
Q284 | Pratiquer la polyphonie de visions pour nuancer et enrichir un futur
Parce qu’un futur n’est jamais univoque, le principe de « polyphonie de visions » aider à mettre en lumière les tensions et contradictions qui façonnent

Q087 | Comprendre pourquoi on rate à l’entraînement de façon à réussir en mission.
La prospective se focalisant sur l’anticipation des futurs possible, il est facile d’oublier que ce futur pourrait devenir présent très rapidement et qu’il serait judicieux

Q270 | Nous a-t-on menti sur la 4ème révolution industrielle ?
Soyons donc vigilantes et vigilants dans les sources que nous considérons, réfléchissons sur les agendas se cachant de manière plus ou moins subtile derrière certaines

Q226 | Quels effets peut-on attendre d’une démarche d’anticipation ?
Qu’est-ce qu’un travail d’anticipation produit, concrètement dans les organisations ? Les effets attendus d’une démarche d’anticipation ou prospective sont riches et concernent des enjeux organisationnels
Plus nous avons d’informations sur le monde, plus nous avons tendance à nous éloigner de ce qui se passe dans le monde et moins nous sommes en mesure de comprendre sa complexité.
L’enjeu est non pas de chercher la vérité, mais de chercher une représentation efficace de la réalité pour l’individu comme pour l’organisation; efficace au sens de ce qui permet d’agir.
L’espoir est généralement un mauvais guide, même s’il est au passage d’excellente compagnie.
Oh j’écris le silence, ma puce. J’essaye de capturer le tonnerre qu’il contient.
– Le tonnerre ?
– Il y a des fois où le silence fait plus de bruit que le tonnerre, tu ne penses pas ?
Dans la gestion des affaires diplomatiques ou politiques, le degré le plus simple de ce non-agir, on l’a vu, est l’attente : « le sage, dans/par le non-agir, attend qu’il y ait de la capacité » .
La formule mérite qu’on la relise, car elle prend plus de relief sous cet éclairage taoïste : non seulement, quand plus rien n’est porteur dans la situation, il n’y a plus rien à faire que d’attendre, et c’est en « osant » ne pas agir qu’on saura se conserver (ce qui est essentiel pour la suite : pour qu’il y ait une suite ; cf. l’attention taoïste portée au seul fait – primordial – de se maintenir en vie) ; mais, surtout, c’est en ne faisant plus rien, quand plus rien n’est favorable, en se gardant d’intervenir, que, ne troublant pas par son activisme la régulation à l’œuvre, on pourra le mieux la faire advenir.
On en revient à cette leçon que le taoïsme a le mieux enseignée : il est inefficace d’affronter la situation pour la forcer. Cet agir peut être héroïque – il est en tout cas spectaculaire – mais il est vain : il sera défait.
C’est au contraire « après avoir distingué le facile et le difficile » que le conseiller de cour « conçoit sa stratégie » : son agir se réduit d’autant qu’il suit la ligne de plus grande aisance et n’est pas entravé ; ou encore, poursuit le traité de diplomatie, c’est « en se conformant à la spontanéité des processus en cours », le tao naturel, qu’il rend sa stratégie « effective » : plus il sait épouser le cours du réel, mieux cet agir réussit à se fondre dans la réalité et, par là, s’impose avec elle.

Q260 | Comment réimaginer le futur au quotidien ?
Parfois, les prises de conscience les plus profondes naissent des moments les plus simples, de ces gestes quotidiens que nous répétons sans réfléchir et qui

Q259 | Le design fiction pour combler un vide stratégique ?
Avec 3,5 millions de ressortissants établis hors de ses frontières, la France connaît aujourd’hui la plus grande dispersion de sa population à l’étranger de toute
Je voudrais rappeler une thèse qui est bien ancienne, mais qui est toujours oubliée et qu’il faut rénover sans cesse, c’est que l’organisation industrielle, comme la « post-industrielle », comme la société technicienne ou informatisée, ne sont pas des systèmes destinés à produire ni des biens de consommation ni du bien-être, ni une amélioration de la vie des gens, mais uniquement à produire du profit. Exclusivement. Tout le reste est prétexte, moyen et justification.
Plus la délégation aux IA progresse, plus l’on connecte et collecte, plus les machines s’autogèrent et nous gèrent en nous digérant, plus notre dépendance s’étend. Devient arachnéenne. J’aime bien me demander : en connectant tout avec tout, la toile grandit, certes, elle s’élargit et s’épaissit prodigieusement. Mais la question pertinente ne serait-elle pas : quelle est la taille de l’araignée ? Quelle mygale monstrueuse est-on en trian d’enfanter , et de nourrir de nos petits actes d’insectes ?

