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#40 Nathaniel Rich · Construire un monde habitable où trouver notre juste place
Nathaniel Rich est un romancier et essayiste américain.
En 2019, Il retraçait dans “Perdre la Terre” les circonstances dans lesquelles la communauté internationale est passée

#54 Hélène Le Teno · Guider par l’intelligence du coeur
Hélène Le Teno est présidente de la Heart Leadership University, une association d’intérêt général qui œuvre pour développer un leadership guidé par l’intelligence du cœur,

#6 Ketty Steward · Raconter et écouter de nouvelles histoires
Ketty Steward a plus d’une corde à son arc. Autrice, elle a publié son dernier livre de sciences-fiction, l’évangile selon Myriam, en octobre dernier.

Blablabanc
Le blababanc est un banc destiné à discuter, à échanger, à écouter. Les personnes qui s’assoient sont ouvertes à la discussion. Elles consentent à vivre

Pharmakonage
Le terme pharmakon (φάρμακον) est un mot grec qui désigne à la fois le remède et le poison. Le pharmakon a été développée par le

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Le virus MistY décime la population masculine. Un homme raconte comment ce virus a créé une brèche dans son machisme et lui a permis d’avoir
Au-delà de la transformation, le récit est essentiel, il donne du sens, mais à la fin il n’existe pas d’actes sans conséquences.
Un bon ordre ne contient que ce que chacun ne peut décider par lui-même.
Tous les changements, même les plus désirés, ont leur mélancolie car c’est une part de nous-mêmes que nous laissons derrière. Nous devons mourir à une vie avant de pouvoir entrer dans une autre.
Edmond de Luna les convainquit de le garder sur le bateau en leur racontant quelques-unes de ses aventures, à la façon de Schéhérazade. L’astuce consistait à les laisser toujours sur leur faim, comme le lui avait appris un sage conteur de Damas.
« Ils te détesteront pour ça, mais ils ne t’en désireront que davantage. »
Malheureusement, l’homme perçoit les événements en fonction de son temps égoïste. Il ne voit que rarement les choses à une échelle plus altruiste. C’est aussi un héritage de l’autorité par soumission. Nous préférons ce qui est bon pour l’individu dans l’instant certain que ce qui est utile pour l’humanité dans l’avenir incertain. Chacun scrute difficilement au-delà de l’horizon de son univers : sa famille, son métier, son quartier. Or, s’il y a un endroit où il faut clairement se placer, c’est dans l’univers tout entier. Même si c’est avec le plus petit des grains de sable, en qui est-ce que je sers l’avenir de l’humanité ?

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Ludibellisme
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Va prendre tes leçons dans la nature, c’est là qu’est notre futur.
Les frontières n’excluent pas les bons voisinages, elles les rendent au contraire possibles.
L’incertitude est résolue non pas par une technique particulière, un meilleur accès à l’information ou par des qualités qui leur sont propres, mais par une approche qui consiste à créer le futur. Nous ne sommes plus en situation de blocage de type «Nous avons besoin de la prédiction or elle ne fonctionne pas»; nous sommes désormais dans «La prédiction ne fonctionne pas mais ce n’est pas grave car nous n’en avons pas besoin».
L’âge nous fait voir certaines choses. Par exemple je sais maintenant que la vie humaine se divise fondamentalement en trois périodes. Dans la première, on ne pense même pas que l’on va vieillir, nie que le temps passe, ni que, dès le premier jour, celui de notre naissance, nous marchons vers une seule et unique fin. Passé la première jeunesse, commence la deuxième période où l’on se rend compte de la fragilité de sa vie, et ce qui n’est d’abord qu’une simple inquiétude grossit en vous comme une mer de doutes et d’incertitudes qui vous accompagnent durant le reste de vos jours. Enfin, au terme de la vie, s’ouvre la troisième période, celle de l’acceptation de la réalité et, en conséquence, la résignation et l’attente. Au long de mon existence, j’ai connu beaucoup de gens qui étaient demeurés ancrés dans l’une de ces étapes et n’avaient jamais réussi à la dépasser. Il y a là quelque chose de terrible. […]
Tel est le chemin que chacun de nous doit apprendre à parcourir en solitaire, priant Dieu de l’aider à ne pas s’égarer avant d’arriver à la fin. Si nous étions tous capables de comprendre cela, apparemment si simple, au début de notre vie, une bonne part de nos misères et de nos peines ne se produirait jamais. Mais, et c’est un des grands paradoxes de l’univers, cette grâce ne nous est accordée que lorsqu’il est déjà trop tard.

