
#31 Anne-Sophie Novel | Enquêter pour renouer avec la nature
Anne-Sophie Novel est économiste de formation. Elle exerce en tant que journaliste, auteure et réalisatrice

#30 Medard Gabel | World Game
Medard Gabel est entrepreneur, auteur et activiste. Aux côtés de Buckminster Fuller, il est à


Q276 | Construire le futur en prenant garde à la complexité
Lorsqu’un programme est en difficulté, que l’innovation ralentit et que les intégrations s’enlisent, c’est la « dette technique » qui est mise en cause. Cela


Q183 | De l’IA à la méditation : quelles compétences pour demain ?
Dans notre société hyperconnectée, nos enfants doivent apprendre à jongler entre intelligence artificielle, collective et émotionnelle. C’est un challenge d’éducation qui intègre l’accompagnement éthique et


Q263 | Le feedback : la langue de la prospective ?
Le feedback stimule l’action. En effet, en le pratiquant, vous êtes dans le moment présent, vous êtes avec l’autre personne en essayant de la rendre


Q208 | Philanthropie et construction du futur : A qui appartient l’avenir?
Les récentes tables rondes et réunions philanthropique organisées en Europe (et en Suisse) ces derniers mois confirment une volonté croissante des fonds et fondations à

#19 Gaya Herrington | Limiting Growth
Gaya Herrington is Vice-President of ESG Research at Schneider Electric and she also serves as Advisor to the Club of Rome.

#2 Dominique Bourg | Refonder la démocratie
Dominique Bourg est philosophe, professeur honoraire à l’Université de Lausanne. Spécialiste des questions environnementales, il a publié de nombreux ouvrages sur le sujet.

#27 John Markoff | Reflecting on 50-year-old Silicon Valley
John Markoff is an affiliate fellow at the Stanford Institute for Human Centered Artificial Intelligence and a staff historian at the Computer History Museum in

#51 Martin Hirsch | S’engager pour transformer
Martin Hirsch est un haut fonctionnaire, à l’origine du revenu de solidarité active. Ancien directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, il est
En communication, la perception est plus importante que l’intention. En société, la réputation est plus importante que l’identité.
Une aventure est un désagrément bien compris. Un désagrément n’est qu’une aventure mal comprise.
Ce recours au merveilleux est en outre un moyen efficace d’évoquer des menaces plus ou moins lisibles et les moyens de s’en défendre. Il s’appuie à cet effet sur des analogies qui rendent les concepts techniques plus compréhensibles. Un « cheval de Troie » évoque immédiatement l’idée d’un objet semblant inoffensif, mais qui se révèle menaçant. Les entités mythologiques ou folkloriques, comme les « trolls » ou les « centaures », cont visuellement et conceptuellement marquantes ; on s’attend à ce que les trolls numériques sèment la discorde, comme les trolls des récits légendaires provoquaient des conflits. Employer le mot « bug » pour un défaut, un aléa ou une erreur informatique attribue une sorte d’intention malveillante à un problème technique. Mentionner la présence de virus et de vers, avec leur connotation parasitaire et leur capacité à provoquer des fléaux, a une certaine efficacité langagière pour faire comprendre les menaces cachées et les dangers potentiels des systèmes informatiques. Ces termes viennent au fond rencorcer l’idée que les machines, tout comme les territoires inconnus des contes et légendes fabuleuses, peuvent contenir des périls insoupçonnés.
L’idée qu’on peut assurer une transmission (culturelle) avec des moyens (techniques) de communication constitue d’une des illusions les plus typiques de la « société de communication », propre à une modernité de mieux en nmieux armée pour la conquête de l’espace, et qui l’est de moins en moins pour la maîtrise du temps (restant à savoir si une époque peut à la fois domestiquer l’un et l’autre, ou si toutes les cultures ne sont pas vouées à préférer l’un ou l’autre).