
#27 John Markoff | Reflecting on 50-year-old Silicon Valley
John Markoff is an affiliate fellow at the Stanford Institute for Human Centered Artificial Intelligence

#26 Pierre-Yves Gomez | Sociétaliser l’entreprise
Pierre-Yves Gomez est un économiste. Il enseigne la stratégie et étudie la place de l’entreprise


Q087 | Comprendre pourquoi on rate à l’entraînement de façon à réussir en mission.
La prospective se focalisant sur l’anticipation des futurs possible, il est facile d’oublier que ce futur pourrait devenir présent très rapidement et qu’il serait judicieux


Q097 | Est-il nécessaire d’utiliser une classification dans un dispositif de prospective technologique ?
En travaillant sur les tendances en général et celles technologiques en particulier, vous allez sûrement ressentir le besoin de classifier celles-ci. Vous allez certainement entendre


Q068 | Pourquoi et comment faire une analyse des besoins pour un dispositif de prospective ?
En considérant le nombre d’ouvrages sur Internet parlant de ce sujet, cela s’apparente presque à une science en tant que telle! Le but ici n’est


Q029 | Que répondre aux critiques que suscite un dispositif de prospective ?
Afin d’être à même de formuler de bonnes réponses, il est tout d’abord primordial d’essayer de comprendre pourquoi les gens formulent ces critiques. Il est

#7 Stephan Davidshofer | Recréer les conditions du dialogue
Stephan Davidshofer est enseignant, chercheur et directeur de programme au Geneva Centre for Security Policy.
Expert en matière de sécurité internationale, il s’intéresse de près
La maladie frappe les hommes quand ils sont exposés au changement.
Tout le malheur des hommes vient de leur propension à décoller du réel, à l’installer en imagination ailleurs que là où ils sont, en somme de leur incapacité congénitale à épouser le contour mouvant des circonstances.
Moins ils ont de talent, plus ils ont d’orgueil, de vanité, d’arrogance. Tous ces fous trouvent cependant d’autres fous qui les applaudissent.
Quand nous nous sentons des victimes, toutes nos actions et nos croyances deviennent légitimes, même les plus contestables. Ceux qui s’opposent à nous, ou qui, simplement, sont nos voisins, cessent d’être nos semblables et deviennent des ennemis. Nous ne sommes plus des agresseurs, nous sommes des défenseurs. L’envie, la jalousie ou le ressentiment qui nous motivent sont sanctifiés, car nous avons la certitude d’agir pour notre seule défense. Le mal, la menace sont toujours chez l’autre. La peur est le premier pas vers une foi passionnée. La peur de perdre notre identité, notre vie, notre condition ou nos croyances. La peur est la poudre et la haine est la mèche. Le dogme, en dernière instance, n’est que l’allumette qui y met le feu.
Les histoires ont une fonction cognitive fondamentale : elles sont le moyen par lequel le cerveau émotionnel donne du sens aux informations recueillies par le cerveau rationnel. […] Nous avons besoin de rêver, d’imaginer quelles maisons nous pourrions habiter, dans quelles villes nous pourrions évoluer, quels moyens nous utiliserions pour nous déplacer, comment nous produirions notre nourriture, de quelle façon nous pourrions vivre ensemble, décider ensemble, partager notre planète avec tous les êtres vivants.
Petit à petit, ces récits d’un genre nouveau pourraient mâtiner nos représentations, contaminer positivement les esprits et, s’ils sont largement partagés, se traduire structurellement dans des entreprises, des lois, des paysages…