
Q216 | Intégrer un dispositif de prospective : ne serait-ce pas la grande innovation de l’organisation d’entreprise ?
Bien que les laboratoires d’innovation puissent également trouver certaines de ces idées intéressantes, ce texte s’adresse spécifiquement aux espaces dédiés à la réflexion prospective qui

Q094 | La prospective pour réconcilier les systèmes humains et le système Terre ?
Ce billet est le septième (et dernier) d’une série consacrée à la question : comment peut-on modéliser une civilisation ? Ensemble, ces sept articles vous

Q058 | Et si la stratégie était l’art d’apprendre en utilisant le futur ?
Introduction L’économie de marché puise son énergie dans la capacité sans cesse renouvelée de l’Homme à innover, c’est-à-dire finalement à configurer le futur selon l’idée
L’être humain sait que son existence physique est inséparable de son environnement naturel. Il lui reste à prendre conscience que son existence psychique est inséparable de son environnement d’objets, autrement dit son technosystème.
Le jeu, c’est l’action allégée, l’action sans le poids de ses conséquences, sans le fardeau de son irréversibilité.
Nous, les mortels, nous ne parvenons jamais à connaître notre véritable destin, pour la plupart ; nous sommes simplement bousculés par lui, renversés. Quand nous relevons la tête et que nous le voyons s’éloigner sur la route, il est trop tard, et nous devons faire le reste du chemin dans le fossé de ce que les rêveurs appellent la maturité. L’espoir est simplement la foi dans le fait que ce moment n’est pas encore arrivé, que nous parviendront à discerner notre véritable destin quand il approchera et que nous pourrons sauter à bord avant de voir s’évanouir à jamais l’opportunité d’être nous-mêmes, nous condamnant à vivre du vide, avec la nostalgie de ce qui devait être et ne fut jamais.
— Des malades ! Est-ce que nous avons des malades depuis que les coutumes chinoises ont été adoptées en France ! C’est ici comme si vous étiez en Chine.
— En Chine ! Cela ne m’étonne pas !
— Oui ! Nos clients ne nous paient d’honoraires que pendant qu’ils sont bien portants ! Ne le sont-ils plus, la caisse est fermée ! Aussi, n’avons-nous pas d’intérêt à ce qu’ils tombent jamais malades ! Donc, plus d’épidémies, ou presque pas ! Partout des santés florissantes que nous entretenons avec un soin pieux, comme un fermier qui tient sa ferme en bon état !

Q259 | Le design fiction pour combler un vide stratégique ?
Avec 3,5 millions de ressortissants établis hors de ses frontières, la France connaît aujourd’hui la plus grande dispersion de sa population à l’étranger de toute

Q258 | Comment réussir la prospective au sein de gouvernements ?
Cet article explore quelques obstacles rencontrés par les responsables de la prospective au sein de gouvernements et propose des solutions permettant d’améliorer l’intégration de la
Ce sont moins les démonstrations, les investigations critiques et les traités savants que les sensations, les impressions d’ensemble et le jaillissement des intuitions fulgurantes qui sèment les germes de sagesse dont l’âme portera les fruits.
C’est une évidence qu’il faut plus de fantaisie pour comprendre comment le monde est fait que pour l’inventer.
Il n’y a pas à chercher le sens de sa vie. Il y a à trouver comment acomplir le sens de sa vie. Chacun, à sa manière, doit contribuer à quelque chose de plus grand que lui. C’est pour l’humanité qu’il faut toujours s’engager. Nous sommes au service d’une seule majesté : elle s’appelle la vie.
L’âge nous fait voir certaines choses. Par exemple je sais maintenant que la vie humaine se divise fondamentalement en trois périodes. Dans la première, on ne pense même pas que l’on va vieillir, nie que le temps passe, ni que, dès le premier jour, celui de notre naissance, nous marchons vers une seule et unique fin. Passé la première jeunesse, commence la deuxième période où l’on se rend compte de la fragilité de sa vie, et ce qui n’est d’abord qu’une simple inquiétude grossit en vous comme une mer de doutes et d’incertitudes qui vous accompagnent durant le reste de vos jours. Enfin, au terme de la vie, s’ouvre la troisième période, celle de l’acceptation de la réalité et, en conséquence, la résignation et l’attente. Au long de mon existence, j’ai connu beaucoup de gens qui étaient demeurés ancrés dans l’une de ces étapes et n’avaient jamais réussi à la dépasser. Il y a là quelque chose de terrible. […]
Tel est le chemin que chacun de nous doit apprendre à parcourir en solitaire, priant Dieu de l’aider à ne pas s’égarer avant d’arriver à la fin. Si nous étions tous capables de comprendre cela, apparemment si simple, au début de notre vie, une bonne part de nos misères et de nos peines ne se produirait jamais. Mais, et c’est un des grands paradoxes de l’univers, cette grâce ne nous est accordée que lorsqu’il est déjà trop tard.

