Merci monsieur Pitrel pour ce podcast. Vous avez mentionné Jean Marc Jancovici et le shift project au cours de l'entretien. Je fais moi-même partie du groupe local des shifters de Toulon et nous cherchons un peu de…
Merci ! Tout est clair !
En aucun cas ! C'est l'angle « sectoriel » de l'article qui veut cela, en parlant du secteur de l'éducation et non de l'éducation au sens large.
Merci de la réponse ! Nul doute que le sujet soit complexe et compliqué ! Cela me surprend tout de même de constater que le rôle des parents se voit désormais défini en rapport à une technologie…

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Malgré toutes les ressemblances toute situation de vie a, comme un nouveau né, un visage unique, qui n’a jamais existé auparavant et que l’on ne retrouvera jamais plus. Elle appelle une réaction qui ne peut être préméditée. Elle ne demande rien qui appartienne au passé. Elle appelle une présence, une responsabilité. Elle appelle l’être tout entier. Ne te contente pas d’agir – sois là.

Ne pas me souvenir de mes fautes ne suffit pas à m’absoudre de les avoir commises.

De même que l’ironie est une prestidigitation des représentations et des idées, la ruse est une prestidigitation des actes.

C’est peut-être réconfortant – ce moment où la beauté nous submerge. L’amour de notre vie par une soirée d’été paisible, l’amour d’une amie. Quand on se sent accueilli par l’univers. Savoir que cela prendra fin, qu’il le faut. Le simple fait de le savoir peut nous aider à l’accepter.

Sur toute chose sérieuse, il faut commencer par honorer le passé. Si vous voulez vous élever, apprenez d’abord à monter sur les épaules de vos aînés. Ils ont assimilé, pensé, capitalisé. Ils on un héritage à vous léguer. Ne craignez pas d’imiter. Ensuite, et ensuite seulement, cherchez à inventer. L’histoire est aussi la somme des erreurs que vous pourrez éviter. 

Je ne dis pas que je vais changer le monde, mais je vous garantis que j’allumerai l’étincelle dans le cerveau qui le changera.

Connaître et penser, ce n’est pas arriver à une vérité certaine, c’est dialoguer avec l’incertitude.

Aujourd’hui, nous possédons de plus en plus d’informations et sommes de moins en moins capables de prédire l’avenir. Nos ancêtres vivaient dans des sociétés beaucoup plus pauvres en données, mais ils pouvaient faire des plans pour eux-mêmes et pour leurs descendants. Nous avons de moins en moins idée du monde dans lequel nous nous réveillerons demain matin.

Ce paradoxe n’est pas conjoncturel, mais structurel. Il découle de la nature même du numérique. En réduisant la réalité à une série de 0 et de 1, le codage numérique accomplit son oeuvre implacable d’homogénéisation, en éliminant tout ce qui ne peut être quantifié. Ce faisant, le passage de l’analogique au numérique élude le sens profond des choses et ouvre toute grande la porte au chaos.

C’est pouruqoi nous n’avons pas d’avenir, du moins au sens où nos grands-parents en avaient un. Les futurs culturels pleinement imaginés sont un luxe d’autrefois, dit William Gibson, une époque où le « maintenant » durait plus longtemps.

Accessoirement, cela remet à sa place le délire actuel sur le « risque existentiel » que les intelligences artificielles feraient courir à l’humanité. Ce ne sont pas les machines numériques, mais bien les organisations – à commencer par les entreprises – qui ont pris leur autonomie et qui semblent poursuivre leurs objectifs de croissance et de profit sans se préoccuper de ce qu’elles détruisent.
Le numérique – sous sa forme actuelle – est leur outil, pas l’inverse.

Extrait de l’entretien dans « Après la Tech »

Nous sommes une communauté de
pratiques de la prospective.

Notre force, c’est la diversité !