Q208 | Philanthropie et construction du futur : A qui appartient l’avenir?

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Dans un billet précèdent, j’ai abordé les prédispositions intrinsèques des fondations philanthropiques à s’inscrire dans des temps longs et à exploiter le potentiel des outils prospectifs comme méthodologie d’action, tout en ouvrant la discussion sur la légitimité des philanthropes dans le financement et l’élaboration de l’avenir.

L’actualité m’incite à vous partager quelques observations supplémentaires sur les dimensions sociales, économiques et politiques de ce secteur et vous invite à approfondir la réflexion sur les intérêts et stratégies des groupes sociaux qui le constituent et les implications sur l’écriture du futur.

Un secteur philanthropique qui se saisit du futur.

Les récentes tables rondes et réunions philanthropique organisées en Europe (et en Suisse) ces derniers mois confirment une volonté croissante des fonds et fondations à se saisir des grands défis qui se posent à nos sociétés [1] (climat, environnement, inégalités, disruptions technologiques, etc..) et à mettre en avant l’utilisation d’outils de prospective pour définir, justifier et planifier leurs actions dirigées vers la construction du futur.

Ainsi, la directrice de Philea – Philanthropy Europe Association – à l’origine de l’initiative “Futures Philanthropy – Creating space to imagine a radically different tomorrow” affirme: « la philanthropie [2], tous secteurs confondus, a un rôle unique à jouer dans la réflexion à long terme, dans la création d’espaces permettant d’imaginer des lendemains radicalement différents » [3]

Cette ambition à jouer un rôle de leader dans l’élaboration de choix sociétaux et le pilotage de solutions innovantes pour l’avenir [4] interroge.

Quelle est capacité réelle et la légitimité des fondations à jouer ce rôle d’incubateur de futurs qualifiés de plus désirables ? Quelles variétés de postulats idéologiques et d’intérêts particuliers sous-jacents animent les directions des quelques 186’000 fondations d’utilités publiques enregistrée en Europe ? Comment en mesurer l’influence réelle et les éventuelles conséquences ?

À l’heure d’un monde en proie à des crises multiples et dominé par un sentiment d’urgence, nombreux sont ceux qui se contentent de considérer le secteur comme une source de financement subsidiaire sans en mesurer les implications structurelles à long terme. Pourtant, si la philanthropie ambitionne et détient la capacité de peser sur le destin collectif, il paraît légitime de mieux en comprendre ses ressorts organisationnels et sociaux.

Les capacités des fondations philanthropiques à répondre aux défis sociétaux de demain

Tout d’abord, les montants des dons philanthropiques s’ils peuvent paraitre à premier abord impressionnants restent de facto relativement modestes ramenés aux budgets nationaux.

Les dons annuels cumulés des 186 000 organisations philanthropiques en Europe s’élèvent à 54,5 milliards d’euros ce qui représente environ 1/3 du seul déficit public annuel de la France (154Md€) [5].  Si on prend l’exemple de la Suisse, les dons annuels seraient selon les sources autour à 2,2 à 3 Milliards de francs [6] , ce qui rapporté au budget de l’Etat se situe autour du niveau du déficit public estimé à 2,6 Milliards [7]. Si on s’intéresse aux actifs combinés des fondations d’utilité publique européennes, ils se chiffrent à plus de 647 milliards d’euros [8].

Bien que les contributions des fondations s’avèrent donc souvent minimes par rapport aux besoins réels et aux défis visés, nombreuses sont celles qui communiquent en laissant entendre qu’elles ont un impact considérable sur l’avenir de l’humanité et de la planète [9].

Ainsi, il n’est pas rare de voir des fondations, dont les dons annuels n’excèdent pas quelques millions par an, afficher sur leurs sites internet un discours affirmé sur leur impact à grand renfort de données chiffrées. Adoptant le vocabulaire économique et les codes du monde de l’entreprise ou de la finance dont sont issus une part importante des philanthropes, les indicateurs de performance dominent leurs rapports [10].

