
Q292 | L’anti-sprint pour prendre du recul sur ses (design) fictions et visions prospectives
L’anti-sprint propose une ligne de conduite méthodologique en ce sens : refuser l’injonction à la vitesse pour se donner le temps de décanter les enseignements

Néanticien
Evoluant sur les réseaux sociaux, le néanticien est spécialiste de la transformation :

Dermascope
Le dermascope est un tatouage constitué d’encres intelligentes et de nanocapteurs qui surveille

Q117 | Pourquoi l’esthétique et le design des livrables sont-ils primordiaux ?
Cette question ne fait sens bien entendu qu’en partant du principe que le contenu (le fond) du livrable est présent! Nous nous trouvons donc dans

Q191 | Comment impliquer les collaborateurs dans une réflexion prospective ?
Depuis toujours, les organisations cherchent des méthodes efficaces pour anticiper l’avenir et pour se préparer aux situations imprévues : défis socio-économiques et environnementaux, ruptures technologiques,

Q045 | Jack Welch a-t-il vraiment dit : réponds à ces cinq questions et je connaîtrai tout de ta stratégie ?
Selon Jack Welch, ancien président du groupe américain General Electric de 1981 à 2001, inventer une nouvelle stratégie consiste à trouver le moyen d’établir rapidement

#34 Hubert Védrine | Comprendre et expliquer la marche du monde
Hubert Védrine est un homme politique, essayiste et consultant, spécialiste des questions géopolitiques. Il a été pendant de nombreuses années au coeur du pouvoir politique

#21 Jacques-François Marchandise | Renouer avec l’éducation populaire
Jacques-François Marchandise a cofondé puis dirigé la Fing, la Fondation Internet nouvelle génération, une association qui questionne les potentiels et les enjeux de la société

Entretien avec Marc Atallah – Science-fiction et Prospective
Entretien réalisé le 18 mars 2020 avec Marc Atallah, directeur de la Maison d’Ailleurs (musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires), directeur du
L’habitude dévore les objets, les vêtements, les meubles, votre femme et la peur de la guerre… L’art existe pour nous aider à recouvrer la sensation de la vie.
Une voix libre, si morose qu’elle soit, est toujours libératrice. Les voix libératrices ne sont pas les voix apaisantes, les voix rassurantes. Elles ne se contentent pas de nous inviter à attendre l’avenir comme on attend le train. L’avenir est quelque chose qui se surmonte.
On ne subit pas l’avenir, on le fait.
Éduquer d’accord, vous me direz, mais à quoi ? À ce qui fait nos routines et nos quotidiens d’utilisateurs, déjà. À la manipulation de notre attention ensuite. À la prise de distance. Et interroger. Pour ouvrir les crânes, pour sortir des tunnels stimuli-réactions. Interroger tout ce que le numérique transforme en nous, sans cesse, et tout ce que ça traverse. Interroger la psychologie que ça mobilise, les rapports sociaux que ça forme, les enjeux philosophiques que ça soulève, et la politique qui en découle. Interroger ce que peut encore l’État, ce que peuvent encore défendre ou réguler le droit et les lois.
[Frank] Knight définit le risque comme un futur dont la distribution d’états possibles est connue. C’est à dire qu’on sait ce qui peut se passer et la probabilité de chaque événement possible. Par exemple, si l’on met trois boules vertes et deux boules rouges dans une urne, on connaît le « risque » de tirer une boule verte (60%). L’incertitude, en revanche, correspond à un futur dont la distribution d’états est non seulement inconnue, mais impossible à connaître : on ne connaît pas le nombre de boules à l’intérieur de l’urne, et encore moins leurs couleurs, on ne sait d’ailleurs même pas ce que l’urne contient.
Le risque peut dont faire l’objet d’un calcul de probabilité. Cette probabilité est soit théorique, soit empirique (connue à posteriori).
Il existe un domaine où les probabilités s’appliquent, c’est celui du risque.[…] Mais rien de tout cela avec l’incertitude.
La contribution théorique de Knight est très importante, notamment parce qu’elle permet de distinguer le risque de l’incertitude.
Utiliser un vocabulaire de probabilité pour une situation d’incertitude est donc une erreur.
Cette confusion entre risque et incertitude est d’autant plus dangereuse que, si la distinction est importante, les risques calculables a priori ou a posteriori sont en fait largement absents de la vie réelle. L’immense majorité de ce à quoi nous sommes confrontés dès qu’il s’agit de systèmes humains est gouverné par l’incertitude.

Q276 | Construire le futur en prenant garde à la complexité
Lorsqu’un programme est en difficulté, que l’innovation ralentit et que les intégrations s’enlisent, c’est la « dette technique » qui est mise en cause. Cela

Q275 | Être parent aujourd’hui, devenir parent demain
Parfois très présents, parfois à distance, souvent en mouvement, nous faisons ce que nous pouvons et c’est déjà beaucoup.
Il n’y a pas une

Néanticien
Evoluant sur les réseaux sociaux, le néanticien est spécialiste de la transformation : il transforme le rien en tout et votre compte en banque en

Dermascope
Le dermascope est un tatouage constitué d’encres intelligentes et de nanocapteurs qui surveille les paramètres biologiques : glycémie, hydratation, rythme cardiaque, taux d’oxygène… Relié à
Dans toute comparaison, il y a une dévalorisation.
Le bonheur, ou ce qui y ressemble le plus pour toute créature pensante, à savoir la paix de l’esprit, est ce qui s’évanouit sur le chemin qui conduit de la croyance au savoir.
La reconnaissance ou le refus des règles internationales par chaque pays dépend souvent de son intérêt propre. Les petits pays espèrent utiliser ces règles pour se protéger tandis que les grands pays cherchent à les utiliser pour en contrôler les plus petits. Lorsque les règles ne coïncident pas avec leur intérêt, tous les pays, petits ou grands n’hésitent pas à les enfreindre pour atteindre leurs objectifs.
À partir de la construction d’un modèle, le seul rapport qu’on puisse entretienir avec l’avenir est de l’ordre de la projection (ce qui échappe au projet étant à renvoyer au domaine de hasard ou de la chance); qu’on parte du potentiel de la situation, en revanche, le rapport à l’avenir est d’anticipation : épousant la courbe régulatrice de son évolution et détectant dans la situation actuelle l’amorce de la transformation à venir, on se trouve logiquement en avance sur le déroulement. Plutôt donc que de chercher à lire des signes dans l’univers, d’en interpréter le sens et d’en déployer le symbole, plutôt que de se conduire en herméneute, en somme (notre herméneutique ayant partie liée aux origines avec la divination), le stratège est attentif aux moindres indices – prodromes d’une modification. Ce qui renvoie à une différence de fond, entre la Chine et la Grèce, dans le statut de l’invisible : l’invisible de la forme-modèle (eidos) est un invisible de l’ordre de l’intelligible – celui de l’ « oeil » de l’esprit, de la théorie; tandis que l’invisible auquel s’intéressent les Chinois est le non encore visible du fond indifférencié, en amont des processus : entre l’invisible et le visible, les stades du « subtil » et de l’ « infime » permettent d’assurer la transition, et c’est sur eux que le sage/stratège s’appuie pour s’orienter. Aussi, tout en sachant qu’il ne dispose pas de règles ou de normes pour codifier le futur, puisque le cours de la réalité est en constante innovation, est-il libre d’angoisse à son égard (cela dit à l’encontre de notre dernière mode idéologique – celle de l’ « incertitude », des « turbulences » et du « chaos » …).

