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Blog letemps.ch
Gaëlle Rey

La cellule solaire #1

Avec les Nouvelles Technologies, le XXIème siècle devient l’ébauche d’un avenir étonnant. Le flot incessant d’informations ne cesse d’interroger notre représentation du monde. Notre mental

Information
Isabelle Chappuis

Q281 | Savoir voir venir

Dans un monde en accélération, les ruptures ne préviennent pas. Elles s’annoncent. Par des indices discrets. Des frémissements. Des mouvements marginaux. Ce sont les signaux

Lorsqu’une mesure devient un objectif, elle cesse d’être un bonne mesure.

Monetary Relationships: A View from Threadneedle Street

Les portes de l’avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser.

Aujourd’hui, nous possédons de plus en plus d’informations et sommes de moins en moins capables de prédire l’avenir. Nos ancêtres vivaient dans des sociétés beaucoup plus pauvres en données, mais ils pouvaient faire des plans pour eux-mêmes et pour leurs descendants. Nous avons de moins en moins idée du monde dans lequel nous nous réveillerons demain matin.

Ce paradoxe n’est pas conjoncturel, mais structurel. Il découle de la nature même du numérique. En réduisant la réalité à une série de 0 et de 1, le codage numérique accomplit son oeuvre implacable d’homogénéisation, en éliminant tout ce qui ne peut être quantifié. Ce faisant, le passage de l’analogique au numérique élude le sens profond des choses et ouvre toute grande la porte au chaos.

C’est pouruqoi nous n’avons pas d’avenir, du moins au sens où nos grands-parents en avaient un. Les futurs culturels pleinement imaginés sont un luxe d’autrefois, dit William Gibson, une époque où le « maintenant » durait plus longtemps.

La rupture de 2022, alimentée par les quatre crises concomitantes – énergétique, démocratique & sociale, de la dette, environnementale – génère deux profondes remises en cause: sur le plan économique, le passage de l’économie de paix à l’économie de guerre, par les violents transferts de valeurs qui l’accompagnent, redessine la manière dont s’étaient organisées les relations commerciales durant les trente dernières années ; sur le plan géopolitique, la multiplication des ruptures engendre l’émergence d’une « planète du chaos », rendant caduques des superstructures internationales au profit de la prolifération de comportements purement transactionnels, aux intérêts divergents en fonction des sujets. Face à cette double cassure, les schémas hérités du cycle précédent, tant sur le plan économique que géopolitique, vont se révéler dangereusement inopérants. Il nous faut donc penser à une nouvelle approche permettant d’appréhender ces deux domaines, désormais imbriqués.

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