
Q284 | Pratiquer la polyphonie de visions pour nuancer et enrichir un futur
Parce qu’un futur n’est jamais univoque, le principe de « polyphonie de visions » aider à mettre en lumière les tensions et contradictions qui façonnent

Q254 | Comment se projeter sur un sujet en évolution constante et exponentielle ?
Plus que le thème de l’IA générative en soi, c’est bien le processus et la transition entre aujourd’hui et un futur, quel qu’il soit, qu’il

Q293 | Futurs Vivants – Penser les modes de mobilisation d’un scénario de design fiction en parallèle de sa construction
Que faire de ses scénarios prospectifs ou artefacts spéculatifs ? Quelle est la meilleure manière de mettre en discussion ces visions de demain ? Ces

Q278 | Provotyper : raconter sa vision du futur grâce à un objet f(r)ictionnel
Toute bonne design fiction repose sur le juste équilibre entre un scénario écrit et des artefacts fictionnels. Face aux défis économiques et sociaux post-Covid, l’association
Malgré toutes les ressemblances toute situation de vie a, comme un nouveau né, un visage unique, qui n’a jamais existé auparavant et que l’on ne retrouvera jamais plus. Elle appelle une réaction qui ne peut être préméditée. Elle ne demande rien qui appartienne au passé. Elle appelle une présence, une responsabilité. Elle appelle l’être tout entier. Ne te contente pas d’agir – sois là.
Ne pas me souvenir de mes fautes ne suffit pas à m’absoudre de les avoir commises.
De même que l’ironie est une prestidigitation des représentations et des idées, la ruse est une prestidigitation des actes.
C’est peut-être réconfortant – ce moment où la beauté nous submerge. L’amour de notre vie par une soirée d’été paisible, l’amour d’une amie. Quand on se sent accueilli par l’univers. Savoir que cela prendra fin, qu’il le faut. Le simple fait de le savoir peut nous aider à l’accepter.
Sur toute chose sérieuse, il faut commencer par honorer le passé. Si vous voulez vous élever, apprenez d’abord à monter sur les épaules de vos aînés. Ils ont assimilé, pensé, capitalisé. Ils on un héritage à vous léguer. Ne craignez pas d’imiter. Ensuite, et ensuite seulement, cherchez à inventer. L’histoire est aussi la somme des erreurs que vous pourrez éviter.

Q260 | Comment réimaginer le futur au quotidien ?
Parfois, les prises de conscience les plus profondes naissent des moments les plus simples, de ces gestes quotidiens que nous répétons sans réfléchir et qui

Q259 | Le design fiction pour combler un vide stratégique ?
Avec 3,5 millions de ressortissants établis hors de ses frontières, la France connaît aujourd’hui la plus grande dispersion de sa population à l’étranger de toute
Je ne dis pas que je vais changer le monde, mais je vous garantis que j’allumerai l’étincelle dans le cerveau qui le changera.
Connaître et penser, ce n’est pas arriver à une vérité certaine, c’est dialoguer avec l’incertitude.
Aujourd’hui, nous possédons de plus en plus d’informations et sommes de moins en moins capables de prédire l’avenir. Nos ancêtres vivaient dans des sociétés beaucoup plus pauvres en données, mais ils pouvaient faire des plans pour eux-mêmes et pour leurs descendants. Nous avons de moins en moins idée du monde dans lequel nous nous réveillerons demain matin.
Ce paradoxe n’est pas conjoncturel, mais structurel. Il découle de la nature même du numérique. En réduisant la réalité à une série de 0 et de 1, le codage numérique accomplit son oeuvre implacable d’homogénéisation, en éliminant tout ce qui ne peut être quantifié. Ce faisant, le passage de l’analogique au numérique élude le sens profond des choses et ouvre toute grande la porte au chaos.
C’est pouruqoi nous n’avons pas d’avenir, du moins au sens où nos grands-parents en avaient un. Les futurs culturels pleinement imaginés sont un luxe d’autrefois, dit William Gibson, une époque où le « maintenant » durait plus longtemps.
Accessoirement, cela remet à sa place le délire actuel sur le « risque existentiel » que les intelligences artificielles feraient courir à l’humanité. Ce ne sont pas les machines numériques, mais bien les organisations – à commencer par les entreprises – qui ont pris leur autonomie et qui semblent poursuivre leurs objectifs de croissance et de profit sans se préoccuper de ce qu’elles détruisent.
Le numérique – sous sa forme actuelle – est leur outil, pas l’inverse.

