
Q149 | Comment mesurer l’impact d’ateliers de prospective ?
Dans un monde qui s’est beaucoup structuré sur le factuel durant ces dernières décennies, il reste souvent un parent pauvre, qui est l’humain. D’ailleurs, il

Q236 | Comment les organisations mesurent les résultats d’une démarche d’anticipation ?
La quasi totalité des personnes interrogées s’est posée la question de la mesure des résultats, même si elles attestent du caractère parfois embryonnaire de leur

Q286 | Mobiliser les imaginaires dans un scénario de design fiction
Nous avons mené pour l’Agence Régionale Énergie Climat d’Île-de-France (AREC) une étude entre sociologie et spéculation pour questionner les imaginaires qui façonnent notre vision collective

Q240 | Comment créer une collaboration durable entre monde civil et monde militaire pour l’anticipation des menaces de demain ?
Face aux menaces qui, par nature, transcendent les clivages entre civil et militaire, il est impératif de reconnaître que nous poursuivons tous un objectif commun

Q165 | Que se cache-t-il derrière l’expression Horizon Scanning ?
Il y a des expressions anglaises tellement représentatives dans leur langue originale que la traduction dans une autre se révèle un vrai défi. Cela est
Le chef doit cesser d’être responsable du travail pour devenir responsable des personnes qui sont responsables du travail.
Partout où la propriété est un droit individuel, où toutes les choses se mesurent par l’argent, on ne pourra jamais organiser la justice et la prospérité sociale. À moins que vous considériez comme juste la société où ce qu’il y a de meilleur est le partage des plus méchants. Ou que vous estimiez heureux l’État où la fortune publique se trouve la proie d’une poignée d’individus insatiables de jouissances, tandis que la masse est dévorée par la misère.
Le changement radical n’est pas difficile parce que l’environnement extérieur est incompris ou invisible. Il est difficile lorsqu’il n’a pas de sens pour nous: il ne rentre pas dans notre modèle mental donc nous ne le considérons pas.
La question ne porte donc pas tant sur la nature des changements (big data, digital, intelligence artificielle, etc.) qui peuvent toujours être compris avec un effort suffisant, mais sur notre capacité à leur donner un sens.
La Technologie Totale se fonde techniquement sur la personnalisation de masse qui engendre à son tour une atomisation encore plus fine du tissu social, du lien, du « commun ». La Technologie Totale n’est pas une idéologie problématique parce qu’elle est technologie, celle-ci peut aussi être mise au service de l’invention, de la connaissance et du progrès et, pour ma part, je ne crois pas que le problème soit la technologie en tant que telle. C’est plutôt sons « totalisme » massifiant, son « implicite » idéologique dont l’un des carburants est la dislocation de l’intime qui pose problème. […]
Le contrôle de l’individu ne passe plus exclusivement par la coercition mais par la « séduction » standardisée et ultra-consumériste qui flatte et exploite des egos affaiblis. La société de masse composée d’individus psychiquement perdus, fragiles, sans repères solides se transforme en « société de survie » avec une aspiration forte pour un Etat paternaliste, substitut de la figure, castrée, du père. La société de survie, celle qui précisément caractérise la société de masse, la nôtre, est une société par nature égoïste, violente, brutale. Car, c’est assez simple : trop occupés à survivre seuls matériellement ou psychiquement, comment, avec qui, contre qui, se battre ?

Q255 | Un leadership robuste pour un monde incertain
L’environnement moderne des entreprises se caractérise par quatre défis majeurs : la volatilité, l’incertitude, la complexité et l’ambiguïté (VUCA). Les entreprises sont confrontées à la

Q254 | Comment se projeter sur un sujet en évolution constante et exponentielle ?
Plus que le thème de l’IA générative en soi, c’est bien le processus et la transition entre aujourd’hui et un futur, quel qu’il soit, qu’il
Pour fondre les glaces de l’océan Paléocrystique, n’avaient-ils pas eu l’idée de répandre à sa surface toute une mer d’alcool, puis d’enflammer cette mer ce qui convertissait le bassin polaire en un immense bol de punch ?
À partir de la construction d’un modèle, le seul rapport qu’on puisse entretienir avec l’avenir est de l’ordre de la projection (ce qui échappe au projet étant à renvoyer au domaine de hasard ou de la chance); qu’on parte du potentiel de la situation, en revanche, le rapport à l’avenir est d’anticipation : épousant la courbe régulatrice de son évolution et détectant dans la situation actuelle l’amorce de la transformation à venir, on se trouve logiquement en avance sur le déroulement. Plutôt donc que de chercher à lire des signes dans l’univers, d’en interpréter le sens et d’en déployer le symbole, plutôt que de se conduire en herméneute, en somme (notre herméneutique ayant partie liée aux origines avec la divination), le stratège est attentif aux moindres indices – prodromes d’une modification. Ce qui renvoie à une différence de fond, entre la Chine et la Grèce, dans le statut de l’invisible : l’invisible de la forme-modèle (eidos) est un invisible de l’ordre de l’intelligible – celui de l’ « oeil » de l’esprit, de la théorie; tandis que l’invisible auquel s’intéressent les Chinois est le non encore visible du fond indifférencié, en amont des processus : entre l’invisible et le visible, les stades du « subtil » et de l’ « infime » permettent d’assurer la transition, et c’est sur eux que le sage/stratège s’appuie pour s’orienter. Aussi, tout en sachant qu’il ne dispose pas de règles ou de normes pour codifier le futur, puisque le cours de la réalité est en constante innovation, est-il libre d’angoisse à son égard (cela dit à l’encontre de notre dernière mode idéologique – celle de l’ « incertitude », des « turbulences » et du « chaos » …).