Ils donnent une impression d’efficience et d’efficacité qui ne résiste souvent pas à l’épreuve de la réalité. 

Cette surenchère narrative est probablement due au désir de ces fondations de soigner leur image et celles des d’entreprises, des banques ou des particuliers aisés qui les ont créés, mais cela a malheureusement pour conséquence indirecte de crée des attentes externes déformées quant à leurs capacités et leur réel pouvoir de transformation durable de la société.

Les fondations comme force d’innovation et de cocréation dans la sphère publique :  des paradoxes à prendre en compte.

 Du fait de ses missions reconnues d’intérêt public, la philanthropie jouit globalement en Europe de conditions cadres incitatives de la part des Etats. Dans un contexte de déficit public et de déclin de leur capacité d’intervention, ces derniers encouragent son développement, la considérant comme une alliée potentielle dans la défense du bien commun ou comme une possibilité de recours pour des partenariats public-privé (PPP).

La tentation de considérer les fondations comme un nouveau moyen de relever les défis sociétaux croissants se heurte à plusieurs obstacles. Tout d’abord, les montants alloués par la philanthropie sont limités, comme nous l’avons déjà observé.

Ensuite, l’intérêt des pouvoirs publics pour le savoir-faire et la capacité des fondations à incuber des solutions novatrices [11] peut s’avérer vite déçu face au constat que seule une poignée de fondations philanthropiques disposent en interne de l’expertise scientifique et technique nécessaire pour s’imposer comme des leaders dans un domaine donné.

Par ailleurs, il est également important de noter que l’innovation et la création de connaissances émanent rarement des fondations elles-mêmes, mais plutôt du travail des associations, des chercheurs et des communautés bénéficiaires, rendu possible grâce aux dons.

À cela s’ajoute la dispersion des efforts des philanthropes à travers un large spectre de thématiques et de nombreuses initiatives, soulevant des questions sur leur efficacité d’ensemble. Par ailleurs, les fondations abordant les mêmes problématiques ne se regroupent pas toujours pour coordonner leurs actions, ce qui entraîne des redondances, des lacunes et une multitude de points d’accès administratifs.

Enfin de manière générale, les philanthropes qui sont majoritairement issus du monde de l’entreprise ou héritiers de grandes fortunes, tendent à privilégier les solutions par le marché et les théories néolibérales. 

En particulier, une frange importante de philanthropes dits de la nouvelle génération se montre plus encline à soutenir la finance dite durable ou l’impact investing [12] qu’à participer à la co-construction de projets apparentés à des missions de services publics. Cela leur offre par la même occasion de nouvelles possibilités d’investissements dits innovants, contribuant à venir renforcer leur position dans une secteur dont ils maitrisent déjà les usages et les règles.

Anticipation du futur : qui peut participer ?

Les pouvoirs publics permettent au secteur philanthropique d’intervenir dans une multitude de domaines, tels que la santé, l’éducation, la science, l’humanitaire, le social, le sport, la culture, le patrimoine et l’environnement, mais aussi l’élaboration de travaux prospectifs relatifs au devenir de l’humanité.

Concernant la participation des fondations au secteur de la prospective et de l’anticipation du futur, il est intéressant de se pencher sur l’exemple du GESDA en Suisse : le Geneva Science and Diplomatie Anticipator [13] est une fondation créée par les pouvoirs publics suisses pour identifier les innovations clés de demain, les anticiper et les utiliser pour relever les grands défis de ce siècle. L’organisation affiche ouvertement « être soutenue par des partenariats public-privé et des dons philanthropiques pour déployer tout son potentiel et obtenir des résultats » et compte parmi ses bailleurs et partenaires de nombreuses entreprises et fondations [14].

