
Q284 | Pratiquer la polyphonie de visions pour nuancer et enrichir un futur
Parce qu’un futur n’est jamais univoque, le principe de « polyphonie de visions » aider à mettre en lumière les tensions et contradictions qui façonnent

Q021 | Quel leadership face aux incertitudes des futurs possibles ?
Au moment où l’humanité traverse une crise profonde et totalement inédite, une grande partie des cerveaux de ce monde se penchent sur la prospective en

Q282 | Que faire quand un projet prospectif patine ou déraille ?
Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé, mais à moi oui. Un projet de prospective qui ne se passe pas comme prévu,

Il était une fois…
L’idée de ce partage est née très exactement le 2 septembre 2019 lors d’une réunion à Genève entre Vanessa Hanifa, alors adjointe scientifique à la
Les ingénieurs de la Silicon Valley ont cessé depuis longtemps de programmer des ordinateurs, pour se transformer en programmateurs de comportements humains.
Le feedback est une école d’humilité qui préfère éclairer plutôt que briller.
Il faut commencer à faire la preuve de capacités d’impact, puis, une fois les résultats obtenus, il est essentiel, dans le monde d’image dans lequel nous vivons, d’incarner l’impact.
La Technologie Totale raconte l’histoire d’une conquête invisible, obsessionnelle, l’histoire de ceux qui rêvent de la posséder. L’histoire d’un pouvoir absolu dans l’espace et dans le temps. Le futur lui offre l’un de ses terrains de jeu favoris. Nous sommes en train de construire un monde qui dans le même temps se love au creux du projet de Technologie Totale et se surpolarise par ses infra-idéologies du moment.
Nos compétences sont fonction de nos outils. Notre façon de nous orienter dans l’espace, ou notre perception du territoire ne sont pas les mêmes selon qu’on sait ou non lire une carte (technique cognitive dépendant elle-même de l’établissement de cartes routières accessibles, soit d’un moment précis dans l’histoire de l’imprimerie et des réseaux routiers).
La remémoration non plus n’est pas un processus purement psychologique, car notre capacité de mémoire dépend des mnémotechniques à disposition (écriture, livre, numérique, etc.).

Q260 | Comment réimaginer le futur au quotidien ?
Parfois, les prises de conscience les plus profondes naissent des moments les plus simples, de ces gestes quotidiens que nous répétons sans réfléchir et qui

Q259 | Le design fiction pour combler un vide stratégique ?
Avec 3,5 millions de ressortissants établis hors de ses frontières, la France connaît aujourd’hui la plus grande dispersion de sa population à l’étranger de toute
Continuez à travailler sur un projet. Ne faites pas de petits projets. Faites le plus grand que vous puissiez imaginer et passez le reste de votre vie à le mettre en œuvre.
Aussi les circonstances sont-elles immanquablement source de « friction », constatait Clausewitz, elles qui surviennent inopinément vis-à-vis du plan dressé d’avance et sont à quoi celui-ci doit progressivement de tomber à faux et d’achopper. Or penser la situation comme potentiel prend exactement le contrepied de ce négatif et le retourne : au lieu que la circonstance adventice se dresse comme un obstacle faisant déraper la modélisation, l’évolution même de la situation et son dynamisme en renouvellement (ce que dit de plus fort le terme de shi) sont ce sur quoi, n’ayant l’esprit engoncé par aucune projection, je peux ne cesser de prendre appui pour incliner ce situationnel à mon avantage et progressivement en tirer parti.
En bref, la technologie est en train de militariser les démocraties, à notre insu, sans que l’on soit capable de mesurer l’amplitude de la déflagration. Chaque citoyen devient la cible d’une menace multiforme, soldat passif, malgré lui, sans comprendre réellement en quoi il devient un maillon faible, le point de contact de l’ennemi, sa courroie de transmission intra-étatique. […]
Si les cerveaux sont les ultimes champs de bataille, si la démocratie, bastion des libertés, est désormais militarisées, si le vrai et le faux ne sont plus identifiables, indifféremment solubles dans la post-truth politics, si nous partons du principe, comme Hannah Arendt, que la démocratie ne peut fonctionner que si elle est construite sur une perception commune de la réalité, de faits vérifiables et discutables (au sens du débat démocratique), alors comment fait-on pour éviter la fragmentation du corps social en bulles alternatives, comme éviter l’écourlement civilisationnel des démocraties […] ?

