle change continuellement de camp en raison de nombreux facteurs indéterminés. Porter des survêtements Adidas et des chaussures Nike ne garantit pas la victoire.

Une histoire n’a ni début ni fin, seulement des portes d’entrée.

Une histoire est un labyrinthe sans fin de mots, d’images et de pensées réunis pour nous révéler la vérité invisible sur nous-mêmes. En définitive, une histoire est une conversation entre une personne qui raconte et une personne qui écoute. Or un narrateur ne peut conter que dans la mesure de ses capacités, et un lecteur ne lit que ce qui est déjà écrit dans son âme.

Telle est la règle d’or sur laquelle repose tout artifice d’encre et de papier, parce que lorsque les lumières s’éteignent, que la musique cesse, que le parterre se vide, seul compte le mirage demeurant gravé  dans le théâtre de l’imagination interne de tout lecteur. et également l’espoir de tout faiseur de contes : que le lecteur ait ouvert son coeur à l’une de ses créatures de papier et lui ait confié quelque chose de lui-même pour le rendre immortel, ne fût-ce que pendant quelques minutes.

Cela étant dit de façon plus grave que ne le mériterait sans doute le sujet, mieux vaut atterrir au ras de la page et demander à l’ami lecteur de nous accompagner jusqu’à la fin de cette histoire et de nous aider à trouver le plus difficile pour un pauvre narrateur pris dans son propre labyrinthe : la porte de sortie.

Nous sommes une communauté de 
pratiques de la prospective

Notre force, c’est la diversité !