Alors que les institutions scientifiques les entreprises et les fondations étaient fortement représentés lors des deux premiers sommets annuels du GESDA, il est à noter que le secteur des ONG, qui constitue un élément significatif de la Genève Internationale et qui s’engage dans de nombreux défis sociétaux actuels et futurs (aide humanitaire, droits humains, protection de l’environnement, lutte contre les inégalités, durabilité) était en revanche particulièrement sous représenté. La représentation de la société civile à l’événement s’est limitée à la participation modeste d’étudiants issus principalement d’écoles privées élitistes, sélectionnés avec soin par une fondation [15] dont les études prospectives reposent en grande partie sur des outils développés par le Forum Économique Mondial.

La vision de l’avenir portée par les ONG très professionnalisées et qui sont en première ligne des multiples crises, a-t-elle été considérée comme potentiellement trop perturbatrice pour être incluse dans ces débats ?

Cet exemple pose la question de la participation citoyenne à ces plateformes d’élaboration des narratifs du futur et des règles implicites qui président à la cooptation des personnes et des organisations autorisées à participer, ou ne serait-ce qu’à assister à ces discussions sur l’avenir.

La surreprésentation de certains groupes au détriment d’autres acteurs de la société dans ces évènements traitant des enjeux du futur résonne avec les travaux du sociologue Nicolas Duvoux [16]. Sa dernière publication, « L’avenir confisqué » [17] met en lumière les mécanismes qui président au sentiment collectif d’impuissance et de déprise sur l’avenir qu’éprouve désormais une grande partie de la population et en particulier les plus pauvres. 

Or, les pouvoirs publics en donnant la part belle aux fondations philanthropiques et aux plus dotés dans le débat public sur des enjeux aussi structurants pour l’humanité, contribuent à aider des groupes restreints déjà dominants économiquement à convertir leurs choix individuels en choix collectifs et influencer l’avenir de nos sociétés.

Des philanthropes et fondations courtisés en période de crise 

La raréfaction des sources de financements publics pousse aussi les associations à but sociale et solidaire, mais aussi les organisations internationales à accroître leur dépendance vis-à-vis de ces fonds philanthropiques. Ces dernières années les formations en levée de fonds se sont multipliées [18] et des armées de « fundraisers » et de « relationship managers » issus du marketing et du secteur privé ont été constituées pour partir à l’assaut des riches donateurs (Ultra High Net Worth Individuals). Ce changement majeur dans les sources de financement a entrainé un changement de culture et de valeurs au sein des organisations créant graduellement des intrications d’intérêts discutables et de nouveaux phénomènes d’allégeances [19].

Les « due diligence » autrefois sévères, à l’instar de celui de l’UNICEF qui exclut certaines industries jugées contraire à son mandat [20], ont tendance à s’assouplir.

Ici et là, on constate que des dons émanant d’entreprises extractives sont désormais acceptés pour des projets environnementaux [21] ou que des soutiens de l’industrie du tabac se retrouvent dans des projets communautaires aux 4 coins du monde [22].  Sous la pression des besoins toujours plus grands, les équipes de collecte de fonds tergiversent moins qu’auparavant sur l’origine parfois discutable de la fortune des donateurs.

Certaines organisations vont jusqu’à succomber à la tentation de calibrer des projets sur mesure pour attirer des bailleurs ou encore acceptent de servir de tremplin réputationnel, participant consciemment à renforcer l’image personnelle du mécène [23]. Dans ce type partenariats, il est évidement pris soin de ne pas nuire aux intérêts économiques premiers des donateurs même si les activités à l’origine de la fortune de ceux-ci contredisent parfois les nobles causes défendues.

Face à la multiplication du phénomène, un nombre croissant d’essayistes et chercheurs en sciences sociales [24] ont commencé à se pencher sérieusement sur les relations de pouvoir qu’instaurent ces donations et leur impact sur l’indépendance et le futur de la société civile mais aussi de la démocratie.

Gouvernance des fondations : à quel niveau se situent les risques d’instrumentalisation ?

