
Q284 | Pratiquer la polyphonie de visions pour nuancer et enrichir un futur
Parce qu’un futur n’est jamais univoque, le principe de « polyphonie de visions » aider à mettre en lumière les tensions et contradictions qui façonnent

Q047 | Comment gérer la quantité d’information récoltée dans un dispositif de prospective?
Si vous comptez quelques livres blancs, des rapports spécifiques, des blogs, des articles et les newsletters auxquelles vous ne manquerez pas de vous abonner, vous

Q101 | Comment positionner un dispositif de prospective à l’intérieur d’une organisation ?
Lors de la préparation du lancement ou d’une réorientation importante d’un dispositif de prospective, il est crucial d’identifier les besoins que celui-ci devra satisfaire. L’analyse

L’arbre chantant #1
Primo-visitant Avec les Nouvelles Technologies, le XXIème siècle devient l’ébauche d’un avenir étonnant. Le flot incessant d’informations ne cesse d’interroger notre représentation du monde. Notre
Le jeu, c’est l’action allégée, l’action sans le poids de ses conséquences, sans le fardeau de son irréversibilité.
Vous ne pouvez pas demander aux gens ce qu’ils veulent et le construire, au moment où vous avez fini, ils veulent quelque chose de nouveau.
Si vous ne faites pas d’erreurs, c’est que vous n’avez pas assez travaillé. Une erreur ne devient une faute que lorsque nous ne voulons pas en démordre.
Notre environnement est composé de trois types de systèmes:
1. Ceux gouvernés par la prédiction
– la distribution d’événements est connue en théorie et a priori
– exemple: le lancer de dés
2. Ceux gouvernés par le risque
– la distribution d’événement est connue empiriquement donc a posteriori, en observant les tirages au cours du temps
– exemple: vol de voitures
3. Ceux gouvernés par l’incertitude
– la nature des événements n’est pas connue a priori et leur distribution ne peut donc pas l’être
– exemple: marché émergent, révolution, tout événement inédit
(expliquant la théorie de Frank Knight dans «Risk, Uncertainty and Profit» – 1921)
Dans l’existence il y a deux choses que tu ne peux pas choisir, Ben. La première, ce sont tes ennemis. La seconde, c’est ta famille. Parfois, la différence ebntre les uns et l’autre est difficile à mesurer, mais le temps finit par nous enseigner que nos carte auraient toujours pu être pires. La vie, mon fils, est commee la première partie d’échecs. Au moment où tu commences à comprendre comment on déplace les pièces, tu as déjà perdu.

Q260 | Comment réimaginer le futur au quotidien ?
Parfois, les prises de conscience les plus profondes naissent des moments les plus simples, de ces gestes quotidiens que nous répétons sans réfléchir et qui

Q259 | Le design fiction pour combler un vide stratégique ?
Avec 3,5 millions de ressortissants établis hors de ses frontières, la France connaît aujourd’hui la plus grande dispersion de sa population à l’étranger de toute
Un plan doit être flexible […]. En accomplissant un plan, nous devons être prêts à nous saisir de toutes les opportunités favorables qui se présentent à nous aussi bien que des erreurs que l’ennemi peut commettre à tout moment. […] Il n’y a pas de place dans l’art opératif pour des décisions rigides.
Or il ne s’agit plus de déplorer, d’exorciser ou d’édifier. On ne maîtrisera pas le devenir technologique en lui tournant le dos. La responsabilité consiste à comprendre sa logique pour anticiper autant que possible ses effets. Un discours sur les fins et les valeurs qui ne s’appuie pas sur un état précis des arsenaux est un discours creux. Un discours sur l’innovation, en revanche qui ne la passe pas au crible d’une mémoire est un discours dangereux.
L’écologie nous a habitué à l’idée, insolite et même choquante en société industrielle, que l’homme, comme individu, était responsable de la nature, et des équilibres écosystémiques dont il dépend pour sa survie, comme espèce. N’est -il pas temps d’étendre le principe de précaution à la sphère des signes et des formes, et de persuader chaque citoyen qu’il est individuellement responsable de la culture de sa communauté ? Et qu’il serait folie d’abandonner sa mémoire et sa créativité (les deux étant fonction l’une de l’autre) au marché et aux machines, sacrifiant ainsi le long terme pour le court terme ?
En bref, la technologie est en train de militariser les démocraties, à notre insu, sans que l’on soit capable de mesurer l’amplitude de la déflagration. Chaque citoyen devient la cible d’une menace multiforme, soldat passif, malgré lui, sans comprendre réellement en quoi il devient un maillon faible, le point de contact de l’ennemi, sa courroie de transmission intra-étatique. […]
Si les cerveaux sont les ultimes champs de bataille, si la démocratie, bastion des libertés, est désormais militarisées, si le vrai et le faux ne sont plus identifiables, indifféremment solubles dans la post-truth politics, si nous partons du principe, comme Hannah Arendt, que la démocratie ne peut fonctionner que si elle est construite sur une perception commune de la réalité, de faits vérifiables et discutables (au sens du débat démocratique), alors comment fait-on pour éviter la fragmentation du corps social en bulles alternatives, comme éviter l’écourlement civilisationnel des démocraties […] ?

