Merci monsieur Pitrel pour ce podcast. Vous avez mentionné Jean Marc Jancovici et le shift project au cours de l'entretien. Je fais moi-même partie du groupe local des shifters de Toulon et nous cherchons un peu de…
Merci ! Tout est clair !
En aucun cas ! C'est l'angle « sectoriel » de l'article qui veut cela, en parlant du secteur de l'éducation et non de l'éducation au sens large.
Merci de la réponse ! Nul doute que le sujet soit complexe et compliqué ! Cela me surprend tout de même de constater que le rôle des parents se voit désormais défini en rapport à une technologie…

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On ne découvre pas de nouvelles contrées sans consentir à perdre la terre de vue pendant un très long moment.

Il n’y a de guerre indispensable que défensive. Une bonne politique réaliste est une politique pacifique.

Tous les changements, même les plus désirés, ont leur mélancolie car c’est une part de nous-mêmes que nous laissons derrière. Nous devons mourir à une vie avant de pouvoir entrer dans une autre.

La tâche principale incombant au prince, pour protéger son autorité, sera de se garder de tous ceux qui, par leurs paroles avenantes, voudront pénétrer dans son intimité. Ce qui d’un côté, est tenté comme insinuation est à démasquer, de l’autre, comme insidieux ; et la riposte à cette confiance secrètement ourdie autour du prince sera une défiance généralisée. Une défiance, d’ailleurs, qui n’est pas tant à l’égard des autres qu’à l’égard de soi vis-à-vis des autres. Car il sait que, « à cause du précédent accord entre l’autre et soi », il est porté à « faire confiance à ce que l’autre dit aujourd’hui », et que, en opinant dans son sens, celui-ci a cherché à entrer dans sa faveur pour ensuite l’abuser et l’arroger son pouvoir. À la complaisance, le prince répond par la suspicion – de façon à garder entier le potentiel de sa position.

Quand nous nous sentons des victimes, toutes nos actions et nos croyances deviennent légitimes, même les plus contestables. Ceux qui s’opposent à nous, ou qui, simplement, sont nos voisins, cessent d’être nos semblables et deviennent des ennemis. Nous ne sommes plus des agresseurs, nous sommes des défenseurs. L’envie, la jalousie ou le ressentiment qui nous motivent sont sanctifiés, car nous avons la certitude d’agir pour notre seule défense. Le mal, la menace sont toujours chez l’autre. La peur est le premier pas vers une foi passionnée. La peur de perdre notre identité, notre vie, notre condition ou nos croyances. La peur est la poudre et la haine est la mèche. Le dogme, en dernière instance, n’est que l’allumette qui y met le feu.

C’est une évidence qu’il faut plus de fantaisie pour comprendre comment le monde est fait que pour l’inventer.

Le monde craint les nouvelles expériences plus que tout car une expérience naissante supplante tout d’autres passées.

Qu’est-ce qui se construit ? Qu’est-ce qui se détruit ?

Nous l’ignorons pour une grande part, mais c’est paradoxalement parce que nous avons compris quelque chose : par des boucles nouvelles et inattendues, nous dépendrons de plus en plus de ce qui dépend de nous, de nos choix, des orientations que nous suivrons. Or, comment savoir ce qui se passera si ce qui se passera dépend en partie de ce que nous ferons ?

Si on accepte l’idée d’une ambition à dix ans, on sait, chaque année, quels seront les facteurs clés du succès. Une fois ces derniers identifiés, année après année, on les sélectionne pour descendre à un niveau de granularité encore jamais atteint, pour s’assurer que cette étape est franchie avec succès, puisqu’elle conditionne la suite.

Nous sommes une communauté de
pratiques de la prospective.

Notre force, c’est la diversité !