Il est important cependant de souligner que la philanthropie n’est pas uniforme et que les fondations philanthropiques revêtent des cultures et des configurations organisationnelles variées qui les rendent plus ou moins perméables aux risques de conflits d’intérêt et d’instrumentalisation.

On peut classer les fondations en 5 grandes catégories, chacune d’entre elles ayant des implications concrètes sur le contrôle des décisions, la gouvernance et les potentielles velléités  d’instrumentalisation par les membres fondateurs Il est donc logique et responsable de procéder à une évaluation des risques avant de s’associer à un type de fondation, en réalisant une analyse de diligence raisonnable qui permettra de mettre en évidence d’éventuelles clauses d’exclusion et des points potentiellement sensibles.

Les principales catégories de fondations

Les Fondations créées par une famille ou une personne fortunée : Les orientations stratégiques et les donations sont décidés par les membres de la famille ou leurs représentants qui siègent sur le conseil de fondation. Bien que légalement tenues de réaliser un but d’intérêt général initialement définis dans leur mandat, la direction tient étroitement compte de la défense des intérêts particuliers du fondateurs et de ses héritiers : réputation, image, networking, explorations de thématiques connexes aux valeurs, réseaux ou intérêts économiques de la famille…etc.

Les fondations rattachées à une entreprise / banque : La direction est en un lien étroit avec la stratégie et le management de l’entreprise. Les intérêts liés à l’image de marque, au réseautage et à l’exploration de sujets pertinents pour l’entreprise sont mûrement réfléchis et rigoureusement contrôlés.

Les fondations abritantes qui gèrent des fonds sous égide ou « donor advised funds » : Dans ce cas, des personnes fortunées confient à une fondation abritante des fonds philanthropiques dont l’allocation sera effectuée selon un cahier des charges plus ou moins détaillé. Le personnel dirigeant de la fondation abritante administre le fonds abrité et détient un pouvoir non négligeable en matière de conseil sur le choix des bénéficiaires. La traçabilité « de qui finance quoi » et des intérêts sous-jacents devient difficile à mettre en évidence en l’absence de communication suffisamment transparente et détaillée.

Fondations indépendantes : Historiquement créées par une grande fortune ou une entreprise, il arrive que certaines fondations évoluent vers une gouvernance indépendante. Elles continuent de poursuivre la réalisation du but idéal initial mais se sont émancipées du contrôle du ou des fondateurs. La rédaction de statuts garants d’une bonne gouvernance et une surveillance accrue si nécessaire de la part des autorités permet de prévenir les risques d’accaparement du pouvoir par certains membres du conseil et/ou de dérive du mandat.

Loteries : Les fonds sont issus de la participation publique à des loteries nationale de jeux ou de levée de fonds pour une cause et leur redistribution répond à une gouvernance indépendante et réglementée. Très contrôlées, ces fondations jouissent d’un règlement strict qui limite les risques de dérives.

Les signaux faibles d’une nouvelle philanthropie moins élitaire ?

Alors que l’extrême concentration des richesses est régulièrement pointée comme une injustice à corriger, les critiques se multiplient depuis plusieurs années envers les fondations philanthropiques créés et dirigées par des élites économiques très dotées financièrement les accusant d’être des outils pour modeler l’avenir selon les préférences individuelles de leurs fondateurs.

Se faisant l’écho de ce mouvement, de jeunes héritiers de grande fortune prétendent inverser la tendance [25] et souhaitent selon leurs propres termes « décoloniser la philanthropie », la rendre plus transparente et remettre le pouvoir aux mains des citoyens et des bénéficiaires qu’ils servent. 

En tête de pont, Marlene Engelhorn, l’héritière de BASF et de l’initiative « Tax me now » en Europe [26] : ayant récemment hérité de 25 millions d’euros de sa grand-mère, Traudl Engelhorn-Vechiatto, épouse de l’arrière-petit-fils du fondateur de BASF, le géant pétrochimique et pharmaceutique allemand, elle a décidé de redistribuer l’intégralité de cette somme dans une démarche de justice fiscale et de répartition des richesses.

