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Les futurs se conjuguant nécessairement au pluriel, comment partager de façon vive et directe une diversité de récits, de visions, de questionnements ? Multiplier les

Datadindisme
Le dindinisme consiste à avoir une vision du futur qui soit la continuation

Q243 | Le métier de prospectiviste et ses évolutions
Beaucoup de personnes sont en français « prospectivistes », « futuristes »,« futurologistes » ou en anglais « foresight practicionners », « Horizon scanners »,

Q145 | Pourquoi faut-il enseigner et démocratiser la prospective ?
Il est légitime de se poser la question si la différence entre métier et compétences est d’intérêt et l’on peut très facilement imaginer un débat

Q030 | Penser les futurs : quels pièges éviter ?
Si la prospective est une “indiscipline intellectuelle” (M. Godet) et si un scénario est “de bout en bout un travail de l’imaginaire” (P. Gabilliet), on

#47 Emery Jacquillat | Prévenir plutôt que subir
Emery Jacquillat est un entrepreneur, président de la CAMIF, une entreprise française de commerce en ligne, et cofondateur de la Communauté des Entreprises à Mission.

#16 Xavier Pavie | S’exercer à questionner
Xavier Pavie est philosophe, Professeur à l’ESSEC Business School.
Auteur d’une thèse sur la réception des exercices spirituels dans la philosophie contemporaine, il continue de

#23 Nate Hagens | Adapting to lower throughput lifestyles
Nate Hagens is the Director of The Institute for the Study of Energy & Our Future (ISEOF), an organization focused on educating and preparing society

#1 Thierry Dusautoir | Entreprendre et apprendre
Après avoir enthousiasmé les fans de rugby sur les terrains du monde entier, en club ou en équipe de France, Thierry Dusautoir s’est mué en
L’avenir est la seule chose qui m’intéresse car je compte bien y passer les prochaines années.
Connaître et penser, ce n’est pas arriver à une vérité certaine, c’est dialoguer avec l’incertitude.
Quand nous nous sentons des victimes, toutes nos actions et nos croyances deviennent légitimes, même les plus contestables. Ceux qui s’opposent à nous, ou qui, simplement, sont nos voisins, cessent d’être nos semblables et deviennent des ennemis. Nous ne sommes plus des agresseurs, nous sommes des défenseurs. L’envie, la jalousie ou le ressentiment qui nous motivent sont sanctifiés, car nous avons la certitude d’agir pour notre seule défense. Le mal, la menace sont toujours chez l’autre. La peur est le premier pas vers une foi passionnée. La peur de perdre notre identité, notre vie, notre condition ou nos croyances. La peur est la poudre et la haine est la mèche. Le dogme, en dernière instance, n’est que l’allumette qui y met le feu.
En bref, la technologie est en train de militariser les démocraties, à notre insu, sans que l’on soit capable de mesurer l’amplitude de la déflagration. Chaque citoyen devient la cible d’une menace multiforme, soldat passif, malgré lui, sans comprendre réellement en quoi il devient un maillon faible, le point de contact de l’ennemi, sa courroie de transmission intra-étatique. […]
Si les cerveaux sont les ultimes champs de bataille, si la démocratie, bastion des libertés, est désormais militarisées, si le vrai et le faux ne sont plus identifiables, indifféremment solubles dans la post-truth politics, si nous partons du principe, comme Hannah Arendt, que la démocratie ne peut fonctionner que si elle est construite sur une perception commune de la réalité, de faits vérifiables et discutables (au sens du débat démocratique), alors comment fait-on pour éviter la fragmentation du corps social en bulles alternatives, comme éviter l’écourlement civilisationnel des démocraties […] ?

Q286 | Mobiliser les imaginaires dans un scénario de design fiction
Nous avons mené pour l’Agence Régionale Énergie Climat d’Île-de-France (AREC) une étude entre sociologie et spéculation pour questionner les imaginaires qui façonnent notre vision collective

Q285 | Personnes, modèles, possibilités : La prospective sociétale en action
À une époque de transformation rapide, où les percées technologiques, les crises écologiques et les changements géopolitiques redéfinissent notre monde, le besoin d’une approche prospective

Smartouille
La smartouille est un geste devenu naturel. En quinze ans, il a colonisé nos corps. Chaque jour, nos doigts effleurent, tapotent, glissent sur nos écrans

Datadindisme
Le dindinisme consiste à avoir une vision du futur qui soit la continuation du passé. Ayant une confiance dans la stabilité des tendances, on néglige
Il ne suffit pas de déclarer pour démontrer ; les plus belles démonstrations ont l’élégance de la simplicité.
Les meilleures idées sont fragiles ; la plupart des gens ne commencent même pas à en parler parce qu’elles semblent stupides. Par-dessus tout, vous voulez être entouré de personnes qui ne vous feront pas sentir stupide d’avoir mentionné une mauvaise idée, et qui ne se sentiront certainement jamais stupides de l’avoir fait elles-mêmes. Tenez-vous à l’écart des personnes qui sont lasses du monde et qui rabaissent vos ambitions. Malheureusement, c’est le cas de la plupart des gens. Mais ils s’accrochent au passé, alors que vous voulez vivre dans l’avenir.
« … L’oeil humain est fait pour survivre dans la forêt. C’est pour cette raison qu’il est sensible au mouvement. N’importe quelle chose qui bouge, même à la périphérie la plus extrême de notre regard, l’oeil la capte et transporte l’information au cerveau. En revanche, tu sais ce que l’on ne voit pas? » J’avais secoué la tête.
« Ce qui reste immobile , Vadia. Au milieu de tous les changements, nous ne sommes pas entraînés à distinguer les choses qui restent les mêmes. Et c’est un grand problème parce que, quand on y pense, les choses qui ne changent pas sont presque toujours les plus importantes. »
Éduquer d’accord, vous me direz, mais à quoi ? À ce qui fait nos routines et nos quotidiens d’utilisateurs, déjà. À la manipulation de notre attention ensuite. À la prise de distance. Et interroger. Pour ouvrir les crânes, pour sortir des tunnels stimuli-réactions. Interroger tout ce que le numérique transforme en nous, sans cesse, et tout ce que ça traverse. Interroger la psychologie que ça mobilise, les rapports sociaux que ça forme, les enjeux philosophiques que ça soulève, et la politique qui en découle. Interroger ce que peut encore l’État, ce que peuvent encore défendre ou réguler le droit et les lois.