Pour ce faire, elle a mis en place un conseil de redistribution. Ce conseil est chargé de tirer au sort 10 000 Autrichiens de plus de 16 ans, puis de sélectionner cinquante d’entre eux, représentatifs de la société, pour décider des causes à financer. Cette tentative expérimentale a pour ambition de renverser la dynamique « top-down » du secteur philanthropique en encourageant une participation citoyenne de personnes issues de milieux non élitaire à prendre part aux solutions de demain et à s’emparer de l’avenir.

En plus de sa popularité en Autriche, son initiative a eu un impact considérable dans le domaine philanthropique. Elle a provoqué des discussions animées sur la façon dont la philanthropie peut devenir plus démocratique et transparente.

Dans la même veine, la fondation Chorus dirigée par Farhad Ebrahimi, un héritier américain fortuné a publié fin 2023 dans la très prisée « Standford Social Innovation Review » un supplément intitutlé « Philanthropie et Pouvoir » une sorte de plaidoyer pour une philanthropie plus juste et plus équitable, appelant à la transmission du pouvoir des donateurs aux mains des bénéficiaires. Il a donné l’exemple en distribuant la totalité des actifs de sa fondation en 2023, remettant tous les fonds restants aux organisations partenaires qu’il avait soutenu au cours de la dernière décennie.

A noter également, le mouvement Edge Funders Alliance né à San Francisco aux Etats-Unis qui est aussi à l’avant-garde de ces débats et rassemble une importante communauté de fondations autour de ces nouvelles tendances venant essaimer jusqu’en Europe.

Ces initiatives ont pris de l’importance dans le secteur, à tel point que les thèmes de l’asymétrie du pouvoir et des inégalités [27] ainsi que les relations entre philanthropie et démocratie [28] sont désormais considérés comme des mégatrends et mais aussi des défis à relever pour garantir une philanthropie du futur véritablement axée sur le bien commun.

L’avenir nous dira s’il s’agit d’une tendance passagère ou d’un véritable « aggiornamento » organisationnel et idéologique du secteur.

Références

  1. Evénement du 14-15 mars 2024 du Centre de l’Université de Genève pour la Philanthropie sur le thème de l’intelligence artificielle et philanthropie. Conférence du 15 avril 2024 Philanthropie : solutions inspirantes face à un monde en crises
  2. https://www.swissphilanthropy.ch/promotion-de-la-philanthropie/monde-en-crises/
  3. Définition de la « philanthropie» : terme en général utilisé pour décrire toute action bénévole d’ordre privé en faveur du bien public. Ici la philanthropie désigne l’engagement de fonds et fondations donatrices.
  4. https://philea.eu/creating-space-to-imagine-a-radically-different-tomorrow-with-futures-philanthropy/
  5. https://www.insee.fr/fr/statistiques/8061907
  6. https://zewo.ch/fr/statistiques-des-dons/
  7.  Les dépenses budgétisées s’élèvent à 85,7 milliards de francs. Les recettes sont estimées à 83,1 milliards de francs. Il en résulte un déficit de financement de 2,6 milliards. www.efv.admin.ch/efv/fr/home/aktuell/a/budgetdebatte.html
  8. https://philea.eu/philanthropy-in-europe/about-philanthropy/
    1. « Trafigura Foundation – Our vision: a world where individuals thrive and communities prosper in harmony with the planet » https://reports.trafigurafoundation.org/2023/2-1
    2. « Givaudan Foundation – for communities and Nature – more than 100 project reaching 340 000 people» https://www.givaudan-foundation.org
    3. « Cartier Philanthropy – Aider à réaliser le potentiel de chacun » https://www.cartierphilanthropy.org/
    4. «Syngenta Foundation for sustainable agriculture: A bright future for smallholder farming» https://www.syngentafoundation.org/
  9. Performance_measurement_systems_nf_sfsa_621-3.pdf (swissfoundations.ch)
  10.  Table ronde philanthropique du 23 avril 2024 à la Maison des fondations : Genève face aux grands défis de demain : les enjeux d’employabilité de formation et d’inclusion sociale.
  11. https://thefamilyoffice.ch/fr/la-philanthropie-dinvestissement-une-nouvelle-approche-pour-allier-rentabilite-et-impact-social/
  12. Geneva Science and Diplomacy Anticipator https://gesda.global/summit/
  13. https://gesda.global/founders-and-partners/
    Le GESDA compte entre autres la fondation Open Society de George Soros. Le Wellcome Trust initialement crée par la GSK est également pressenti comme futur bailleur ainsi que de nombreux autres partenariats d’importance en cours de finalisation.
    1. https://villarsinstitute.org/knowledge-hub
    2. https://villarsinstitute.org/our-partners#talent-partners
  14. Nicolas Duvoux – Les valeurs de la philanthropie – Informations sociales 2018/1-2 (n° 196-197), pages 38 à 46. https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2018-1-page-38.htm
  15. https://www.puf.com/lavenir-confisque
  16. https://www.hesge.ch/heg/formations/formation-continue/formations-diplomantes/certificate-advanced-studies-cas/recherche-fonds#apercu-de-la-formation
    1. https://www.cagi.ch/wp-content/uploads/SwissFoundations_Presentation_MIA-CAGI_2024.04.16.pdf
  17. Un des exemples emblématiques de ces intrications qui avait suscité la polémique était la double casquette de l’ancien Président du CICR, Peter Maurer, qui était également membre du Conseil de fondation du Forum économique mondial (WEF).
  18. Pour leur collecte de fonds l’UNICEF et les Nations-Unies s’efforcent de respecter des normes éthiques élevées. Les industries extractives, du tabac de l’alcool, armement sont dans la liste d’exclusion.
  19. https://www.iucn.org/story/202309/engaging-industry-nature-conservation-case-studies-leading-companies
    1. https://www.iucn.org/news/202210/conservationists-and-companies-join-forces-identify-good-practices-renewable-energy
  20. https://jtifoundation.org/programs/#location=&status=&view=list
  21. Partenariat d’entreprise | Terre des hommes : « Le partenariat offre à votre entreprise une plateforme de marketing avec l’une des marques d’impact social les plus puissantes en Suisse et dans le monde ».
  22. Anne Monier Sylvain A. Lefèvre – Philanthropes en démocratie – avril 2021 aux Presses universitaires de France, collection « La vie des idées ».
    1. https://chaire-philanthropie.essec.edu/ressources/podcasts/la-philanthropie-en-question-s/philanthropie-democratie
    2. https://www.cerphi.org/veille-le-prix-de-la-democratie-de-julia-cage-ou-la-democratie-capturee-par-les-plus-riches/
    3. https://en.wikipedia.org/wiki/Winners_Take_All:_The_Elite_Charade_of_Changing_the_World
    4. https://stanfordmag.org/contents/the-problem-with-philanthropy-rob-reich
    5. https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20210427_hagel.pdf
  23. https://ssir.org/supplement/philanthropy_and_power Sponsored by the Chorus Foundation. Philanthropy and Power “If philanthropy is going to play a constructive role in creating a more just and equitable world, foundations and donors need to be accountable for the power they hold, creative in how they share it, and ultimately bold in handing it over to the communities they serve”.
  24. https://www.ouest-france.fr/economie/portrait-marlene-engelhorn-lheritiere-de-basf-qui-veut-redistribuer-sa-fortune-ee6e8434-b93b-11ee-879f-a9ffd2809e51
  25. https://www.unige.ch/philanthropie/application/files/1417/1136/9344/From_diversity_to_pluralism-_Is_everyone_included.pdf
  26. https://www.francegenerosites.org/ressources/philanthropie-et-democratie-observatoire-de-la-philanthropie-decembre-2023/
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